lundi, août 30, 2021

un triomphe

 

Deuxième film d’Emmanuel Courcol après le très oubliable cessez le feu.


Film tiré d’une histoire vraie, celle de détenus suédois qui ont monté une pièce de théâtre avec l’aide d’un acteur.


Ici cet acteur c’est Etienne (Kad Merad) qui faute de rôles fait des petits boulots dont celui de s’occuper d’un atelier théâtre en prison. Cette expérience l’a transformé au point de proposer à la directrice de la prison (Marina Hands) de monter une vraie pièce (en attendant Godot) avec les 5 détenus de cet atelier.


Au fil des 6 mois de préparation on va voir les détenus évoluer et se dépasser, Etienne devant lui gérer en plus de la mise en scène beaucoup de problèmes administratifs.



L’enjeu du film sera de savoir si cette troupe de théâtre totalement improbable arrivera à se produire sur scène devant un public, pour l’unique représentation hors de prison.


C’est avant tout une très belle histoire, celle de 5 détenus et d’un acteur qui vont retrouver un peu d’espoir avec ce projet théâtral. Car ce qui réunit ces 5 détenus et cet acteur c’est une sorte de désespoir et un certain manque de perspectives.


Ce qui est aussi intéressant c’est que ces 5 acteurs petit à petit vont finir par créer du collectif, ils vont finir par créer une troupe.


Au delà de çà c’est un film qui pose la question de la place de la culture en prison et de la préparation à la réinsertion des détenus. Une directrice et un acteur vont se battre contre une institution qui prévoit peu de choses pour les détenus, c’est un peu le combat de David contre Goliath et c’est ce qui rend ce film très attachant.

jeudi, août 26, 2021

fragile

 

Emma Benestan nous emmène à Sète à la rencontre d’une jeunesse un peu hétéroclite.


Azz (Yasin Houicha) travaille dans un restaurant de fruits de mer. Il vit avec Jessica (Tiphaine Daviot) la star d’une série policière à succès.

Mais Jessica va tomber amoureuse de Giaccomo (Guillermo Guiz) et quitter Azz. Ce dernier va se rapprocher de Lila (Oulaya Amamra) une de ses amies d’enfances de retour à Sète après une expérience ratée de danseuse à Paris.


Ce film est une très belle histoire d’amour qui casse les milieux sociaux. On est à Sète dans une cité ouvrière du sud de la France qu’Abdelatif Kechiche a déjà dépeint dans Mektoub my love.



C’est aussi un film avec de très jeunes acteurs. Oulaya Amamra a crevé l’écran dans divines, Tiphaine Daviot a été révélée dans le court métrage les bigorneaux et dans des séries TV notamment HP, Guillermo Guiz est un humoriste en devenir et Yasin Houicha est déjà apparu dans Papicha.


Celà donne un film frais, avec une histoire d’amour qui se termine et une autre qui paraissait évidente qui va enfin se concrétiser.


Fragile c’est aussi la fragilité d’un jeune homme Azz. Il a une famille omniprésente avec qui il va devoir vivre. Une ex petite amie qui la vite remplacé et cette amie d’enfance qui va lui apprendre à danser pour se rapprocher de lui. Si vous ajoutez ses amis ingérables, Azz va devoir se reconstruire dans un environnement qu’il aura du mal à maîtriser, montrant ainsi des signes de fragilité.


C’est aussi la fragilité d’un homme et c’est en çà le film est frais et novateur.

mercredi, août 25, 2021

playlist

 


Avec une photo atypique
#Playlist est à la fois pop et féministe

mardi, août 24, 2021

France

 


Le nouveau film du très atypique Bruno Dumont le réalisateur de Jeanne ou encore Jeannette l’enfance de Jeanne d’arc. Un film qui est repartit bredouille du festival de Cannes cet été où il était en compétition officielle .


France c’est France de meurs (Lea Seydoux) une journaliste spécialiste des questions internationale qui a un talent certain pour se mettre en scène sur le terrain. Elle est aidée par sa productrice sans scrupules, Lou (Blanche Gardin)


C’est un film qui épingle le journalisme spectacle. On voit comment par d’habiles montages elle détourne la réalité pour se mettre en scène.


Mais victime de son succès et de sa notoriété elle va arrêter l’antenne et même là son image va la rattraper.


C’est un film avec un message fort, celui du journalisme spectacle. La chaîne de télévision où travaille France c’est I et on ne peut pas s’empêcher de penser à i télé une chaîne d’information qui en devenant c news a pris ce virage de l’info spectacle en confiant son antenne à de nombreux polémistes.


Ce qui est un peu gênant c’est que tout semble artificiel et cela crée une certaine distance avec le spectateur. On a du mal à s’identifier à ces personnages tellement ils sonnent faux. Léa Seydoux, Blanche Gardin ou encore Benjamin Biolay interprète remarquablement ces personnages totalement hors sol où la célébrité et l’apparence l’emportent largement sur le journalisme.


Tout comme dans ces précédents films Bruno Dumont crée un malaise peut être pour nous faire mieux réfléchir à notre manière de consommer l’information.

mardi, août 17, 2021

kaammelot premier volet

 


Maniant à merveille le second degré
#Kaamelottpremiervolet se base sur un scénario efficace

bac nord

 


Un film de Cedric Jimenez présenté à Cannes cet été


On est dans les quartiers nord de Marseille, Greg Antoine et Yass ( Gilles Lelouche, François Civil et Karim Leklou) forment un équipage de la brigade anti criminalité. Ils prennent parfois des risques inconsidérés pour effectuer de petites prises de stupéfiants. Mais ce que veut leur hiérarchie c’est du chiffre et pour cela ils se concentrent sur les petits délits. Mais un jour cette même hiérarchie va vouloir frapper fort et démanteler un réseau de drogue. Pour cela cet équipage va devoir se mettre hors la loi et en payer les conséquences.


Avant de raconter une histoire vraie, ce film est un très bon film d’action. On est souvent scotché à son fauteuil. Beaucoup d’intensité beaucoup de rythme.


Autre point fort du film ce sont ses personnages tous aussi attachants les uns que les autres. S’ils font ce métier c’est pour combattre le crime. Et ne pas pouvoir rentrer dans certaines cités va provoquer chez cet équipage des frustrations bien compréhensibles.


Et puis en creux on a cette critique de cette politique du chiffre qui a cours dans la police nationale. On a aussi ces ordres données de manière orale sans trace écrite et sans moyens pour les exécuter.

Ce fonctionnement de la police ne permet pas d’apporter des réponses aux problèmes de drogues dans le banlieues et l’actualité récente l’a bien mis en exergue.


Un excellent film qui mêle à merveille action, divertissement et politique.

jeudi, août 12, 2021

rouge

 


Entre thriller et documentaire
#rouge interroge sur le difficile équilibre entre santé et sauvegarde des emplois

mercredi, août 11, 2021

passion simple

 


Très cru sur la forme
#passionsimple place l'amour au niveau de l'addiction

lundi, août 09, 2021

le soupir des vagues

 


Entre poésie et science fiction #lesoupirdesvagues est aussi teinté de géopolitique

de bas étage

 


Thriller efficace
#debasetage est aussi l'histoire d'un homme tiraillé par deux femmes

mercredi, août 04, 2021

OSS 117 alerte rouge en Afrique noire

 


Le nouvel opus des aventures d’Hubert Bonnisseur de la Bath signé Nicolas Bedos et film de cloture du dernier festival de Cannes


Hubert (Jean Dujardin) va laisser la main à OSS 1001 (Pierre Niney) qui doit partir effectuer une mission en Afrique. Mais OSS 1001 est porté disparu. OSS 117 va donc aller à sa recherche et essayer d’empêcher un coup d’État.


Même si le réalisateur à changer Michel Hazanavizius étant remplacé par Nicolas Bedos on garde le même scénariste Jean Fancois Hallin qui connu ses heures de gloires aux guignoles de l’info.

Ce film regorge de clichés sur la France Afrique au moment de l’élection de François Mitterrand.


Mais ce n’est pas là l’essentiel, on est toujours dans l’absurde, dans le grotesque ceci étant renforcé par un personnage de OSS 1001 qui est l’exact opposé de OSS 117.


C’est enfin un film d’action assez simple mais efficace avec beaucoup de rebondissements qui donnent du rythme au film.


Un film avec déjà 1400 000 un vrai succès au box office surement parce qu’on peut s’identifier facilement au côté franchouillard de OSS 177. Mais ce dernier n’oublie pas d’être moderne les premières scènes du film qui font référence au mouvement me too en sont la preuve.


Un film à prendre au 2eme ou 3eme degré, qu’il faut prendre pour un bon divertissement et pour rien d’autre, qui tient plus à mon sens au talent de Jean Francois Hallein que de Nicolas Bedos.

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