samedi, décembre 31, 2011

Le Havre

Conte à la fois hors du temps mais parfaitement dans son époque. Le plus troublant sont les nombreux anachronismes qui jalonnent ce film. L'image est elle aussi un peu rétro mais très réussie. Mais la grande réussite de ce film sera la solidarité dont fait preuve M. Marx envers Idrissa. Reussira t il à le faire passer en Angleterre? L'humanité dont font preuve le commissaire, Marx et les habitants de la cité ouvrière font chaud au coeur.

vendredi, décembre 30, 2011

A dangerous method


Film sur les débuts de la psychanalyse. Le début du film est marqué par la performance remarquable de K Knightley en jeune femme hysthérique. L'approche de cette maladie par la parole est le coeur d'un film très bien construit mais manquant un peu d'incertitude. Même l'histoire d'amour entre le psy et sa patiente manque un peu de passion malgré des scènes osées pour l'époque et pour le milieu social dans lequel on évolue. Seul le personnage de Freud imbu de lui même a un peu de relief.

lundi, décembre 26, 2011

La délicatesse

Au début tout part comme un mauvais mélodrame qui aurait comme unique fonction de nous arracher une larme. Mais l'arrivée de Francois Damiens va donner une autre dimension à cette histoire entre comédie et humanité. Le personnage joué par Francois Damiens est à la fois attachant et drôle et parfaitement mis en valeur par Audrey Tatou. Le scénario d'un amour impossible qui finit par triomphé est ultra classique mais l'interprétation de F Damiens la rend originale. Un film léger et agréable malgré un début poussif.

vendredi, décembre 23, 2011

17 filles

Une jeune lycéenne tombe enceinte par accident et en décidant de garder le bébé va entrainer un grand nombre de ses amies. Film engagé montrant comment des adolescentes ont besoin d'exister dans un contexte de crise peu être plus palpable à Lorient.
Les adultes sont complètement dépassés et plus particulièrement les enseignants du lycées qui essayent vaguement d'intreprêter ce mouvement alors que ces filles ne chechent qu'un peu d'amour et de reconnaissance.
Un film moins trash et plus convenu que la série anglaise skins mais qui montre comment des adolescents à l'avenir très incertain vont tenter d'exister dans une société qui ne veut pas forcément d'eux.

jeudi, décembre 22, 2011

Carnage

Passons tout de suite le grand débat : film ou pièce de théatre filmée. La question n'a finalement que peu d'importance tant le film est énergique, pleins de rebondissements et servi par un quator d'acteurs remaquable.
Une banale dispute entre gamins va servir de prétexte à une vaste remise en cause des existances de quatres bourgeois new yorkais assez différents mais dont le lustre va se fissurer petit à petit tout au long du film.
Un film où l'on sourit beaucoup et très captivant.

lundi, décembre 19, 2011

Shame

Film d'une dureté assez exceptionnelle traduisant bien la souffrance qu'a du enduré le personnage principal. La description de l'addiction sexuelle est très crue mais on va chercher le pourquoi. Cette explication ne viendra qu'à la fin du film. Ceci va lui donner une profondeur assez remaquable. On passe d'un coup d'un film sur un pervers à un film sur une victime. La réalisation est aussi interessante, laissant beaucoup de place à l'image et réduisant les dilaogues au strict nécessaire. Une vraie réussite.

mercredi, novembre 30, 2011

Les Lyonnais

Un vrai film de gangster où le code d'honneur va prévaloir.
Momo vit retiré dans sa villa et est un grand père comblé, jusqu'au jour où son ami de toujours Serge est arrêté. Momo va sortir de sa retraite pour lui venir en aide.
Un flashback nous montrera tout au long du film l'histoire du gang des lyonnais et servira à expliquer la fin du film qui est tout simplement grandiose.
Le scénario est donc d'une grand qualité, captivant le spectateur tout au long du film.
L'approche de la police du grand banditisme est également assez fine, préférant les règlements de compte aux arrestations.
Film à la fois dynamique, spectaculaire et très touchant où le personnage principal sera tiraillé entre le code d'honneur du grand banditisme et la promesse faite à sa femme.
Un excellent polar à découvrir rapidement.

mardi, novembre 29, 2011

L'art d'aimer

Film à sketchs mais avec une identité forte. Une femme peut elle prêter son ami à une de ses copines dans le besoin? Combien de temps une femme peut elle faire languir son voisin? Un couple peut il avoir des aventures en tout franchise? Comment faire pour que son meilleur ami ne soit plus amoureux de vous? Telles sont les questions auxquelles va tenter de répondre le film. Il s'agit bien d'une vision idéalisée des relations femme hommes, mais le sujet est traité sans prétention et avec légèreté ce qui rend le film très agréable.
La fidélité est beaucoup remise en cause sans être trahie.
Les interactions entre des duos d'acteurs sont remarquables : J Depardieu/J Godrecht, F Cluzet/F Bel et S Merahr/E Navare.
Une vraie réussite à aller voir, malgré le cadre boboisant parfois un peu énervant

lundi, novembre 28, 2011

Les adoptés

Lisa est mère célibataire et élève son fils avec le soutien de sa sœur Marine. Quand cette dernière rencontre Alex ce n'est pas du gout de Lisa qui craint pour l'équilibre familial. Jusqu'au jour où Marine est victime d'un accident qui fait tout basculer.
Après avoir su que M Laurent n'était pas une chanteuse, elle nous démontre qu'elle n'est pas (encore?) une scénariste. Le scénario est très lourd et basé sur de nombreux clichés. Le seul objectif du film semble être de nous tirer des larmes que ce soit au moment de la rencontre entre Alex et Marine et au moment où cette dernière tombe dans le coma.
Ce film est très dur et n'apporte rien à un sujet ou à une thématique qui pourrait être traité. La seule chose que l'on retiendra de ce film est qu'il faut regarder la route avant de traverser? A oublier bien vitre malgré une réalisation encourageante.

dimanche, novembre 27, 2011

La femme du Vème

Les images et la réalisation sont magnifiques, un des films les plus réussis de l'année de ce point de vue.
Le scénario est également relativement bien consruit. Un homme faisant tout pour retrouver son enfant aceptant meme un job dangereux dans une organisation de malfaiteurs. Mais une fois le décor planté, l'histoire patine allant meme jusqu'à ecoeuré le spectateur. Jusqu'à la fin où l'on comprend enfin le dénouement. Le fait de devoir attendre si longtemps pour comprendre les choses est déroutant. Un film peu accessible mais non dénué d'intérêt.


samedi, novembre 19, 2011

Les neiges du Kilimandjaro


Un film d'une humanité folle et très rafaichissante malgré le nombre incalculable de thématiques difficiles abordées. Un des grands mérites de ce film est d'essayer de creuser le thème de la délinquance. Beaucoup de gens ne voient que l'acte violent qui doit être puni. Ici on va essayer d'expliquer le geste et d'en découvrir les causes. Une fois que les protagonistes auront compris les motivations de ce délinquant ils ne vont pas l'excuser mais essayer d'aider sa famille, car ce sont de grands humanistes.
Enfin sur la forme, le quartier de l'Estaque à Marseille est magnifiquement filmé, notamment dans la scène avec le petit bateau en papier naviguant sur un filet d'eau. Les rencontres sont mises en scène avec brio notamment celle de Marie Claire avec un cafetier qui est d'une poésie inouie.
Probablement un des meilleurs films de cette fin d'année.

mardi, novembre 15, 2011

Intouchables


Une chose est sûre ce film est d'une redoutable efficacité, mais peut on réellement toucher aux intouchables?
La réalisation et le scénario sont assez convenus et les clichés utilisés à foison. La scène de violence routière du début est de mont point de vue hors de propos dans un film traitant du handicap. Enfin F Cluzet et O Sy ne sont pas au service de leur personnage mais dans une personnification exacerbée.
Mais, oui il y a un mais, ce film fait du bien, il est anti langue de bois et drôle par moment. Il est surtout organisé autour de la rencontre de 2 personnages très proches malgré tout malgré leurs différence car hédonistes et cassé par la vie. Enfin il permet la révélation sur grand écran d'A Fleurot qui porte avec brio le personnage assez complexe de l'assisante de F Cluzet.

dimanche, novembre 13, 2011

Africa United


Une équipe d'amis s'est donné comme objectif de traverser la moitié de l'Afrique pour assister à l'ouverture de la coupe du monde de football. Un d'entre eux ayant beaucoup de talent doit même être sur le terrain pour la cérémonie d'ouverture. Mais outre cet aspect très joyeux, les guerres et la maladie ne sont pas très loin et vont venir contrarier leur périble. Film peut être un peu difficile pour de jeunes enfants mais très émouvant.

samedi, novembre 12, 2011

Délice Paloma


Comédie très bien réussie à la limite du thriller. Un flashback nous explique avec beaucoup d'humour comment une femme a géré sa petite entreprise qui consistait à faciliter le divorce, en comprommetant des maris infidèles. Cette entreprise avait pour vocation à trouver des fonds pour racheter les thermes du village d'enfance de cette femme. Un film poignant illuminé par la beauté d'Aylin Prandi.

jeudi, novembre 10, 2011

Sur la planche


Film sur la jeunesse marocaine exploitée dans une usine de décorticage de crevettes. Film très confu ne parvenant jamais à choisir une direction bien nette. Le film aurait pu développer beacoup de thématiques mais il reste dans une sorte de brouillard dans lequel on va se perdre.

mercredi, novembre 09, 2011

Notre étrangère


Une jeune femme retourne au Burkina Faso pour tenter de retrouver sa mère. Ce voyage va faire resurgir beaucoup d'émotions dans sa famille. En parallèle nous suivons l'hisoire d'une burkinabée, apprenant sa langue à une française. Ces deux histoires ne se rejoindront pas bien que l'on comprenne ce cette femme est finalement la mère de cette jeune femme. La thématique de l'adoption est traitée d'un point de vue fort intéressant bien que le film soit quelque peu décevant.

lundi, novembre 07, 2011

Madjid


Madjid retrouvera t'il une photo de ses parents décédés dans un incendie? Telle est la question qui sous-tendra l'ensemble du film. Mais la thématique principale est celle des enfants des rues qui doivent travailler pour participer nourrir leur famille. Le thème du départ pour l'étranger prend une place aussi importanté, le frère de Madjid n'hésitant pas à envisager de placer son frère dans un orphelinat pour partir travailler à l'étranger. Un film très dur mais rendu un peu moins pesant par la performance de deux enfants remarquables.

dimanche, novembre 06, 2011

Soul Boy


Un petit garçon devra réaliser un certain nombre d'actions pour qu'une "sorcière" désenvoute son père. Film très touchant d'une course contre la montre où la morale est la grande gagnante. Film captivant, adictif ou le scénario nous tient constamment en haleine. Film trs court, très nerveu et diaboliquement efficace.

18 jours


Série de 10 courts métrages sur la manière dont les égypiens ont vécu leur printemps. Etonnant de voir comment 10 courts métrages tournés dans des délais record sont d'une qualité exceptionnelle et surtout très bien articulés. L'enchainement entre les histoires est très fluide. Outre la performance technique les histoires sont très fortes et témoignent de l'implication de la population dans leur révolution. Un film culte pour tout un pays et toute une génération

jeudi, novembre 03, 2011

Les marches du pouvoir


Très bon film de divertissement dans l'univers de la politique américaine. La violence politique n'est ici pas taboue ce qui est la grande force du film. En voyant ce film on ne peut pas s'empêcher de voir les similitudes avec la série the west wing, bien que le film soit mien bien réussi.
Divertissement certe mais au service d'idées relativement avant gardistes pour la politique américaine : abolition de la peine de mort, non interventionnisme à l'étranger, promotion des énergies renouvelables... G Clonney se sert il de ce film comme un cheval de Troie pour faire passer ses idées?

vendredi, octobre 28, 2011

The Artist


Tout à été dit ou presque sur la performance des acteurs et le pari de production pour un film muet, en 4/3 et en noir et blanc.
Mais la solidarité et la fidélité sont deux valeurs qui transpirent tout au long du film, dans un milieu réputé pour être sans scrupule.
On la retrouve chez le chien, le majordome et bien sur chez B Bejo qui ne va pas lâcher son mentor bien que celui ci connaisse une descente aux enfers particulièrement cruelle.
Ce film nous montre également que la clé du bonheur est de savoir s'adapter à son époque pour ne pas subir sa vie.

jeudi, octobre 20, 2011

We need to talk about Kevin


Un film plutôt engoissant particulèrement au début où le spectateur est perdu entre les flashback et une absence de dialogue. L'angoisse sur le visage de Tilda Wilson n'est pas là pour nous rassurer.
Plus l'histoire avance et plus l'on comprend l'importance du drame qui s'est déroulé. Le réalisateur va chercher une explication à ce dernier dans les relations que Kevin a entretenu avec sa mère.
On retrouve également quelques similitudes avec le film de K Van Sant Elephant mais en moins bien réussi il faut le reconnaître.

mardi, octobre 18, 2011

Le skylab

Quelques années après 2 days in Paris, Julie Delpy revisite les reations familiales.
Plusieures générations se retrouvent, s'affrontent, se confrontent à l'occasion d'une réunion de famille durant l'été 1979.
Et c'est dans cette confrontation que le film va tirer tout son aspect comique.
A noter le rôle important et complètement décalé joué par tonton Henry.
Mais 1h53 est beaucoup trop long pour ce genre de film qui devrait se limiter à une bonne heure et pas plus.
Le message du c'était mieux avant est aussi gênant, même s'il n'est pas ostensible.

samedi, octobre 08, 2011

Les hommes libres

Peut être un des meilleurs films depuis la rentrée.
L'évolution du personnage incarné par Tahar Rahim est particulièrement remarquable. Il passe ainsi du rôle de petit traficant peu concerné par la guerre à celui de résistant engagé. Son refus d'espionner la mosquée de Paris pour le compte de l'occupant est le déclancheur de ce changement radical.
La mise en scène est particulièrement soignée. Deux rebondissements particulièrement important permettant aux résistants d'échapper aux autorités rythment bien ce film en lui apportant une intensité remarquable.
Le rôle de la grande mosquée de Paris est ici particulièrement mis en avant même si le débat historique a été relancé à l'occasion de ce film.

dimanche, octobre 02, 2011

De bon matin

Un très bon film sur la souffrance et autres humiliations que l'on peut subir au travail.
Film très bien servi par un excellent JP Daroussin que l'on ne connaissait peut être pas dans des rôles noirs et également par X Beauvois formidable dans le rôle du patron tête à claque.
Autre réussite du film, sa construction à partir de nombreux flashback dans la vie personnelle et professionnelle du personnage principal. Ceci donne du rythme à un film pourtant très pesant.

jeudi, septembre 29, 2011

L'appolonide ou le souvenir de la maison close

Le côté le plus saisissant du film sont les 30 dernières secondes ou plutôt son contraste avec le reste du film.

Le générique rock nous fait penser au génialisime film Marie Antoinette mais celà n'a rien à voir.
Si on a déjà vu la série Maison close on sera plutôt décu car l'aspect témoignage est relativement mieux traité dans la série que dans le film. Néanmoins la détresse des filles, des clients et de la tenancière sont très bien mises en avant.
On pourra regretter l'absence de fil conducteur fort et l'absence d'intrigues. Là encore la série est plus pertinente que le film.
L'aspect chronique est particulièrement marqué par ces images divisés ou encore par la mise en avant des commandes particulières de ces bourgeois complètement paumés.

dimanche, septembre 25, 2011

Blackthorn

Ou la fin de la vie de Butch Cassidy. Une sorte de passation de témoin entre un hors la loi plutôt rangé et un la nouvelle génération. Les paysages boliviens et surtout le désert de sel sont saisissant.
Quelques incohérences dans le scénario sont assez drôle. On sera déçu si on attendait un film d'action mais on sera conqui par le côté réaliste du film.

vendredi, septembre 23, 2011

La guerre est déclarée


Non pas un film sur le cancer d'un jeune enfant mais le manière dont les parents vont vivre cette aventure. Et c'est le décalage entre leur joie de vivre et la situation dramatique qui est le moteur du film. L'utilisation de la musique électro et de la musique classique va renforcé cette opposition qui porte le film.

lundi, septembre 19, 2011

Présumé coupable


Non pas un film sur l'affaire d'Outrot mais de la manière dont l'huissier de justice accusé à tort a vécu l'affaire. L'intérêt du film est de dénoncer la garde à vue, la détention provisoire et aussi le fonctionnement de la justice qui ira jusqu'à ne pas reconnaître ses erreurs. Mais le problème est que la jsutice ne peut pas avoir tort... Un film poignant malgré un scénario et une réalisation minimaliste.

dimanche, septembre 11, 2011

Au revoir


Le scénario est passé au travers de la censure du régime irannien, mais sont réalisateur est aujourd'hui sous la menace d'une peine de prison et d'une interdiction de réaliser des films. La dimension politique est ici très forte et dénonce la repression de l'Etat irannien. De ce fait le film est très réussi. Mais la réalisation est aussi remarquable. A noter particulièrement l'utilisation de la peine ombre. L'absence de musique et le peu de dialogues renforcent le côte dramatique du film.

mercredi, août 31, 2011

La piel que habito


Tout le talent de P Amodovar sera de reconstruire un récit trs cohérent nous expliquant comment une patiente est arrivée dans la clinique privée d'un chirurgien. Et le moins que l'on puisse dire est que quand on comprend le fin mot de l'histoire çà fair froid dans le dos.
Le sang froid des personnages est aussi tout à fait remarquable.
Enfin des questions de fond se dégagent également tout au long du film, notamment les questions bioéthiques. Jusqu'où peut on aller dans la recherche médicale?

lundi, août 29, 2011

Les biens aimés



La chronique des vies amoureuses d'une mère et de sa fille du printemps de Prague aux attentats du 11 septembre. Entre ces 2 évènements les moeurs et le monde ont beaucoup changé, mais et c'est là tout l'intérêt du film que de montrer que les relations amoureuses n'ont pas forcément beaucoup évolué.
La musique du film résume très bien l'histoire du générique qui dit que si tu me trompes je partirai (une reprise de N Sinatra this boots are made for walking) à Missing (d'everything but the girl) qui dit que tu me manques.

dimanche, juillet 03, 2011

Un amour de jeunesse


Encore un film qui essaie de démontrer que l'on est attiré que par les personnes qui nous repoussent. Il peut également démontrer que l'on peut rester amoureux d'un ancien amant même si les circonstances de la vie nous amènent à ne plus être en contact. Même si les personnages peuvent paraître antipathique de par leur aigreur, le fond bien que classique sauve le film d'une platitude certaine.

lundi, juin 27, 2011

Beginners

Probablement le film de ce début d’année 2011. Sa réussite tient à rendre simple une histoire d’amour entre deux personnages aux trajectoires tourmentées. A cela s’ajoute une réalisation assez originale où différentes petites histoires se superposent entrecoupées de petits clips. Ceci donne un rythme au film et met en valeur les destins croisés de différents personnages qui s’entrechoquent. Un film très humain rendu très agréable par une réalisation remarquable.

mercredi, juin 22, 2011

Une séparation

La plongée dans la société iranienne mal connue dans le reste du monde est une des principales réussites de ce film. C’est par ce biai que l’on se rend compte des similitudes qu’il peut y avoir avec nos sociétés contemporaines. Ainsi la dépendance, les couples essayant de faire face aux usures du temps et les conséquences du chômage sont ici traitées d’une manière presque identique que chez nous. Seule la référence à une femme très pratiquante pourrait être l’originalité de ce film Enfin, le scénario est particulièrement remarquable car bâti autour de nombreux rebondissements, ce qui rend le film très plaisant, malgré la gravité des thèmes évoqués.

mercredi, juin 08, 2011

Le chat du Rabin


Souvent les adaptations de livres ou de BD sont risquées. La réputation de la BD étant ce qu’elle est le pari devenait risquée. Au-delà de tout ceci les messages principaux que sont la bonne entente entre les peuples et les religions et la dénonciation des intégrismes passent très bien. Le graphisme est lui aussi d’une rare qualité. Malgré cela la complexité de l’intrigue est parfois déconcertante, mais cela n’enlève rien à la très grande qualité générale du film.

mercredi, juin 01, 2011

Midnight in Paris

Il est je pense impératif de voir ce film comme un conte fantastique plutôt que comme une fiction classique. Le mélange des genres est relativement troublant et à pour avantage de déranger le confort du spectateur. L’autre originalité du film est la découverte de la manière dont la haute société new yorkaise se représente la ville de Paris. Aucun cliché n’est évité. Malgré cela l’happy end à l’américaine et le triomphe du gentil héros sur sa fiancée et sa famille peu ouvert d’esprit finissent par rendre l’histoire sympathique.

samedi, mai 28, 2011

Voir la mer


Sur la forme le film est très plat ce qui est relativement étonnant pour un road movie. Rien à voir donc avec un film comme boulevard de la mort. Néanmoins le film prône des valeurs relativement intéressantes comme la simplicité et une relative lenteur dans le mode de vie. Le décalage entre cette relation amoureuse simple de personnages qui prennent le temps de vivre et notre société toujours plus nerveuse et complexe est la vraie réussite du film.

vendredi, avril 29, 2011

Et soudain tout le monde me manque

Ce film a un sérieux problème avec le café, qu’il soit à emporter, en dosette ou encore italien dans un café. Ceci étant dit l’intérêt du film est dans la dénonciation des problèmes de logement à Paris. Qu’une personne travaillant dans un cabinet de radiologie ne puisse pas se payer un logement est scandaleux. En résumé ce film remplit très bien sa fonction de divertissement mais ne restera probablement pas dans les mémoires.

mercredi, avril 27, 2011

L'étrangère

Film poignant dénonçant les violences conjugales et la solitude qu’une femme va connaître en ayant quitté son mari pour protéger son fils. Le poids du communautarisme et de certaines traditions est ici dénoncé avec brio. Film très bien construit mais qui s’effondre à la fin ce qui nous en laisse une impression mitigée. Les dernières minutes n’étaient pas nécessaires et desservent le message que le film porte.

vendredi, avril 22, 2011

Rabbit hole

Le deuil d’un jeune enfant est loin d’être un sujet évident à placer au cinéma. Le résultat est plutôt bon et montre bien la solitude dans laquelle va se plonger à la fois le couple et chacun de ses membres l’un par rapport à l’autre. Il est presque dommage de connaître le sujet du film avant de l’avoir vu, tant la présence de l’enfant apparaît tard dans le film. Le happy end n’était pas absolument indispensable mais rend cette histoire un peu plus supportable.

mardi, mars 22, 2011

Route irish

La guerre en Irak presque tout le monde connaît, mais pas forcément sous l’angle des mercenaires engagés par des sociétés privées et qui doivent par tous les moyens assurer la sécurité des occidentaux travaillant dans le pays. Bien sur l’histoire est forte et la recherche de la cause de la perte d’un être cher est légitime. Mais le plus intéressant et peut être le moins visible dans le film reste la manière dont les populations civiles irakiennes vivent cette présence. En effet les conséquences de la guerre sur le terrain ne sont visibles que lors de conversations téléphoniques ou avec un court film tourné avec un portable. Bref c’est probablement dans les sous entendus que se trouve l’intérêt le plus remarquable du film.

samedi, mars 19, 2011

Les femmes du 6ème étage

Ce qui pourrait être le plus surprenant est que Luchini ne fait pas du Luchini. Le reste met en évidence deux choses : l’émigration de femmes espagnoles pendant la dictature de Franco et leur statut peut enviable (du moins d’un point de vue français de cette époque). Le reste est une histoire d’amour relativement classique qui apparaît dans une simplicité et une joie de vivre très agréable. Même si l’angle est relativement original, même si la joie de vivre qui se dégage est agréable à regarder, ce film est relativement classique, ce qui ne lui enlève néanmoins pas tout intérêt.

We want sex equality

On aurait pu penser qu’un film sur une lutte dans une cité ouvrière au fin fond de l’Angleterre aurait été difficile mais c’est tout le contraire. Toute la réussite de ce film est de réaliser une fiction crédible à partir d’une histoire réelle. Cette dernière nous rappelle comment nos sociétés ont évolués à un rythme extraordinaire en finalement peu de temps. Bref un film de fiction, positif qui peut trancher avec d’autres films sociaux volontairement plus durs.

mercredi, mars 09, 2011

Avant l'aube


Ou une chronique de la vie d’un hôtel cossu des Pyrénées qui se transforme rapidement en polar. Le décor de la montagne et la dimension « lutte des classes » renforcent le côté dramatique de l’histoire plutôt bien ficelée. A noté une opposition de style entre le personnage de JP Bacri et celui de S Testud. D’un côté nous avons un personnage qui doit se forcer à être gentil et attentionné et de l’autre quelqu’un de très brouillon qui se révèlera être terriblement efficace et humain. A noter une fin politiquement correcte où l’injustice va être réparée grâce au bon fonctionnement de nos institutions.

vendredi, février 25, 2011

Largo Winch 2

Film d’action français relativement bien réussi où les scènes spectaculaires s’équilibrent relativement bien avec un scénario bien ficelé. La clé du film réside dans le renversement de situation où le héros, dont l’honneur est sali dans un premier temps arrive à sauver sa réputation.

mercredi, février 23, 2011

Black Swan

Rarement un film n’aura communiqué une intensité aussi palpable. Celle-ci est renforcée par l’ambiguïté de savoir si les faits rapportés sont réels ou issus de l’imagination du personnage principal. Cette dernière est soumise à différentes sortes de pressions qui sont autant de tortures psychologiques. Elles viennent de sa mère, de son chef de ballet ou encore de ses concurrentes de la troupe de ballet. Cette complexité bien qu’impossible à gérer semble être la clé du succès dans ce métier. Réussir oui mais à quel prix ? La chute elle aussi esquissée dans le film n’est pas non plus belle à voir.

mardi, février 22, 2011

Jewish Connection

L'action se déroule dans les années 1990, mais on a l'impression qu'elle est beaucoup plus ancienne. L'intrigue se base sur le décalage entre une société juive ultra orthodoxe et la réalité du New York de la fin du siècle dernier.
Un jeune adolescent qui ne semble pas très à l'aise dans sa communauté va rechercher une certaine forme de reconnaissance ailleurs et malheureusement dans un milieu à risque. Ce qui est d'ailleurs très frappant est la manière dont il va utiliser ses talents de commercant (que son père bride de manière excessive) pour se faire une place au coeur du traffic.
Bref un pays ou une communauté peu attentive à se jeunesse peut entrainer certains d'entre eux sur des voies très dangeureuses.
L'happy end bien que basée sur des faits réels est rentre en contradiction avec une scénario ne laissant que peu de place à l'espoir

mardi, février 15, 2011

Angèle et Tony

Film à la fois engagé et touchant, plein d'optimisme et de sensibilité, bref une vraie réussite. Différentes thématiques se rencontrent ici de manière très adroite : les difficultés des marins pêcheurs, le deuil d'un père, une difficile réinsertion, les difficultés de grandir sans ses parents. Malgré toutes ces thématiques lourdes et plombantes, le côté positif des deux personnages principaux va réussir à donner le sourire aux spectateurs.

jeudi, février 10, 2011

Poupoupidou

Commençons par le placement de produits. Remercions donc la ville de Mouthe et la région Franche-Comté, Apple et Jean Paul Rouve. Ceci fait le film est assez terne voir paradoxalement bobo parisien. Bref le décollage de l’intrigue est assez long. Celui-ci est légèrement plus intense et intéressant vers les 2/3 de celui-ci avant de retomber inexorablement dans un faux rythme. Enfin, malgré tout l’intérêt des fins ouvertes, dans ce cas comprendre le comment du pourquoi aurait aidé à sauver l’intrigue relativement mal ficelée.

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