jeudi, mai 18, 2023

les monstres (Cannes 2023)

 

Le dernier film de Kore Eda, prix du scénario et queer palm du dernier festival de Cannes.


Minato vit seul avec sa mère depuis le dernier de son père. Il semble être victime d’un comportement violent de la part de son enseignant. La mère de Minato ira se plaindre à l’école. Mais la vérité se révélera plus complexe que cela.


La prouesse scénaristique de Kore Eda sera de nous faire croire à une histoire pendant la première moitié du film.

Il utilisera ensuite un certain nombre de faits marquants de celle ci pour nous raconter une tout autre histoire. On se laisse bien volontiers berné par le talent du réalisateur.


Encore une fois Kore Eda s’intéresse à l’enfance à travers encore une fois 2 enfants qui ont perdu un de leur parent.


On y parle deuil, différence mais aussi et surtout harcèlement scolaire. En çà les monstres se rapprochent assez de close de Lukas Dhont.


C’est un peu comme si au final, seul un petit orphelin pouvait comprendre ce qu’un autre petit orphelin pouvait vivre. Cela va donner naissance à une belle histoire d’amitié entre deux enfants cabossés par la vie.


Et encore une fois les adultes semblent bien impuissants.

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