jeudi, décembre 29, 2022

choeur de rockeurs

 

Un film de Ida Techer et Luc Bricaut


Alex (Mathilde Seigner) joue dans un groupe de rock et a du mal à trouver des cachets. Pour gagner un peu d’argent elle accepte de s’occuper d’une chorale de retraités que personne n’arrive à diriger. Elle va alors changer le répertoire plutôt traditionnel en un répertoire rock à l’insu de la mairie pour essayer de redonner un peu de joie de vivre aux membres de la chorale.


C’est un film sur des nostalgies. Nostalgie d’une jeunesse où les membres de la chorale écoutaient du rock et nostalgie d’une époque où Alex trouvait des concerts assez facilement. Ces personnages ne vont pas accepter que les temps ont changé ce qui rend l’atmosphère du film assez pesante.


Et puis la musique va venir comme une sorte de thérapie. En pouvant assouvir leur passion, Alex et les membres de la chorale vont retrouver une certaine joie de vivre même si cela prend certainement trop de temps.


Un film qui casse aussi ce préjugé qu voudrait qu’après un certain âge on ne s’intéresse plus qu’à un répertoire de patrimoine.

Film tiré d’une histoire vraie qui finalement se termine sur une bonne note, mais le gros bémol étant cette atmosphère plus que pesante et nostalgique qui plombe une bonne partie du film.


mercredi, décembre 28, 2022

la passagere

 

Premier film d’Heloise Pelloquet


Chiara (Cecile de France) est marin pécheur avec son mari Antoine (Grégoire Monsaingeon). Ils accueillent Maxence (Félix Lefebvre) un stagiaire. Au fil du temps Chiara et Maxence vont se rapprocher pour au final avoir une liaison. Vivant sur une petite île cette liaison va vite être découverte.


Ce qui est fort dans ce film c’est la fatalité de cette relation amoureuse. Les deux amants vont être irrémédiablement attirés l’un par l’autre. Ils vont tenter de ne pas céder à la tentation mais sans succès. Et c’est ce qui fait que cet amour est beau.


En parallèle de ce fatalité, il y a aussi un profond respect de Chiara pour Antoine. Elle ne va pas vouloir lui faire de mal en cachant d’abord sa relation et en partant quand suivre son amant.

Antoine n’en voudra pas à Chiara et va respecter son choix.

Maxence lui aussi ne voudra pas forcer les choses quand Chiara le repousse dans un premier temps.


Bref c’est une très belle histoire d’amour sans drame. Les personnages acceptant finalement qu’une histoire d’amour peut avoir une fin. Une histoire d’un amour pur qui tranche avec le milieu assez exigeant et austère des marins pécheurs.


mardi, décembre 27, 2022

lundi, décembre 26, 2022

samedi, décembre 24, 2022

tempête

 Le réalisateur de Jappeloup Christian Duggay est de retour avec un nouveau film dans l’univers équin qui est l’adaptation du roman Tempête au haras de Christophe Donner,


Marie et Philippe (Mélanie Laurent et Pio Marmai) montent un haras avec pour ambition d’élever des chevaux qui gagneront les plus grandes courses hippiques.

La tache sera encore plus rude quand leur fille Zoe (Carmen Kassovitz) perdra l’usage de ses jambes dans un accident.


C’est un très beau film de Noël sur la résilience. Résilience d’une jeune adolescente qui devra apprendre à vivre avec son handicap et continuer à développer sa passion pour les chevaux.

Résilience d’un couple qui va devoir passer par de nombreux échecs pour arriver peu être au succès.


Au delà de la résilience on parle ici d’abnégation et de parcours qui seront tout sauf simple.


A noter également la grande qualité des scènes de courses hippiques. On a vraiment l’impression d’être au coeur de la course, au cœur de la mêlée parfois. Ces scènes donnent un côté vraiment spectaculaire au film.


C’est enfin un film sur les différences avec le personnage de Sébastien (Kacey Mottet Klein) qui grâce à sa différence arrivera à mieux comprendre les chevaux et Zoe dans sa convalescence.


Un très beau conte de Noël qui conviendra aux petits comme aux grands.

mercredi, décembre 21, 2022

les huit montagnes

 

Le prix du jury du festival de Cannes, un film de Charlotte Van dermeerch et Felix van groeningen la scénariste et le réalisateur du splendide Alabama Monroe.


Pietro (Luca Marinelli) est un enfant de Turin solitaire et chétif. Il passe ses été à la montagne. Il va faire la connaissance de Bruno (Alessandro Borghi) un enfant de son âge. C’est une amitié de vacances qui va durer toute une vie.


C’est un film d’abord qui parle de la relation au père. Bruno n’en a pas eu et vit chez ses oncles et tantes. Pietro lui a un père ingénieur assez inaccessible et exigeant envers lui. Le père de Pietro deviendra même une sorte de père de substitution pour Bruno. Cette maison que Bruno construit pour le père de Pietro et don Pietro va hériter sera une sorte de symbole de ces relations complexes aux pères.


C’est également un film qui est incroyablement authentique. Pietro et Bruno vont vouloir donner du sens à leur existence. Bruno en faisant perdurer coûte que coûte des traditions et Pietro en s’intéressant de plus en plus à la nature et à la montagne.


Un film donc qui nous interroge sur notre relation au père et comment on peut s’en émanciper ou pas. Un film très profond avec une photo des plus remarquable et agréable.



mardi, décembre 20, 2022

corsage

 

Un film de l’autrichienne Marie Kreutzer

Un film sur la vie de Élisabeth de Wittelsbach plus connue sous le nom de Sissi.

Elisabeth a 40 ans ses enfants sont grands et son rôle de représentation à la cour l’ennuie. Elle est obnubilée par son poids et tue le temps en faisant des voyages.


Ce film montre surtout la vacuité de Sissi. Elle ne participe pas à la vie politique et a uniquement un rôle de représentation. Tous ses gestes sont scrutés. Son apparence est surveillée. Tout écart minime comme une amitié avec autre homme sont source de potentiel scandale.


On a néanmoins quelques aspects un peu pop dans ce film (comme ce jeune inventeur venue la filmer ou encore les scènes où elle fume des cigarettes violettes) mais qui sont écrasés par le poids institutionnel qui pèse sur Sissi.


Le côté le plus touchant sera quand elle va rendre visite aux blessés de guerre ou à ces résidents d’hôpitaux psychiatriques.


La performance de Vicky Kripes n’est pas simple tant elle doit incarner l’ennui et une femme qui n’a plus aucun espoir. La scène où elle reçoit son mari Francois Joseph 1er est d’une froideur assez incroyable.


Un film très cru qui casse le mythe de Sissi

vendredi, décembre 16, 2022

divertimento (les arcs)

 


Un film de Marie-Castille Mention-Schaar la réalisatrice des très remarqués le ciel attendra, bowling et a good man.


Un film tiré d’une histoire vraie celle de Zahia Ziouani la créatrice de l’ensemble divertimento.


Zahia Ziouani (Oulaya Amamra) est une adolescente vivant en Seine Saint Denis. Elle intègre en terminale un prestigieux lycée parisien dans une classe musicale. Elle a l’ambition de devenir chef d’orchestre un rôle encore trop souvent dévolu aux hommes. Elle va devoir se battre pour faire sa place.


C’est un film qui parle un peu de Besançon car Zahia Ziouani veut préparer le concours de jeunes chefs d’orchestres de Besançon, une sorte de passage obligé pour ces jeunes musiciens.


Mais c’est surtout un film qui parle de persévérance et de toute la détermination que Zahia Ziouani et sa sœur (Lina El Arabi) vont devoir déployer.


Le personnage du père (Zinedine Soualem) est aussi très beau. C’est lui qui a initié ses filles à la musique, c’est lui qui fera tout pour qu’elles puissent réussir jusqu’à être d’une sévérité un peu extrême.


Au final ce sont deux conceptions de la musique, la première voit la musique comme un marqueur social ayant pour but de regrouper une élite.

La seconde, celle portée par l’association Divertimento, voit la musique comme un moyen d’émancipation permettant à tous de s’accomplir.

nos soleils (les arcs)

 L’ours d’or du dernier festival de Berlin


Un film de l’espagnole de Carla Simon qui quand elle a présenté son film aux Arcs a dit avoir voulu filmer son village.


On est dans le sud de l’Espagne dans une exploitation de pêchers. Mais la récolte de l’été risque d’être la dernière. En effet, les Sole n’ont qu’un bail verbal acquis lors du franquisme et ils vont devoir rendre leurs terres.


On a une dimension un peu documentaire, celle des ces petites exploitations familiales qui ont du mal à survire la grande distribution achetant très peu chère leur marchandise.

Mais on a également une deuxième pression celle énergétique. Ces terrains agricoles sont des lieux idéaux pour la production d’énergie photovoltaïque. Au risque de voir disparaître des exploitations familiales au profit de champs de panneaux solaires.


Et puis on a une belle chronique familiale. Tous le monde vit quasiment sous le même toit. Les grands parents garant des traditions, mais qui n’ont pas exiger de titres de propriétés à l’époque franquiste. Le père lui fait ce qu’il peut travaille dur sans se laisser griser par les promesses d’argent facile du photovoltaïque. Les enfants eux sont proies aux risques liés à la drogue et aux réseaux sociaux.


Nos soleils est un film dense mais pas forcément très optimiste sur le maintien de cette petite agriculture rurale.

jeudi, décembre 15, 2022

toi non plus tu n'as rien vu (les arcs)

 


Deuxième long métrage de Béatrice Pollet qui était venu présenter son film au dernier festival des Arcs


Elle nous avait confié qu’elle avait eu l’idée de ce film en lisant un fait divers dans les journaux.


Claire (Maud Wyler) est une jeune avocate mère de deux enfants. Un soir alors que son mari est absent elle est prise de violents maux de ventres. Après un passage par l’hôpital elle finira en garde à vue pour tentative de meurtre. C’est sa collègue et amie Sophie (Géraldine Nakache) qui va la défendre.


Ce film traite d’un sujet assez sensible celui du dénis de grossesse. Il montre combien pour tout un chacun il est inconcevable qu’une femme ne puisse pas savoir qu’elle est enceinte. Le plus fort dans ce film et dans ce fait divers c’est que ce déni va se prolonger au moment de l’accouchement, dont Claire n’aura plus de souvenir.


Claire a t’elle menti ? Se souvient elle de l’accouchement ? Qu’a t’elle fait du nouveau né ? Chaque spectateur devra se faire son intime conviction.


Au delà du fait divers ce film est aussi une sorte de documentaire. On apprend beaucoup de choses sur le dénis de grossesse. On n’est moins dans le côté procès mais plus dans l’enquête qui aura tendance à être menée à charge par un juge d’instruction.



en plein feu (les arcs)


Nouvelle collaboration entre Quentin Reynaud et Alex Lutz après 5eme set.


On est dans le sud ouest de la France dans un quartier pavillonnaire. Simon et son père Joseph (André Dussolier) sont dans leur maison quand à la radio ils entendent l’ordre qu’il leur est donné d’évacuer. Ils vont prendre leur voiture et être pris dans un embouteillage. C’est à ce moment là que le feu va les rattraper.


On est dans un film catastrophe. Quentin Reynaud quand il est venu présenter son film au festival des arcs nous a dit s’être inspiré d’un fait divers aux Etats Unis en 2018 quand des automobilistes sont morts pris au piège des flammes dans leur voiture dans un embouteillage du à des évacuations.


La question qui traverse le film sera de savoir si Simon et Joseph vont s’en sortir.


En filigrane d’autres éléments vont s’agréger, on parle de réchauffement climatique, d’artificialisation des sols dans ces zones pavillonnaires, et d’une double relation père fils, celles de Simon avec son père et son fils.


Au delà de la photo très réussie dans ces conditions extrêmes de feu et surtout de fumée, le son est particulièrement important. La CB et la radio seront les seuls liens de ces survivants avec l’extérieur. Et j’ai retrouvé dans ce film une des émissions peut être les plus poétiques de la radio à savoir la météo marine.

Luxembourg Luxembourg (les arcs)

 L'absence du père dans #luxembourgluxembourg semble miner même de manière différente le destin de deux frères #lesarcsfilmfest

the quiet girl (les arcs)

 


Jeune fille échappant le temps un été à sa condition #thequietgirl fait ressurgir un horrible drame #lesarcsfilmfest

mercredi, décembre 14, 2022

le processus de paix (les arcs)

 


Le nouveau film de Ilan Klipper un film qu’il a coécrit avec Camille Chamoux

Un film dont le premier public a été celui du festival des Arcs en décembre dernier.


Marie (Camille Chamoux) et Simon (Damien Bonnard) ne se supportent plus mais ils ne veulent pas se séparer. Ils vont alors tout faire pour redonner un nouvel élan à leur couple. Ils vont notamment tenter de rédiger une charte des droits du couple.


Ce film fonctionne sur 2 personnages assez différents. Marie est productrice dans une radio assez branchée et Simon est un enseignant un peu austère. Cette opposition et leurs chamailleries sont les principaux ressorts comiques du film.


Mais ce film ne se limite pas à une simple comédie. On aura une sorte de vision des couples. La mère de Simon (Ariane Ascaride) n’a jamais quitté son mari malgré les infidélités dans son couple, la sœur de Simon elle semble vivre un amour fusionnel avec son mari mais elle trouvera son bonheur et son équilibre dans le divorce. C’est aussi d’une certaine manière un film qui dézingue des idées recues sur le couple.


Et puis c’est un film aussi féministe et moderne. On y parle égalité salariale et désir féminin de manière assez décomplexée.


Un film qui 27 ans après me fait penser à la comédie de Dominique Farrugia Delphine 1 Yvan 0. Un film qui confirme le talent de scénariste de Camille Chamoux


un petit frère (les arcs)


Un film de Léonore Seraille caméra d’or au dernier festival de Cannes avec jeune femme.


Rose (Annabelle Langronne) arrive en France en provenance de Cote d’Ivoire avec ses deux enfants. Elle va pousser un de ses enfants Jean (Stéphane Bak) dans ses études car il est assez doué. Cà ne sera pas simple car elle fait des ménages dans des hotels pour gagner sa vie. Elle va alors faire une rencontre qui va faire que la famille va déménager à Rouen où Jean fera une rencontre.


C’est un film presque documentaire sur l’arrivée de migrants en France dans les années 1980. Une chronique dans laquelle on va voir grandir 2 enfants.


La mère va faire ce qu’elle peut entre son travail ses enfants et ses relations amoureuses assez chaotiques.


Jean lui va s’intégrer grâce à son travail et son goût pour les études. Mais grandir sans père et avec une mère assez peu présente est un véritable défi.


L’enjeu du film sera de savoir si ces 2 enfants vont réussir à s’intégrer et ce que va devenir la mère.

 

l'homme le plus heureux du monde (les arcs)


Au cours d'un étrange séminaire pour célibataires #thehappiestmenintheworld fait se rencontrer une blessée de guerre et le soldat qui en était responsable #lesarcsfilmfest
 

into the ice (les arcs)

 


D'abord simple expédition scientifique #intotheice prend toute sa dimension dans l'expédition d'un moulin de glace de 175 m de profondeur #lesarcsfilmfest

mardi, décembre 13, 2022

la syndicaliste (les arcs)

 


Nouvelle collaboration entre Jean Paul Salomé et Isabelle Huppert, l’actrice ayant émis le souhait d’une nouvelle collaboration avec le réalisateur de la Daronne.


Maureen Kearney est une des principales représentantes syndicale d’Areva le géant du nucléaire. Elle a été informée d’un possible démantèlement de l’entreprise au profit d’EDF. Elle va alors tenter d’œuvrer avec son ex pdg Anne Lauvergeon (Marina Fois) contre son successeur Luc Oursel (Yvan Attal). Mais elle va être violée à son domicile. Ce crime va la détruire. La question sera de savoir si les deux affaires sont liées.


C’est d’abord un film politique. D’autant plus rare que l’on se trouve dans le monde économique. Une alliance et une amitié un peu étonnante entre Anne Lauvergeon et Maureen Kearney s’est installée quand elles travaillaient ensemble. On voit comment le syndicalisme peut participer à la gouvernance des grandes entreprises. On peut aussi s’interroger sur la nomination de Luc Oursel à la tête d’Areva, un homme plus enclin à la fusion entre Areva et EDF.


Le deuxième aspect est ce viol. Là encore on ne va pas croire la victime. Maureen Kearney va être accusée de fausse dénonciation. Comme dans la nuit du 12 c’est une enquête à charge contre la victime qui va être menée.


Libre au spectateur de faire le lien entre ces deux aspects du film. JP Salomé lui quand il est venu présenté son film aux Arcs faisait le lien entre le démentement d’Areva et les problèmes d’entretien des centrales qui ont failli mener à des coupures de courant. Peut être que si cette syndicaliste avait pu faire son travail ceci ne serait pas arrivé.

Ghost night (les arcs)


Quand un flic entraîne un petit voyou dans sa folie #ghostnight nous offre une virée étrange dans la nuit romaine #lesarcsfilmfest
 

saules aveugles femmes endormies (les arcs)

 


Un film d’animation primé à Annecy signé de Pierre Foldes. Il adapte ici un de ses auteurs préféré, Haruki Murakami.


Comme ce sont des nouvelles, le film se découpe en séquences, un homme dont la femme le quitte, un employé de bureau besogneux qui va rencontrer une grenouille et prendre confiance en lui, une femme qui pour ses 20 ans va rencontrer un vieil homme et avoir droit à un vœux et enfin un homme qui doit livrer une boite.


Toutes ces histoires vont avoir une certaine unité assurée par 2 personnages.


C’est un film qui fait appel à l’imaginaire, qui propose des réflexions plus ou moins abouties sur la vie, chaque nouvelle étant plus ou moins une leçon de vie.


On est vraiment à la rencontre de 2 cultures, comment un européen, un francais va représenter la culture japonaise. On est vraiment dans un film français, celui d’un amoureux de la culture japonaise.


Enfin, l’animation se rapproche un peu de la bande dessinée et du polar. On reste néanmoins dans une ambiance assez sombre, mais le résultat est plutôt agréable et réussi.


Une belle réussite que ce Saules aveugles femmes endormies.


la ligne (les arcs)

 


Le nouveau film de la suissesse Ursula Meier


Margaret (Stéphanie Blanchoux) vient d’agresser sa mère Christine (Valérie Bruni Tedeschi). Le juge va lui interdire d’approcher à moins de 100 m de la maison familiale. Elle va continuer à voir sa sœur Marion (Ellie Spagolo) qui va peindre cette ligne à 100 m de la maison afin que sa sœur n’ait pas de soucis avec la justice.


Venue présenter son film aux Arcs Ursula Meier voulait faire un film sur une femme violente. Une femme qui va trancher avec ses deux sœurs Louise et Marion qui elles seront plus posées. Louise elle est enceinte et semble avoir une vie amoureuse épanouie alors que Magareth a été dans une relation conflictuelle.


Ce film est aussi une sorte de radioscopie d’une famille. Le père est absent. La mère est une pianiste ayant eu une carrière. Que s’est il passé dans cette famille pour que Margareth ait agressé sa mère ? Le film va suggérer plusieurs pistes sans jamais proposer d’explication claire. Cà sera au spectateur de se faire sa propre opinion.

C’est cette sorte de mystère entretenu qui donne du sel à ce film.

lundi, décembre 12, 2022

a mon seul désir (les arcs)


 

Le nouveau film de Lucie Borloteau 9 ans après fidélio ou l’odysée d’Alice. Un film présenté lors du dernier festival des Arcs


Aurore (Louis Chevilotte) pousse la porte d’un club de streap tease. Elle souhaite faire un essai. Elle va se lier d’amitié avec Mia (Zita Hanrot) une comédienne en devenir. On va alors suivre le quotidien de ces deux jeunes femmes.


C’est un film documenté, les actrices aillant elle même fréquenter un club pour préparer ce film.


C’est surtout un film qui casse beaucoup de clichés sur le streap tease. Interrogée aux Arcs Louise Chevillotte déclarait que c’était une des première fois où elle avait le pouvoir sur les autres dans ses scènes de nus, contrairement à d’autres films.


Ce qui est frappant c’est que dans ces clubs ce sont les femmes qui ont le pouvoir. Il y a bien quelques individus ne respectant pas les codes de ce genre de lieux, mais ils sont vite bannis.


A mon seul désir interroge la limite entre strip tease et prostitution (personnage d’Afflelou) tout en proposant des portraits sensibles des artistes et des clients.


Plus le film va avancer plus on va connaître les personnages de Mia et d’Aurore. On va découvrir toutes leurs galères, jusque là insoupçonnées et la volonté qu’elles auront de reprendre le contrôle sur leurs vies.


En çà ces personnages sont forts libres et déterminés comme le personnage d’Alice dans le premier film de Lucie Borloteau.


pink Moon (les arcs)


L'amour d'une fille pour son père dans #pinkmoon est sublimé par la froide décision de ce dernier de mettre fin à ses jours #lesarcsfilmfest
 

eismayer (les arcs)


Avec un personnage presque caricatural de sergent chef #eismayer fait souffler un vent de modernité chez un homme et dans une institution #lesarcsfilmfest
 

my love affaire with mariage (les arcs)

 


A travers le destin d'une jeune femme #myloveaffairwithmarriage passe l'amour au révélateur de relations chimiques #lesarcsfilmfest

the ordinaries (les arcs)

 


A travers la recherche par une adolescente de son père #theordinaries est une complexe métaphore de nos sociétés profondément inégalitaires #lesarcsfilmfest

dimanche, décembre 11, 2022

les Cyclades (les arcs)

 


Un film de Marc Fitoussi qui fut présenté au festival les arcs.


Magalie et Blandine (Laure Calamy et Olivia Cote) sont deux amies d’enfance qui se sont perdues de vue. Grâce au fils de Blandine elle vont reprendre contact et se retrouver dans un voyage en Grèce dans l’archipel des Cyclades. Sauf que rien de ce qu’elles avaient prévues ne se réalisera.


Marc Fitoussi voulait faire un film de potes au féminin ce qui est assez rare. Et l’opposition entre Blandine la dépressive et Magalie l’extravertie est réellement le moteur du film.


Rien ne se passe comme prévu et ce sont les hasards qui vont donner du piment à ce film.


Ce film est d’autant plus intéressant car on va découvrir que les 3 héroïnes du film (elles vont rejoindre bijou Kristin Scott Thomas) ont été cabossées par la vie.


Et elle vont avoir des manières différentes de réagir. Blandine va se refermer sur elle même alors que bijou et Magalie elles seront beaucoup plus extraverties.


Une belle leçon de vie , quoi qu’il nous soit arrivé dans la vie, il faut continuer de vivre et tenter de profiter des moments à venir, la vie étant plus forte que tout.


Laure Calamy est aussi pétillante que dans Antoinette dans les Cévennes. Olivia Cote elle disait avoir forcé sa nature comique en jouant un personnage très fermé.


Un film léger drôle plein d’espoir et avec beaucoup de soleil, idéal pour passer l’hiver.

les survivants (les arcs)

 


1er film de Guillaume Renusson


Samuel (Denis Menochet) vient de perdre sa femme. Il retourne dans leur chalet et là il tombe nez à nez avec Cheyreh (Zar Amir Ebrahimi) qui a fuit son pays et qui tente de rejoindre son mari en France. Samuel va finir par accepter d’aider la jeune femme. Mais ils vont être traqués par de véritables chasseurs de migrants.


Guillaume Renusson, venu présenter son film aux Arcs, a passé plusieurs mois dans les Alpes pour préparer ce film, en allant à la rencontre de ces migrants qui ont du fuir leur pays. Le film est assez bien documenté et assez réaliste si on excepte le fait que Samuel soit blessé et parcours un grand nombre de kilomètre dans la neige.


Denis Menochet lui a été séduit par ce film de traque. Du début à la fin Samuel et Cheyreh vont devoir fuir, ils vont à plusieurs reprises tomber sur leurs poursuivants ce qui va donner des scènes assez spectaculaires.

Le fait également que l’on évolue dans un milieu désertique, blanc et inhospitalier va renforcer la dimension dramatique.

Enfin, Zar Amir Ebrahimi est une actrice iranienne qui a elle même du tout abandonner à part les clés de sa maison pour sauver sa vie et le fait qu’elle interprète ce personnage de migrante est poignant et nous rappelle que des réalisateurs et des acteurs iraniens sont toujours actuellement emprisonnés.

skin deep (les arcs)


Avec des changements de corps peut être un peu trop complexes #skindeep interroge une quête du bonheur #lesarcsfilmfest
 

Vera (les arcs)

 


L'attention d'une femme pour un jeune enfant et sa famille dans #vera va résister a toutes les désillusions #lesarcsfilmfest

mercredi, décembre 07, 2022

falcon lake

 

Le premier film de la québecoise Charlotte Lebon.


Bastien (Joseph Engel) un jeune adolescent de 14 ans  part en vacances au Quebec avec ses parents chez des amis de sa mère. Durant cet été il va faire la connaissance de Chloé (Sara Montpetit) la fille de l’amie de sa mère. Cette relation va être assez trouble, Bastien tombera sous le charme de Chloé qui elle verra plus Bastien comme un ami. C’est cette chronique adolescente que l’on va suivre tout au long du film.


Falcon lake est assez classique, une chronique adolescente estival. Néanmoins il flotte dans ce film comme un vent de liberté, on sent beaucoup de bienveillance entre les deux adolescents.La différence d’âge (14 et 16 ans) et de culture pourrait les éloigner mais il n’en est rien.


Les paysages sont aussi magnifiques et la manière dont Charlotte Le bon les filment apportent aussi une dose de bonheur.


Enfin Charlotte Le bon développe à bas bruits dès le début du film une histoire de fantômes qui fera que ce film va fleurter avec le film de genre sans jamais en être un complètement.


Bref un film en apparence très classique mais très agréable à regarder.

lundi, décembre 05, 2022

fumer fait trousser

 

Le dernier film du très prolifique Quentin Dupieux.


La tabac force est un groupe de super héros qui protège la terre de ses ennemis.


Afin de développer leur esprit d’équipe ils partent en stage. Et çà sera l’occasion pour eux de se raconter des histoires terrifiantes.


Le film à sketch est plutôt habile avec 2 histoires qui viennent s’insérer dans l’intrigue. Le fait que le film soit très court le rend très dynamique.


Le tour de force de Quentin Dupieux est de rendre hilarantes des situations assez dramatiques.


Et puis c’est aussi un film plus profond. Les supers héros détruisent leur ennemis grâce à des produits toxiques, benzène, methanol, mercure, amoniac ou nicotine. Le fait qu’un méchant (Benoit Polevorde) veuille détruire la Terre car il la considère comme malade est assez frappant. La volonté de retour dans le passé à une époque plus pure est aussi symptomatique.


Et puis on a des réflexions aussi sur le couple, sur un conjoint avec qui on est sans savoir après des années pourquoi et puis cette fascination pour le pouvoir incarné par cette souris immonde mais dont toutes les femmes tombent amoureuses.


C’est très drôle très dynamique, mais fumer fait tousser nous offre aussi une étude sociétale plus que grincante.

dimanche, décembre 04, 2022

le chat Potté 2

 

Un film dérivé de la série des films Shrek des studios Dreamwork un film signé  Januel P. Mercado et Joel Crawford


Le chat potté libère une ville des mains d’un gouverneur tyranique. Dans la bataille il réveille un géant dont il subit la loi. Ainsi se termine la 8eme vie du chat potté. Contraint et forcé il devra prendre sa retraite et moins s’exposer aux dangers mais il ne pourra pas résister à une dernière aventure.


En plus du film d’animation, le chat potté 2 est aussi un très bon film d’action. Les rebondissements rythment assez bien le film et les combats sont plutôt spectaculaires.


Mais le chat potté 2 propose aussi une réflexion assez intéressante sur la mort. Elle est incarnée par un loup avec des faucilles qui n’aura de cesse que de poursuivre le chat potté, surtout quand celui ci prendra des risques.


Et puis c’est un film avec une morale. Le personnage du petit chien, sans orgueil et très gentil, tranche avec ceux du chat potté de pattes de velours et de boucles d’or qui longtemps essaieront de faire passez leur intérêt particulier en premier.


Bref un film d’animation avec plusieurs niveaux de lecture, à la fois spectaculaire et profond.

jeudi, décembre 01, 2022

le torrent

Le nouveau film d’Anne Le ny qui avait souvenez vous signé en 2009 les invités de mon père.


On est dans les Vosges, Lison (Capucine Valmy) rend visite à son père Alexandre.(José Garcia). Dans la soirée Alexandre va se disputer avec sa femme Juliette (Ophelia Kolb). Celle ci quitte la maison. En la poursuivant sur la route, Alexandre va alors provoquer un accident qui va être fatal à Juliette.


Ce polar repose sur la relation père fille. Ils vont partager un mensonge, Alexandre ayant peur d’être accusé d’un meurtre. Mais Lison tout juste 18 ans aura t’elle le cran nécessaire pour tenir ce mensonge ? Tel est l’enjeu du film.


On a aussi toute une galaxie de personnage qui vont venir tenter d’attaquer ce mensonge père fille, l’amant de Juliette, son père (André Dussolier) et la capitaine de gendarmerie (Anne le Ny).


Ce qui est intéressant dans ce polar c’est qu’il nous mène dans une espèce de zone grise. On est à la frontière du féminicide et de l’accident. Le mensonge de Lison et Alexandre a un intérêt non négligeable qui est de protéger Darius le demi frère de Lison. Toute vérité est elle bonne à dire chacun se fera son idée.


Enfin, ces paysages des Vosges viennent renforcer le côté inquiétant de ce polar qui fait le job sans être génial.

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