jeudi, avril 27, 2023

quand tu seras grand

 

Nouveau film d’Andrea Bescond et Eric Metayer qui avaient signé un film très fort sur l’inceste en 2018 les chatouilles.


Yannick (Vincent Macaigne) est aide soignant dans une maison de retraite. Avec ses collègues ils font énormément d’heures supplémentaires pour palier le sous effectif chronique. Quand l’école voisine viendra partager le réfectoire avec eux çelà sera une source de tension supplémentaire.


Le projet mis en avant de mixité générationnel est le coeur du film. Les résidents (dont 60 % d’entre eux ne reçoivent jamais de visites) auront de la compagnie et les enfants apprendront auprès de leurs ainés.


Mais ce film est aussi une vision très crue et très réaliste sur la vie dans les maisons de retraite. Le double point de vue est remarquable. Du point de vue des soignants le travail est physique, demande énormément d’attention et d’investissement humain. En çà la scène où une soignante s’endort au milieu d’une réunion d’équipe dénonce leurs conditions de travail très difficile et pas reconnues.

Du point de vue des résidents, on y voit beaucoup de solitude, de l’amour aussi mais surtout la maladie et la mort. Et en çà le film ne cherche pas à romancer la réalité. Comme les chatouilles était un film coup de poing sur l’inceste quand tu seras grand alerte sur la fin de vie se déroulant souvent dans des conditions indignes.

mercredi, avril 26, 2023

burning days

Nouveau film d’Andrea Bescond et Eric Metayer qui avaient signé un film très fort sur l’inceste en 2018 les chatouilles.


Yannick (Vincent Macaigne) est aide soignant dans une maison de retraite. Avec ses collègues ils font énormément d’heures supplémentaires pour palier le sous effectif chronique. Quand l’école voisine viendra partager le réfectoire avec eux çelà sera une source de tension supplémentaire.


Le projet mis en avant de mixité générationnel est le coeur du film. Les résidents (dont 60 % d’entre eux ne reçoivent jamais de visites) auront de la compagnie et les enfants apprendront auprès de leurs ainés.


Mais ce film est aussi une vision très crue et très réaliste sur la vie dans les maisons de retraite. Le double point de vue est remarquable. Du point de vue des soignants le travail est physique, demande énormément d’attention et d’investissement humain. En çà la scène où une soignante s’endort au milieu d’une réunion d’équipe dénonce leurs conditions de travail très difficile et pas reconnues.

Du point de vue des résidents, on y voit beaucoup de solitude, de l’amour aussi mais surtout la maladie et la mort. Et en çà le film ne cherche pas à romancer la réalité. Comme les chatouilles était un film coup de poing sur l’inceste quand tu seras grand alerte sur la fin de vie se déroulant souvent dans des conditions indignes.


 

lundi, avril 24, 2023

avant l'effondrement

Premier film d’Alice Zeniter et Benoit Volnais.


Tristan (Niels Schneider) travaille est le directeur de campagne de Naima (Myriem Akheddiou). Mais tout va basculer dans sa vie quand dans une enveloppe anonyme il va recevoir un test de grossesse positif.


Ce film est avant tout une description du chaos de la vie de Tristan. Sa mère est morte jeune son père est sur le point de mourir, va t’il aussi mourir jeune ? Il enchaîne les relations amoureuses ne sachant pas très bien où il va dans la vie ? A cela s’ajoute les affres d’une campagne politique et un été caniculaire.


Et ce film c’est surtout de belles histoires d’amitiés. Tristan vit en colocation avec Fanny (Ariane Labed) qui fera tout pour l’aider à retrouver la jeune femme qui lui a envoyé ce test. Une amitié inconditionnelle. Tristan est aussi ami avec Pablo (Souheila Yacoub) son ex copine dont il est resté très proche.


Enfin dans ce chaos émergent des questions politiques et de société. Celui du réchauffement climatique, celui de l’avenir des jeunes dans des petites villes (à travers le personnage d’Anna (Ana Blagojevic) restée dans sa petite ville contrairement à Tristan) et puis la question agricole à travers ce passage dans une ferme pratiquant la permaculture dans laquelle vit Pablo.


 

jeudi, avril 20, 2023

sur ladamant


 

mercredi, avril 19, 2023

mardi, avril 18, 2023

dimanche, avril 16, 2023

jeudi, avril 13, 2023

le prix du passage

 

Un film de Thierry Binisti


Natacha (Alice Isaaz) est une jeune mère qui élève seul son enfant. Elle a du mal à joindre les deux bouts et est sur le point de perdre son emploi. Elle va alors rencontrer Walid (Adam Bessa) un migrant qui rêve de passer en Angleterre. Walid payera Natacha pour prendre une douche chez elle avant que cette dernière ne lui propose de faire passer des migrants en Angleterre.


Ce film fait se rencontrer deux drames. Celui d’une mère de famille qui n’arrive pas à joindre les deux bouts. Et celui de migrants pourchassés par la police et des passeurs. En çà ce film rappelle un peu les films de Ken Loach.


Natacha fera preuve d’un pragmatique hors du commun. Elle commence par monnayer le rechargement d’un portable, puis une douche pour finir par faire passer des migrants en Angleterre. Ce qui est révoltant c’est qu’elle même en situation de précarité elle va exploiter des personnes encore plus précaires qu’elle.


Néanmoins la relation entre Natacha et Walid apporte une dose d’humanité dans la violence du monde économique et du monde des passeurs qui sont ici décrits sans concessions.


C’est cette chaleur humaine, cette entraide entre ces deux personnages qui rend ce film attendrissant.


mercredi, avril 12, 2023

les Complices

 

3eme film de Cecilia Rouaud


Max (Francois Damiens) est un tueur à gage. Mais depuis peu il s’évanouit à la vue du sang. C’est quand il va envisager de se reconvertir dans l’immobilier qu’il va être pourchassé à son tour par des tueurs à gage. Il va alors entraîner malgré eux ses voisins Karim et Stéphanie (William Leghbil et Laura Felpin) dans ses galères.


C’est un film avant tout absurde avec un tueur à gage qui s’évanouit à la vue du sang (comme la réalisatrice du film dans la vraie vie), Karim qui est d’une gentillesse à la limite de la crédulité et Stéphanie qui ne rêve que de chambres d’hôtes dans le sud de la France.


Le scénario est bien construit, chaque petit détail va avoir à un moment son importance et quelques rebondissements vont rythmer ce polar atypique.


C’est enfin un film d’amour. Le couple que forme Karim et Stéphanie est fusionnel. A la question de savoir quel est son rêve Karim va répondre qu’il vit déjà avec. Ce côté mièvre fait du bien et se veut une note d’optimisme dans le monde cruel des tueurs à gage ou de l’immobilier. Et puis on va voir l’évolution du personnage de Max qui va s’humaniser au contact de ce couple.


Un film absurde et tendre les complices de Cecilia Rouaud

lundi, avril 10, 2023

c'est mon homme

 


Premier long métrage de Guillaume Bureau.


Julie Delaunay (Leila Bekhti) reconnaît dans le journal son mari (Karim Leklou) porté disparu lors de la 1ere guerre mondiale. Mais ce dernier est amnésique. Il ne peut pas dire qui il est. Cà sera d’autant plus problématique quand Rose Marie Brunet (Louis Bourgoin) reconnaîtra elle aussi son mari disparu. S’en suivra alors une lutte entre les deux femmes, pour cet homme qui ne se souvient de rien.


Ce film rappelle la place d’une autre ou encore au revoir la haut dans l’évocation des drames de la première guerre mondiale. Drame pour les combattants revenus du combat dans un état psychologique terrible. Mais aussi drame pour les familles, ici deux épouses et un frère. Faut il faire son deuil ? Faut il croire à un hypothétique retour ?


L’autre aspect du film montre cette France d’après guerre. Julie Delaunay a repris la boutique de photographie de son frère disparu. Rose Marie elle poursuit une carrière de chanteuse dans des cabarets.


On ne sent pas d’animosité entre les deux femmes. Celà peut s’expliquer par l’amour sincère qu’elles ont pour leur mari et par les épreuves qu’elles ont traversées. Mais cette absence d’animosité donne un film assez plat et fataliste.

mercredi, avril 05, 2023

l'établi

 


Un film de Mathias Gokalp qui s’intéresse à ses intellectuels qui dans les années 1970 travaillaient comme ouvrier pour préparer la révolution. Ils étaient appelés les établis.


Robert (Sawann Arlaud) est normalien, agrégé de philosophie, promis à une belle carrière universitaire. Pour autant il se fait engager à l’usine Citroën, son objectif est de faire passer ses idées révolutionnaires auprès de ses collègues. L’établi est l’adaptation du roman de de Robert Linhart.


Le décalage entre cet universitaire et son nouveau milieu professionnel est saisissant. On le surnommera la momie car ses mains ne supportent pas le travail manuel.


Le travail répétitif qui détruit la santé des ouvriers est particulièrement bien documenté.


Au delà de çà ce film est une véritable chronique d’une lutte sociale, celle d’ouvriers qui vont refuser de travailler 45 minutes de plus chaque jour pour rembourser ce qu’ils avaient obtenus en mai 1968. On y voit les jeux de pouvoirs des contremaîtres et du directeur (Denis Podalydes) pour contrer l’organisation de la gréve.


Mais ce qui est d’autant plus révoltant c’est que la direction va utiliser la précarité de travailleurs migrants, italiens et maghrébins notamment pour faire mater le mouvement social.



Un film historique social, mais d’une certaine manière toujours d’actualité.



the Lost king

Le nouveau film du réalisateur anglais Stephen Frears.


Philippa (Sally Hawkings) voit sa vie tourner en rond. Elle est entrain de divorcer et n’a pas eu de promotion. Après avoir vu une pièce de théâtre elle va alors être prise d’une véritable passion pour le roi Richard III dont elle voudra retrouver la dépouille.


Le personnage de Philippa est plus que singulier. Il mélange un certain nombre de caractéristiques étonnantes. D’abord une abnégation incroyable, elle va passer outre de nombreux refus et de nombreux obstacles. On aura aussi une dimension plus paranormale avec ce personnage de Richard III qu’elle est seule à voir. C’est du paranormal assez rationnel que l’on peut mettre sur le dos de sa maladie chronique.

Et puis enfin il y enfin cette dose de ressenti qui défie toutes les lois de la logique.


L’autre aspect du film est historique, comment Richard III a t’il pu être à ce point discrédité. Et en çà on peut citer Robert Brasillach qui disait que l’histoire était écrite par les vainqueurs. Ce qui est assez fou c’est de voir comment une simple passionnée sans formation historique va faire avancer la recherche historique. Et en çà l’université de Leicester sort assez égratignée de ce film.


On aura enfin une tendresse particulière pour ces associations des amis de Richard III, organisations tout aussi baroques que sympathiques alimentant les discussions dans les pubs.



 

dimanche, avril 02, 2023

Les trois mousquetaires d'artagnan

 

1er volet de la nouvelle super production francaise (72 millions d’euros) signée Martin Bourboulon


D’artagnan (François Civil) arrive à Paris où il veut intégrer le corps des mousquetaires. Très rapidement il aura maille à partir avec Athos (Vincent Cassel) Porthos (Pio Marmai) et Aramis (Romain Duris) Mais rapidement ils devront combattre les plans du cardinal de Richelieu (Eric Ruf) et sauver la reine et le roi (Vincent Cassel et Vicky Krieps)


L’adaptation du roman d’Alexandre Dumas est assez sobre. Les scénaristes Matthieu Delaporte et Alexandre de la Pattelière n’ont pas pris beaucoup de libertés. Celà donne un film assez convenu.


Les scènes d’actions sont à mon sens le point faible du film. La manière dont elles sont filmées ont tendance à donner le mal de mer. Mais elles sont assez rare, le film mettant l’accent sur le complot.


Néanmoins les personnages de Dartagnan et de Constance (Lyna Khoudri) dégagent beaucoup d’empathie. Ils tranchent soient avec des personnages torturés soit manipulateurs. Milady (Eva Green) sûrement le personnage de ce complot le plus réussi le plus fourbe et tant mieux puisque ce sera autour de son personnage que s’articulera le second volet de la série.


Enfin le « A suivre » final emprunte aux codes de la série, cette construction en 2 parties étant peut être l’élément le plus novateur du film.

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