mercredi, janvier 27, 2010

Un prophète (festival Telerama)


Véritable claque cinématographique, malgré sa durée ce film paraît relativement court, tellement le réalisateur arrive à captiver son public. Le choix est fait de décrire probablement fidèlement l’univers carcéral au point que ce film a aussi une véritable dimension documentaire. Nous avons donc à la fois un polar, un documentaire et un drame ce qui fait de ce film une véritable pépite cinématographique. Un de meilleurs films français de ce dernières années, à ne manquer sous aucun prétexte.

Vincere (festival Telerama)


La psychiatrie comme moyen d’écarter les opposants au régime. Histoire dramatique d’une femme qui se bat pour que son enfant soit reconnu par son père, problème celui-ci s’appelle Musolini. Nous voyons ici la description de son accession au pouvoir et la manière dont il va écarter sa femme illégitime et son fils. Interprétation poignante d’une femme qui fera tout pour échapper aux griffes d’un système fasciste qui devient de plus en plus la règle. Combat en décalage avec une époque magnifiquement interprété.

dimanche, janvier 24, 2010

Whatever works (festival Telerama)


Comédie très drôle, mais un brin pince sans rire. Elle est basée sur la rencontre de deux caractères très opposés : un intellectuel hypochondriaque et solitaire et une bimbo rutilante. Les interactions entre les différents personnages sont l’essence de ce film et le rende très amusant. A la fin, les tabous, les préjugés vont finir par sauter pour arriver à une sorte de monde idéal où tout le monde assume sa personnalité sans se souffrir de la réaction des autres.
Un formidable message d’espoir qui tend à décrire une société idéale.

samedi, janvier 23, 2010

Les herbes folles (Festival Telerama)


Même si c’est un film surréaliste cela n’empêche pas de s’interroger sur sa réelle pertinence et sur son contenu. Le déroulement du scénario est brouillon et pas sauvé par la mise en image. Que reste donc t’il à ce film ? Pas grand-chose à part peut être la performance de S Azema ou A Dussolier. Même à eux deux ils ne sauvent rien. Bref cela se joue sur une histoire d’appréciation personnelle. Là chacun est seul juge.

vendredi, janvier 22, 2010

Mary et Max (Festival Telerama)


Histoire vraie mais néanmoins fantastique, habillement mise en forme grâce à l’animation assez réussie. C’est donc un moment de poésie très agréable, mais qui met en avant un certain nombre de dysfonctionnement de notre société. Ainsi les problèmes des troubles psychiatriques, de la solitude ou encore de l’alcoolisme sont magnifiquement mis en lumière. Même si l’ambiance féerique domine, on est amené subtilement à s’interroger sur notre société. Une grande réussite.

jeudi, janvier 21, 2010

Inglorious Basterds (Festival Telerama)


L’univers de Tarantino s’affirme de film en film et Inglorius Basters s’inscrit dans cette lignée. On s’inscrit ici clairement dans une fiction, exercice difficile sur une sujet sensible qu’est la seconde guerre mondiale. Mais l’intrigue est remarquablement bien construite ce qui fait que les scènes pouvant paraître violente s’inscrivent très bien dans le déroulement de l’action. Les images sont également remarquables ce qui fait que les quelques longueurs sont anecdotiques.

Un véritable chef d’œuvre porté par M Laurent et B Pitt dans la suite des Kill bill ou boulevard de la mort.

mercredi, janvier 20, 2010

Adieu Gary (festival Telerama)


Délocalisation, désoeuvrement de la jeunesse, trafic de drogue, reinsertion, veuvage, identité nationale et handicap font de ce film une radioscopie sociétale contemporaine. Au-delà de ces aspects à la fois durs et touchant c’est la personnalité de JP Bacri qui éclabousse ce film.
Même si l’accent est mis sur un certain nombre de disfonctionnements de notre société un message d’espoir prédomine. En effet, même désabusés les personnages continuent tant bien que mal à avoir un comportement globalement positif. A défaut d’un message d’espoir c’est une lueur mais si importante.

jeudi, janvier 07, 2010

Tetro

L’image, les plans et plus généralement la réalisation est très soignée. Le décalage entre une image en noir et blanc et l’Argentine contemporaine est aussi très réussi. Mais une image parfaite ne serait rien sans un scénario convaincant. Et, force est de constater qu’il est réussi la compréhension de l’intrigue n’arrivant que très tard dans le film. Les relations familiales et la recherche de ses parents sont un classique mais ici traités de manière originale.

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