de rouille et d'os

Le prénom

Malgré une bande annonce très moyenne, le film est une réussite digne de Carnage. Tout part d’une blague sur le futur prénom d’un enfant mais cela ne sera qu’un prétexte pour révéler de lourds secrets de famille. En effet, dans une famille où les membres ne s’apprécient pas forcément (sans se haïr) une petite étincelle peut provoquer des grands dégâts. Ce qui fait le succès de cette comédie est la méchanceté dans les dialogues sans langue de bois. Mais pour que cela sois drôle tous les personnages doivent être aussi incisifs les uns que les autres, ce qui finira par être le cas. Et au final les personnes les plus blessés seront celles qui auront allumé l’incendie. Une leçon à méditer.

Tyrannosaur

La dureté du film et le cadre d’une banlieue de Glasgow nous rappellent presque quelques films de Ken Loach. Mais çà sera cette histoire d’amour entre deux personnes cabossées par la vie qui prendra le dessus. La trajectoire de ces personnages se croisera. Lui violent finira par trouver le réconfort auprès de cette femme qui se débarrassera de sa colère par un acte violent. Au final les frustrations seront effacées pour leur permettre de commencer un nouvelle vie que l’on ne fait que deviner.

L’enfant d’en haut

La montagne surtout en Suisse est synonyme de richesse et de vacances. Mais ce tableau ne vaut que pour les plus aisés. Usula Maier, après Home nous propose de voir l’envers du décor en nous faisant suivre les aventures d’en petit garçon de 12 ans qui vole les riches pour aider sa sœur à vivre. Les contrastes sont saisissant, la richesse des sommets et la pauvreté des fonds de vallée mais aussi la maturité du petit garçon qui tranche avec la désinvolture de sa sœur (mère) qui elle est complètement perdue. Bref beaucoup de thèmes de société sont ici traité assez justement. Mais ce film est tout de même rendu très touchant par ce petit garçon en apparence très fort mais d’une fragilité déconcertante.