jeudi, janvier 31, 2008

Les climats (Festival Télérama)


Le scénario est une définition de la bêtise humaine ou encore du mot borné, voir aveugle. A part passer une heure et demi de son temps devant un dictionnaire, ce film ne présente d'intérêt que par ses images. C'est déjà bien, mais pas forcément suffisant pour ne pas se lasser relativement rapidement devant un film qui ne se distingue pas par son originalité.

Paranoid park (festival Télérama)


Portland, pas forcément la ville où il fait bon grandir. Un homme retrouvé mort et dont on ne sait pas forcément si c'est un meurtre. Deux sujets qui se rejoignent brièvement pour faire un film. On reste donc dans le flou entre polar et chronique de la vie adolescente. Bref cette réalisation reflète assez bien cet âge trouble de la vie.
Bref bien malin la personne qui aura un avis sur ce film assez insipide.

mercredi, janvier 30, 2008

Persepolis (festival Télérama)


Le dessin en noir et blanc et aux lignes sobres en fait un film efficace et très agréable à voir.

Au delà de la forme, le fond nous plonge dans l'histoire récente de l'Iran, pays qui a toujours pesé dans l'histoire du proche orient. Un passage en occident nous permet de comparer les deux univers avec leurs ressemblances et leurs différences. Cette plongée dans l'évolution du quotidien des iraniens est captivante.

Le personnage de Marjane est vraiment très bien pensé et plus elle grandit plus elle devient attachante.

La grande qualité de ce film est d'expliquer clairement une situation complexe, aidé en celà par un graphisme très dépouillé mais très efficace.

Jesus Camp (festival Télérama)



La problématique est simple :les musulmans extrémistes embrigadent leurs enfants dans des camps, pourquoi les chrétiens ne feraient pas la même chose?

Le problème c'est que dans un cas on se trouve en Afghanistan et dans l'autre aux USA, pays qui se veut démocratique.

Le documentaire fait froid dans le dos et montre les limites de la protection des mineurs face à cette dérive évangéliste que l'on pourrait qualifier de sectaire.

Bref on comprend beaucoup de choses sur une réalité outre atlantique, dont on parle peu dans les médias traditionnels.

Boulevard de la mort (festival Télérama)


L'Amérique décrite par Tarantino est vraiment celle qu'on aime. Celle des grands espaces, des paysages magnifiques et des petites villes assez typée.

Au delà du décor le scénario et la mise en scène sont vraiment barrés ce qui fait que l'on ne s'ennuie jamais.

A noter un réalisation très réussie qui joue sur des vrais faux sauts de pellicule ce qui rend certaines transitions assez drôles.

Mention spéciale aux plans de pieds très reussis et à la chanson du générique de fin chantée par Kate Nash.

vendredi, janvier 25, 2008

Les promesses de l'ombre (festival Télérama)

Une chose est sûre la violence dans ce film est souvent insoutenable. Mais pouvait on traiter de la mafia russe en en faisant l'économie? Pas sûr. Bref comme souvent là où l'injustice, la violence gratuite, le crime régne, on voit souvent apparaîte son contraire, incarné ici par une rayonnanteNaomi Watts. Un film plutôt bien construit principalement sur cet antagonisme et bien servi notamment par Vincent Cassel, très bon dans son rôle de fils à papa un peu demeuré. La description de la complexité des relations familliales, quelles qu'elles soient est aussi un point fort de ce film. Bref, c'est souvent là où on attend pas à croiser d'Humanité quelle nous explose au visage.

jeudi, janvier 24, 2008

4 mois 3 semaines et 2 jours (festival Télérama)

1987, il y n'y a que 20 ans, j'avais 8 ans et le rideau de fer n'était pas encore tombé. Au delà du sujet ce film nous donne une sacrée leçon d'Histoire.
Le contexte est donc important mais le thème abordé prend le dessus. En effet, les conséquences d'un avortement clandestin sont dramatiques. Au delà de la principale concernée, son amie va en payer le prix fort. Malgré celà la solidarité entre les deux personnages principales fait ressortir le meilleur de l'Humanité, valeur qui n'a de cesse d'être battue en brèche tout au long du film.

vendredi, janvier 18, 2008

Into the wild


Malgré une longeur quasi historique ce film sous forme de flashback permanent réussit à garder un rythme certain, marqué par les changements de scènes et de décors. Les images superbes de l'Amérique sauvage contribuent à nous garder ébaillis.
Au delà de tous ces aspects très brillants, mais néanmoins techniques, ce film nous oblige à réfléchir à notre mode de vie qui apparaît finallement tellement artificiel et matériel. Au delà d'une certaine critique de la société de consommation, on arrive à se demander pourquoi faire des études, pourquoi décrocher un super boulot qui va finir par détruire son mariage et enfin pourquoi être attaché à la possession de biens matériels toujours plus nombreux? On ressort donc de la séance avec plus de questions que de réponses.

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