jeudi, octobre 29, 2020

garçon chiffon

 


Véritable performance d'acteur #GarconChiffon est au mieux brouillon au pire creux

mercredi, octobre 28, 2020

adn

 


Processus de deuil émouvant #adn est aussi un film très cru et très pertinent sur la famille

mardi, octobre 27, 2020

petit vampire

 


Petit bijou d'animation hyper rythmé #petitvampire est aussi socialement très moderne

lundi, octobre 26, 2020

miss


 

Passée l'habile supercherie #MissLeFilm est surtout le portrait d'une "famille" à la fois atypique et attachante

mercredi, octobre 21, 2020

adieu les cons

 


Au delà de l'émouvante quête d'un fils
#AdieuLesCons est poétique sans oublier d'être politique

jeudi, octobre 15, 2020

una promessa

 


Un film de Gianluca et Massimiliano de Serio


On est dans le sud de l’Italie, Giusseppe (Salvatore Esposito) n’a plus de travail depuis qu’il a perdu un œil. Il a perdu également sa femme qui travaillait dans une exploitation agricole. Il se retrouve seul avec son fils Anto (Samuele Carrino), sans ressource.


Ils vont alors aller travailler dans cette exploitation agricole qui ressemble plus à un camps d’esclaves.


La misère est présente du début à la fin du film et elle est exploitée par des gens qui s’enrichissent sur le dos de migrants ou d’italiens très pauvres.


Giuseppe et son films vont alors habiter dans une cabane et passer leur journée dans les champs soit accroupis soit à manipuler des produits dangereux.


L’image assez délavée et surexposée nous fait penser à Pinnochio ou encore Dogman 2 autres films italiens dans la même thématiques.


On pourrait penser qu’on est dans une sorte de conte mais c’est peut être le fait que ce film puisse décrire une réalité rend cette misère insupportable.


Il y a néanmoins quelques lueurs d’espoirs. L’amour indéfectible entre un père et son fils. Ce chien qui ère de cabane en cabane et qui vient apporter un peu de joie à ces travailleurs exploités. Et puis cette collègue de le mère d’Anto qui va le réconforter comme elle peut.


Bref un film très dur qui ferait passer le cinéma de Ken Loach pour des comédies.

a dark dark man

 



Adilkhan Yerzhanov signe un film glaçant sur la corruption au Kazakhstan.


Bekzat (Daniar Alshinov) est un jeune policier des steppes kazakh.


Il enquête sur un meutre. Tout de suite les soupçons se concentrent sur un jeune marginal qui n’a plus toute sa tête. A la demande de hauts gradés ce jeune marginal devra être retrouvé pendu dans sa cellule. Mais Ariana (Dinara Baktybaeva) une journaliste va contrecarrer les plans d’une oligarchie aux mœurs révoltants.


Le décor est un élément pesant. On peut très bien mesurer la dureté de ce climat et de cette vie au milieu de nulle part dans un climat aride.


Et puis on va découvrir les vrais raisons de l’arrestation de ce marginal qui sont révoltantes. S’il disparaît peux de gens le plaindront et Bekzat et son chef continueront d’être grassement rémunérés pour faire le sale travail.



Et puis il y a ce grain de sable dans cette société oligarchique qui prend la forme de cette journaliste kazakh qui vit à l’étranger.


Le film est aussi rythmé par des scènes assez surréaliste comme ces 2 policiers qui jouent au football avec une bassine en plastique. Ou encore cette scène où Bekzat doit recommencer encore et encore un rapport pour que celui plaise à la hiérarchie des policiers. Et c’est dans ces petits détails qu’on mesure le degré de corruption de ce pays. On se croirait presque dans des épisodes de Benny Hill tellement les les personnages sont caricaturaux mais cela cache une réalité bien plus noire et dramatique.

lundi, octobre 12, 2020

parents d'élèves


 

La co réalisatrice de connasse princesse des coeurs nous emmène en classe à la veille des vacances scolaires.


Vincent (Vincent Dedienne) est un jeune homme qui n’a pas réellement grandi. Pour gagner sa vie il garde des animaux. Sa voisine va lui demander de s’occuper de son fils Bart après l’école. C’est là que Vincent va tomber amoureux de Nora (Camelia Jordana) la maîtresse de Bart. Vincent et Bart pour des raisons différentes vont alors faire croire à Nora qu’ils sont père et fils, ce qui va les obliger à aller très loin dans le mensonge.


Le film est avant tout une comédie romantique. Une histoire d’amour impossible entre une maîtresse et ce qu’elle va longtemps croire être un parent d’élève. Vincent est relativement touchant , il va rentrer dans une association de parents d’élèves dans le seul but de pouvoir passer du temps avec Nora.


Mais le film est aussi plus profond, il va servir de prétexte à un galerie de portraits assez représentatifs de la société française.


On aura le père un peu macho (Karin Guesmi), la mère de famille très étourdie, celle qui va vouloir tout diriger (Alix Poisson) et puis la mère de Bart (Anne Charier) qui ne va pas renoncer à sa carrière. Et au final tous les enfants seront peu ou prou le portrait de leur parent. Sauf Bart qui lui n’a pas connu son père et qui en cherche désespérément un.


Bref un très beau film sociétal qui va même jusqu’à convoquer Françoise Dolto, mais qui peut également comme une très belle comédie romantique avec 2 acteurs qui continuent de se révéler Vincent Dedienne et Camelia Jordana

vendredi, octobre 09, 2020

30 jours max

 


2eme long métrage de Tarek Boudali un des membres de la bande à Philippe Lachaux alias fifi


Rayane (Tarek Boudali ) est un flic plus que maladroit qui va faire échouer l’arrestation d’un trafiquant de drogue, le Rat (José Garcia). Croyant être atteint d’une maladie incurable Rayane va faire croire au rat qu’il détient le carnet sur lequel il a noté toute ses transactions pour lui extorquer de l’argent. Mais la situation va vite dégénérer.


Ce film rappelle Nicky Larson le film de Philippe Lachau qui joue un inspecteur des stup dans le film.


Les tournants du film sont toujours amenés par un petit détail préalable. Et puis Tarek Boudadi ose le burlesque l’exubérance. Mais pour que çà marche il faut que tout soit bien construit et c’est le cas. Comme nous le disait Vanessa Guide lors de l’avant première du film, tout était prévu à la virgule près ne laissant que très peu de place à l’improvisation.


On peut ne pas être sensible à l’humour de la bande à fifi comme à l’époque on ne pouvait pas forcément être sensible à l’humour des nuls dans la cité de la peur mais ce film à le mérite d’être bien construit et efficace.


On retrouve au casting notamment José Garcia très convainquant en trafiquant de drogue sans pitié et Marianne Chazelle en grand-mère youtubeuse assez loufoque.


Bref un divertissement efficace parce que reposant sur une structure solide qu’impose le genre comique.

mercredi, octobre 07, 2020

yalda la nuit du pardon

 


Massoud Bakhshi nous propose un mélange des genres assez étonnant entre télé réalité, religion et chronique judiciaire.



Maryam (Sadaf Asgari) a été reconnue coupable du meurtre de son mari. Pour commuer la peine de mort à laquelle elle a été condamnée en prison, elle doit obtenir le pardon de la fille de son mari Mona (Behnaz Jafari) Pour cela les 2 femmes vont participer à une émission de télévision dans laquelle un imprévu va tout remettre en cause.


Toute l’intrigue est concentrée en une soirée ce qui renforce la dramaturgie du film. On est aussi dans un seul lieu, ce studio de télévision.


L’intrigue en elle même est assez complexe. L’intérêt de Mona va être le nœud de l’histoire. Si Maryam est exécutée elle ne touchera pas le prix du sang et ne pourra pas refaire sa vie à l’étranger.


Et c’est là que le film va basculer d’une dimension émotionnelle, le décès d’un père, en une vulgaire opération économique. Mais un événement imprévu va venir modifier cette opération économique.


Et c’est peut être là que le film est le plus critique. L’émission promeut le plaisir que l’on a à pardonner. Mais c’est au final l’argent qui va tout diriger. Pour les producteurs de l’émission le but sera de faire de l’audience et d’attirer des sponsors qui se feront de la publicité en payant le prix du sang.


Au final la victime dont la misère et la volonté désespérée de vivre sera exploitée par Mona et les producteurs de l’émission.


Massoud Bakhshi nous propose un polar très efficace avec une critique de la société iranienne qui met en scène la religion à des fins mercantiles.

 

lundi, octobre 05, 2020

josep

 


Un film dessiné par Aurel.


On est en 1939 et Josep a fuit avec ses camarade républicains l’Espagne de Franco. Arrivés en France ils sont parqués dans des camps gardés notamment par des gendarmes. Josep raconte une amitié entre un gendarme et un réfugié qui dans l’exil a perdu de vue sa femme enceinte de leur enfant.


Deux époques se télescopent, 1939 et nos jours. De nos jours un garçon va découvrir l’histoire de son grand-père grâce à un dessin. Et c’est ce dessin qui va faire le lien entre les 2 époques.


L’intrigue sera de savoir si Josep va retrouver sa femme et comment le gendarme va l’y aider.

Il faudra déjà déjouer les préjugés et le racisme des gendarmes qui vont humilier les réfugiés espagnols. Ce gendarme va lui être plus tolérant et fournir une feuille et un crayon à Josep pour qu’il puisse dessiner.


Et puis il y a cette enquête qui va passer par une mairie et un bateau hôpital pour retrouver la trace de cette femme qui a disparue.


Sur la forme ce n’est pas vraiment un film d’animation. Le dessin prend beaucoup de place et l’animation en elle même n’est qu’accessoire.


Ce qui marque également c’est le décalage entre le drame que vivent ces réfugiés et l’ambiance festive qui pouvait régner dans ces camps, un moyen pour eux d’oublier ne serais ce que quelques instant le drame qu’ils ont vécus.


Bref une belle histoire de transmission, entre un grand-père et son petit fils mais surtout un moyen trouvé par Aurel de ne pas nous faire oublier ce moment tragique de notre histoire.

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