mardi, mars 22, 2011

Route irish

La guerre en Irak presque tout le monde connaît, mais pas forcément sous l’angle des mercenaires engagés par des sociétés privées et qui doivent par tous les moyens assurer la sécurité des occidentaux travaillant dans le pays. Bien sur l’histoire est forte et la recherche de la cause de la perte d’un être cher est légitime. Mais le plus intéressant et peut être le moins visible dans le film reste la manière dont les populations civiles irakiennes vivent cette présence. En effet les conséquences de la guerre sur le terrain ne sont visibles que lors de conversations téléphoniques ou avec un court film tourné avec un portable. Bref c’est probablement dans les sous entendus que se trouve l’intérêt le plus remarquable du film.

samedi, mars 19, 2011

Les femmes du 6ème étage

Ce qui pourrait être le plus surprenant est que Luchini ne fait pas du Luchini. Le reste met en évidence deux choses : l’émigration de femmes espagnoles pendant la dictature de Franco et leur statut peut enviable (du moins d’un point de vue français de cette époque). Le reste est une histoire d’amour relativement classique qui apparaît dans une simplicité et une joie de vivre très agréable. Même si l’angle est relativement original, même si la joie de vivre qui se dégage est agréable à regarder, ce film est relativement classique, ce qui ne lui enlève néanmoins pas tout intérêt.

We want sex equality

On aurait pu penser qu’un film sur une lutte dans une cité ouvrière au fin fond de l’Angleterre aurait été difficile mais c’est tout le contraire. Toute la réussite de ce film est de réaliser une fiction crédible à partir d’une histoire réelle. Cette dernière nous rappelle comment nos sociétés ont évolués à un rythme extraordinaire en finalement peu de temps. Bref un film de fiction, positif qui peut trancher avec d’autres films sociaux volontairement plus durs.

mercredi, mars 09, 2011

Avant l'aube


Ou une chronique de la vie d’un hôtel cossu des Pyrénées qui se transforme rapidement en polar. Le décor de la montagne et la dimension « lutte des classes » renforcent le côté dramatique de l’histoire plutôt bien ficelée. A noté une opposition de style entre le personnage de JP Bacri et celui de S Testud. D’un côté nous avons un personnage qui doit se forcer à être gentil et attentionné et de l’autre quelqu’un de très brouillon qui se révèlera être terriblement efficace et humain. A noter une fin politiquement correcte où l’injustice va être réparée grâce au bon fonctionnement de nos institutions.

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