Martin (Vincent Lacoste) a vu le meurtrier d’un de ses amis, assassiné sur scène en pleine représentation. La nuit suivante il est enlevé et conduit au siège d’une mystérieuse organisation. Sauf que son absence va être interprété comme une preuve de culpabilité. Aidé de Claire (Sandrine Kiberlain) rencontré un peu par hasard dans une librairie il va fuir la police tout en essayant de prouver son innocence.
C’est un polar assez efficace mettant en scène deux personnages que rien ne prédestinait à ce genre de mésaventure et assez excentriques. Et en çà leur rencontre va être assez détonante.
Mais derrière le polar et l’enquête assez complexe se cache un film plus politique qui va nous emmener vers une mouvance d’extrême droite qui va essayer de déstabiliser l’Europe. Et c’est quand on quitte la France que ce film prend tout de suite une dimension plus profonde et plus actuelle.
Même si les deux personnages du film apportent beaucoup de légèreté on ressort du parfum vert avec beaucoup de gravité. Et c’est plus la dimension politique que le polar qui fait ici froid dans le dos.