jeudi, mars 28, 2024

mercredi, mars 27, 2024

lundi, mars 25, 2024

jeudi, mars 21, 2024

bis repetita

 


Premier long métrage d’Emilie Noblet.


Delphine (Louise Bourgoin) est enseignante de lettres classiques dans un lycée. Elle a peu d’élèves et achète la paix en classe en leur mettant de bonnes notes. Mais tout va changer quand sa classe va devoir représenter la France à un concours international de latin. Delphine sera alors accompagné à Naples de Rodolphe (Xavier Lacaille) le neveu de la proviseure se son lycée (Noemie Lvovsky) et doctorant en latin.


C’est un film qui élève au rang d’art la tricherie et la flemmardise. La manière dont Delphine va se construire un personnage d’enseignante dynamique et investie est plus que drôle.

Cette tricherie va continuer lors du concours de latin où tous les moyens seront bons pour obtenir les sujets en avance pour que Delphine puisse aider ses élèves.


Ce film repose également sur des ressorts comiques assez ingénieux dont celui ci (son). Cette reprise de Celine Dion en latin. Rodolphe ayant eu l’idée de faire des reprises des plus grands succès de la variété en latin.


Beaucoup d’inventivité, de dynamisme, d’amour aussi. Xavier Lacaille après avoir été révélé dans le série Parlement (Emilie Noblet) confirme son talent d’acteur.


Enfin un film qui n’oublie pas d’égratigner le système éducatif et universitaire. Bis répétita a beau être une agréable farce, il n’est pas totalement abstrait et déconnecté de la réalité.


mercredi, mars 20, 2024

hors saison

 

Stephane Brizé revient à la comédie romantique après avoir réalisé quelques drames sociaux.


Mathieu (Guillaume Canet) est un acteur qui vient d’abandonner la première pièce de théâtre dans laquelle il devait jouer. Il se retrouve en thalasso loin de tout. C’est alors que son ex compagne Alice (Alba Rohrwacher) va reprendre contact avec lui.


La première demi heure du film plante le décor. Un acteur fatigué, usé, réfugié dans un centre de thalasso thérapie. Mais il s’ennuie. On finit par découvrir qu’il est parti des répétitions d’une pièce de théatre sur un coup de tête.


Puis vient la rencontre avec Alice qui a entendu parler de sa présence dans la région. Et c’est à ce moment là que commence la psychothérapie d’Alice. Elle se souvient de sa rupture avec Mathieu, rupture dont elle ne s’est pas totalement remise.


Les deux personnages semblent hors du temps hors de leur époque hors du monde réel incarné par le mari et la fille d’Alice.


Le scénario est lui cousu de fil blanc. Mathieu enrage en lisant des scénarios de film dont au tout début on a compris l’issue, c’est exactement le cas pour ce film. On peut faire une analogie entre l’histoire d’Alice et celle de cette vieille dame qui s’est mariée et fait des enfants par devoir et qui vit une belle histoire d’amour au crépuscule de sa vie. Mais cette histoire semble anecdotique dans la mélancolie qui traverse ce film.

lundi, mars 18, 2024

heureux gagnants

 


Une comédie à sketchs écrite et réalisée par Maxime Govare et Romain Choay.


4 histoires de gagnants au loto dont la vie bascule. Un couple qui n’a que quelques minutes pour réclamer son gain, une jeune femme qui va se méfier d’un prétendant, 1 terroriste qui va hésiter à appuyer sur le détonateur et des personnels d’un Epadh victimes d’une malédiction. Avec au casting, Audrey Lamy, Fabrice Eboué, Anouck Grimbert ou encore Pauline Clement.


Le scénario est un peu rêche. On craint vraiment le pire quand les clichés sur les terroristes s’accumulent. Ajouter à cela un travail de script assez léger. On est donc sur une comédie assez poussive.

Seul la troisième histoire est plutôt bien construite. Une aide soignante ne voulant pas voler un ticket gagnant à un de ses pensionnaire tout juste décédé fonctionne à peu près. Cette malédiction va amener cette comédie presque dans un film de genre.


Pourtant le sujet est intéressant. Comment notre vie bascule après avoir gagner au loto. On a des personnages assez modestes mais qui se battent pour s’en sortir mais qui ne sont pas du tout préparer à la vie qui les attend.


Un film avec beaucoup de potentiel qui frise avec la faute de goût et qui est le plus souvent bancal.

mercredi, mars 13, 2024

la nouvelle femme

 

Le nouveau film de Léa Todorov.


Lili D’alengy (Leila Bekti) est une star du music hall dans le Paris du début du Xxeme siècle. A la mort de sa mère sa famille lui restitue sa fille Tina (Rafaelle Sonneville Caby) qui est neuro atypique. Elle va alors rejoindre Rome dans l’espoir de la confier à un foyer géré par Maria Montessori (Jasmine Trinca).


La grande performance du film est d’avoir pu faire tourner des enfants neuro atypiques. La grande évolution est que ces enfants n’étaient plus considérés comme des malades mentaux mais des enfants à besoins éducatifs particuliers. Le rôle de la musique, des sens et de l’attention dans les apprentissages a été révélés par Maria Montessori notamment pour ceux que l’on appelait communément les idiots.


Le destin de Maria Montessori est celui d’une femme qui n’était pas considéré comme médecin à part entière mais comme la collaboratrice du directeur de l’institut. Le film raconte également l’émancipation d’une femme brillante. Et pour ce faire elle va être aidée par Lili D’Alengy qui maitrise tous les codes du monde du début du Xxeme siècle. Celà montre que tout brillant chercheur que l’on soit si on a pas l’argent et le pouvoir les découvertes sont bien peu de choses.

dans la peau de blanche houellebecq

 

10 ans après l’enlèvement de Michel Houellebeq, Guillaume Nicloux signe dans la peau de Blanche Houellebeq.


Michel Houellebeq est sur le point de partir en Guadeloupe pour dédicacer des livres. Sur place une surprise l’attend il assistera à un concours de sosies de Michel Houllebeq dont la présidente du jury sera Blanche Gardin.



Ce film est foutraque. C’est une sorte de chaos sans nom. Mais force est de constater que les choses fonctionnent plutôt bien.


La virée de Michel Houellebeq et de ses amis en Guadeloupe est teintée d’une certaine forme d’arrogance, limousine, hôtel de luxe. Son ami et garde du corps est assez opaque voir antipathique.


Mais ce film interroge sur l’histoire de la Guadeloupe et son intégration à la France. Et c’est çà qui sauve ce film qui aurait pu apparaitre comme totalement nombriliste. On y parle du chlordécone, de l’usage du créole et de l’esclavage qui a privé les populations locales de leurs biens.


Si on passe sur la forme assez indigeste est foutraque dans la peau de Blanche Houellebeq est loin d’être inintéressant.

lundi, mars 11, 2024

comme un fils

 


Un film de Nicolas Boukhrief


Jacques Romand (Vincent Lindon) vide son casier de la salle des profs. Il se retrouve chez lui, préparant la vente de sa maison. Un soir dans une épicerie il va tomber sur Victor (Stefan Virgil Stoica) un enfant qui va changer sa vie.


Ce film interroge sur le sort d’enfants qui ne sont pas pris en charge par le système éducatif et qui sont contraint de voler pour subvenir aux besoins de leur famille. On y voit la limite de la prise en charge institutionnelle et tout le travail du secteur associatif incarné par Harmel (Karole Rocher). Tout l’enjeu du film sera de savoir comment offrir une éducation à ces jeunes déscolarisés et en danger dans leur famille.


L’autre question plus diffuse sera de savoir quel sens à le métier d’enseignant. Jacques est désabusé et à jeté l’éponge suite à un incident survenu sur son lieu de travail. Cette scène d’un repas entre enseignant en dit long sur leur désarroi. Mais c’est au contact de Victor qu’il retrouvera du sens à son métier. C’est dans cette association qu’il retrouvera le gout d’enseigner. Certes scolariser, apprendre à lire et à écrire à des jeunes qui ne connaissant pas le français est un défi, mais un défi que Jacques est prêt à relevé dans un environnement qui donne du sens à son métier d’enseignant.

jeudi, mars 07, 2024

la vie de ma mère

 

Le premier film écrit et réalisé par Julien Carpentier.


Pierre (Willian Leghbil) est le patron d’une petite boutique de fleurs. Il doit signer un contrat très important. Mais sa grand-mère l’appelle, sa mère Judith (Agnès Jaoui) s’est échappée de la clinique psychiatrique dans laquelle elle vit. Il va alors devoir tout mettre de côté pour accompagner sa mère.





C’est un film hyper émouvant sur une relation mère fils dans laquelle Pierre doit assurer la curatelle de sa mère. Il a du prendre la décision de la faire admettre dans cette clinique pour son bien. Mais paradoxalement il va tout faire pour passer une journée avec sa mère qu’il n’a pas vu depuis longtemps. Leur temps ensemble est compté ils n’ont qu’une journée c’est ce qui va apporter de l’intensité à ce duo, à cette relation mère fils.


C’est également un film qui montre tout le désarroi des aidants. Un film presque documentaire. Pierre est épuisé de devoir faire attention en permanence à tous les actes de sa mère. Pierre se sent coupable mais est aussi très lucide sur le fait qu’il ne puisse pas s’en occuper seul. Pierre est tiraillé entre la culpabilité et l’amour pour sa mère.


W Leghbil et A Jaoui forment un duo assez remarquable.

mercredi, mars 06, 2024

HLM pussy

 

Premier film écrit et réalisé par Nora El Hourch


Zineb,  Djeneba et Amina (Salma Takadline, Medina Diarra et Leah Aubert) sont trois collégiennes. Elles n’ont pas peur de tenir tête aux garçons qui peuvent se montrer très insistants avec elles. Mais un soir, Zineb va subir une agression sexuelle de la part du meilleur ami de son frères. Amina va alors tout faire pour qu’il paye son acte.



C’est avant tout un film utile. Il montre une agression sexuelle à savoir un baisé forcé. Il montre aussi qu’il est difficile d’avoir une preuve et que le rapport de force entre la victime et son agresseur est inégal.


En çà ce film a un côté pédagogique très intéressant et çà va de paire avec une tension assez forte.



C’est également un film qui montre tout le poids des réseaux sociaux qui sont un danger mais aussi une arme.


L’interprétation des trois jeunes actrices est remarquable surtout dans ce film traitant d’un sujet difficile.


On pourrait tomber dans le cliché des violences sexuelles dans les banlieues mais le film n’est pas stigmatisant en montrant que ce phénomène touche toutes les couches de la société.



C’est enfin un message d’espoir, le message d’une génération qui ne veut plus subir, qui va trouver des moyens pour inverser le rapport de force.

lundi, mars 04, 2024

dune 2

 

Le second volet du film de Denis Villeneuve.


Paul Atreide (Thimothe Chalamet) est dans le désert. Il prépare la reconquête d’Arrakis. Pour cela il va devoir tisser des liens avec les Fremen. Il va ainsi gagner leur confiance pour ensuite les mener à la victoire. Dans cette quête il sera accompagné de Chani (Zendaya) dont il va tomber amoureux.



Comme dans le premier volet, les images et les effets spéciaux sont de grande qualité. On ressent toute l’aridité d’Arrakis. Les images de synthèse sont incroyablement réalistes et se fondent avec le décor naturel du désert de Jordanie.


Ce second volet est aussi très politique. Un peuple opprimé qui va devoir se révolter pour pouvoir vivre en paix sur sa planète. Comment fédérer les forces en utilisant des croyances qui sont différentes d’un peuple à l’autre. On a toute une complexité dont va devoir se défaire Paul Atreide.


Le film est également très actuel avec un conflit pour le contrôle de ressources naturelles. Un régime autoritaire essaie de garder le contrôle de ses ressources en élimant son dirigeant après les premières victoires de la résistance. Une adaptation d’un roman de 1965 qui résonne terriblement dans l’actualité.

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