vendredi, avril 30, 2010

Mammuth


Film à contre-pied par rapport à l’attente très grolandaise qu’il a suscité. L’humour n’est pas ici prédominant au contraire. La dimension sociale et humaniste est ici remarquable. La thématique de la retraite pour des personnes ayant enchaîné des travaux peux valorisant et difficile est formidablement mise en avant. On n’atteint pas forcément la dimension dramatique d’un film de Ken Loach, mais il est indéniable que ce film est engagé. Bref il est agréable de revenir les deux pieds sur terre, au contact de la vraie France.

mercredi, avril 14, 2010

Les invités de mon père

C'est un peu le stéréotype du film bien pensant, mettant en scène une famille bourgeoise parisienne. Un film donc à priori pas forcément grand public. Le comble de l'énervement réside dans le personnage de la petite fille, militante contre l'expulsion des sans papiers. Bien sûr cette cause mérite d'être défendue, mais la manière dont elle est présentée tendrait à donner le résultat inverse.
Car ce qui est énervant, c'est qu'à la moindre difficulté, les réflexes protectionnistes et petit bourgeois ressortent, le prix étant payé par les gens ayant besoin d'aide... Deux points positifs néanmoins de cette remise en question, la naissance du personnage joué par K Viard qui semble découvrir la vie et le fait qu'il plane tout au long du film une sorte d'incertitudes et de non dits qui donnent un petit intérêt à la réalisation.

mardi, avril 13, 2010

La rafle

Un film destiné à perpétuer le devoir de mémoire n’est que difficilement critiquable car l’objectif du film dépasse largement la forme. Au-delà de ce préambule nécessaire la rafle n’a pas la dimension poétique que pouvait avoir la vie est belle. La faute peut être aux étoiles du cinéma français comme Jean Réno et Gad Elmaleh qui n’apporte aucune plus value par rapport à d’autres acteurs tellement la description du fait historique est prédominante. Un film plus utile qu’original donc pour résumer.

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