jeudi, mai 30, 2019

Venise n'est pas en Italie


Ivan Calbérac continue d'interroger les relations familiales avec Venise n'est pas en Italie.

Emile (Helie Thonnat) vit dans une caravane sur un terrain où ses parents Annie et Bernard Chamodeau (Valérie Bonneton et Benoit Poelvoorde) veulent construire une maison. Ils sont très portés sur le développement personnel, mangent bio, interdissent à leur fils d'avoir un téléphone portable. Ils couvent encore beaucoup Emile en lui faisant croire notamment qu'il n'est pas assez beau naturellement.
Au lycée Emile va croiser Pauline et çà sera immédiatement le coup de foudre. Pauline va inviter Emile chez elle, il va alors se rendre compte qu'ils n'appartiennent pas du tout au même monde. Néanmoins Emile va accepter l'invitation de Pauline, il veut la voir jouer de la harpe à Venise. Ceci sera l'occasion d'un voyage assez épique pour Emile et sa famille.

C'est d'abord un film sur l'éducation et la famille. La famille d'Emile est très présente très pesante. Elle a un mode de vie très précis basé sur un pseudo bien être. Pour cela elle n'hésite pas à s'arranger avec les règles.
La famille de Pauline est elle très peu présente. Elle joue de la harpe uniquement pour essayer d'attirer l'attention de son père. Au final ces deux familles ne portent pas beaucoup d'attention à leurs enfant respectifs.

Et puis c'est également un film sur un amour rendu impossible par les origines sociales de ces deux adolescents.

Enfin on a également un road movie assez chaotique sur les routes de Venise, entre des pannes, un covoiturage qui fonctionne mal et des petites arnaques en tout genre.
On aurait pu craindre que ce film soit une comédie un peu caricaturale, mais au final on a une belle ode au droit à la différence. Et puis plus le film va avancer plus cette famille Chamodeau va nous paraître sympathique, ceci étant peut être du alors côté arnaqueur plus ou moins raté.

mercredi, mai 29, 2019

Le jeune Ahmed


Les frères Dardenne sont repartis de Cannes avec le prix de la mise en scène.

Ahmed (Idir Ben Addi) est un adolescent en apparence un peu timide. Depuis quelques mois il fréquente assidûment la mosquée. Il refuse même de serrer la main d'Ines (Myriem Akheddiou) qui l'a aidée à vaincre sa dyslexie et qui l'aide à faire ses devoirs. C'est quand Ines va vouloir proposer des cours d'arabe en dehors de la mosquée qu'Ahmed va tenter de la poignarder. Il va alors être placé dans un centre éducatif fermé.
Ce film sur la radicalisation d'adolescent est tout aussi fort que l'adieu à la nuit d'André Techiné que nous avions chroniqué ici même il y peu. Le plus marquant est la différence entre l'apparence encore juvénile d'Ahmed et la radicalité de sa pratique religieuse et de ses actes. Il s'oppose à sa mère qui vit seule depuis le décès de son mari. Elle tente tant bien que mal d'éduquer son fils mais l'imam de la mosquée a désormais plus d'influence qu'elle.

Et puis il y a cette chronique dans un centre éducatif fermé. Ahmed aura un comportement exemplaire, mais là encore on ne saura pas vraiment si c'est un comportement de façade ou si Ahmed se dé radicalise réellement.

On est un peu comme dans l'adieu à la nuit à la frontière entre le documentaire et la fiction. Un film utile qui montre la radicalisation d'un adolescent et comment les adultes semblent impuissant face à ce phénomène.

vendredi, mai 24, 2019

Sybil ( cannes 2019)


Un film de Justine Triet.

Nouvelle collaboration entre la réalisatrice et l'actrice belge Virginie Effira après Victoria qui avait marqué la sélection de la semaine de la critique en 2016 .

Sybil est une psy qui souhaite abandonner sa clientèle pour se consacrer de nouveau à l'écriture. Sauf qu'une actrice Margot (Adele Exarchopulos) va prendre contact avec elle. Elle ne saura pas lui dire non intriguée par sa situation. Elle est enceinte d'Igor (Gaspar Ulliel) un autre acteur qui vit avec la réalisatrice de leur film Mika (Sandra Huller). Sibyl ira même jusqu'à intervenir sur le tournage du film pour sauver la production.

C'est un film assez complexe où deux destins se croisent. Celui de Sibyl qui était à peu de choses près dans la situation de Margot et celui de Margot. L'intrigue sera de savoir si Sybil aura assez de clairvoyance pour aider et accompagner Margot dans le choix qu'elle devra faire.

Virginie Effira confirme tout le talent révélé notamment dans Victoria. On a du mal néanmoins à être happé par la dimension dramatique que Justine Triet veut donner à son film. On reste néanmoins dans le milieu du cinéma avec cette réalisatrice qui va devoir malgré la jalousie continuer de travailler avec son actrice. Ceci donne une ambiance délétère qui plombe le film. Et c'est peut être l'histoire du petit garçon que suit en parallèle Sibyl qui est la plus touchante mais qui reste anecdotique.

Zombi child (cannes 2019)


eut être une des plus belles découverte de la dernière quinzaine des réalisateurs que ce film de Benoit Forgeard Yves.

Yves est un personnage hors du commun, c'est un frigo connecté doté d'une intelligence artificielle.
Jerem (William Lebgil) est un rappeur un peu fauché. Il a accepté de testé un frigo connecté pour avoir la nourriture gratuite qui allait avec. C'est So (Doria Tillier) qui est chargé de suivre le test du frigo chez son client Jerem.
Plus le film va avancer plus Yves va gérer tous les aspects de la vie de Jerem. Au début il se contentait de commander de la nourriture en fonction de la consommation de Jerem, mais il va également finir par gérer la vie artistique et amoureuse de son propriétaire.

C'est un film qui est pleinement dans son époque. On utilise tous plus ou moins un réseau social ou un appareil connecté. C'est donc un film qui à travers des situations assez cocasses amène à réfléchir sur l'évolution des technologie.

Et puis on a le personnage principal Jerem, c'est une sorte de loser, un jeune un peu perdu et maladroit qui attire tout de suite la sympathie.

So elle voulant commercialiser absolument son produit apparaît manipulatrice. Mais elle aussi va tomber sous le charme du personnage très maladroit de Jerem.

Et puis on a Philippe Katherine qui campe très bien cet agent artistique un peu raté et totalement décalé.

On a beaucoup d’éléments intéressants dans ce film du fantastique, de l'anticipation, une chronique de la jeunesse contemporaine et une histoire d'amour et puis surtout une écriture totalement barrée qui fait que même si on ne rit pas tout le temps à gorge déployée on sourit souvent pour cette très belle réussite qu'est Yves.

Yves (cannes 2019)


eut être une des plus belles découverte de la dernière quinzaine des réalisateurs que ce film de Benoit Forgeard Yves.

Yves est un personnage hors du commun, c'est un frigo connecté doté d'une intelligence artificielle.
Jerem (William Lebgil) est un rappeur un peu fauché. Il a accepté de testé un frigo connecté pour avoir la nourriture gratuite qui allait avec. C'est So (Doria Tillier) qui est chargé de suivre le test du frigo chez son client Jerem.
Plus le film va avancer plus Yves va gérer tous les aspects de la vie de Jerem. Au début il se contentait de commander de la nourriture en fonction de la consommation de Jerem, mais il va également finir par gérer la vie artistique et amoureuse de son propriétaire.

C'est un film qui est pleinement dans son époque. On utilise tous plus ou moins un réseau social ou un appareil connecté. C'est donc un film qui à travers des situations assez cocasses amène à réfléchir sur l'évolution des technologie.

Et puis on a le personnage principal Jerem, c'est une sorte de loser, un jeune un peu perdu et maladroit qui attire tout de suite la sympathie.

So elle voulant commercialiser absolument son produit apparaît manipulatrice. Mais elle aussi va tomber sous le charme du personnage très maladroit de Jerem.

Et puis on a Philippe Katherine qui campe très bien cet agent artistique un peu raté et totalement décalé.

On a beaucoup d’éléments intéressants dans ce film du fantastique, de l'anticipation, une chronique de la jeunesse contemporaine et une histoire d'amour et puis surtout une écriture totalement barrée qui fait que même si on ne rit pas tout le temps à gorge déployée on sourit souvent pour cette très belle réussite qu'est Yves.

jeudi, mai 23, 2019

Mektoub my love Intermezzo (cannes 2019)

Avec un scénario qui tient sur un timbre poste est proche de l'accident industriel

Le traître (cannes 2019)

Film historique très linéaire manque cruellement d'emphase

The gangster the devil the cop (cannes 2019)

Thriller à grand spectacle et efficace souffre de quelques incohérences qui sont loin de gâcher l'histoire

A white white day ( cannes 2019)

Un film d'Hlynur Palmason qui montre la bonne santé du cinéma islandais
après Belier et Woman at War. Ingimundur (Ingvar Eggert Sigurosson) est
policier dans un petit village islandais. Il vient de perdre sa femme. Il s'occupe
de sa petite fille car sa fille a du mal à surmonter le décès de sa mère.
Ingimundur rénove une maison pour sa fille et sa petite fille, ce qui lui permet
de se changer les idées après le décès de sa femme.
C'est un film assez dur sur le deuil. La gravité est renforcée par des paysages
sauvages très austères.
Et puis comme dans Belier et dans Woman at war il y a des scènes
complètement loufoques durant lesquels Ingimundur va littéralement craquer.
C'est plus précisément quand il apprendra quel était le secret de sa femme
qu'il va complètement lacher prise au risque de mettre en danger sa petite
fille.
Le personnage autour duquel le film tourne est absent. Il s'agit de la femme
d'Ingimundur. La question sera pour cette famille de faire sans elle. Et cela
semble difficile pour tout le monde.
Un film très réussi qui mêle à merveille le tragique et le comique et qui nousfait voyager dans les extraordinaires paysages islandais et qui nous plonge
dans une petite communauté qui fait face au deuil.

Roubaix une lumière (cannes 2019)

Un film d'Arnaud Déplechin. Il s'inspire d'un fait divers, l’assassinat dans une
courée de Roubaix d'une dame agée par deux toxicomanes.
En plus de la narration de cette affaire, ce film est aussi une chronique de la
vie d'un commissariat à Roubaix. Le commissaire Daoud (Rochdy Zem) est un
enfant de Roubaix qui maintenant dirige un commissariat. Il est d'une
humanité remarquable que ce soit dans les affaires de viols ou de fugues qu'il
aura à gérer.
On a aussi ces jeunes policiers dont le premier poste est à Roubaix et qui vont
devoir faire face à la délinquance mais surtout à la pauvreté.
Et puis on a cette affaire plus que sordide où une femme âgée va être
assassiné pour seulement quelques euros et quelques produits alimentaires et
ménagers. Le mobile du meurtre est peut être plus révoltant encore que le
meurtre en lui même.Et puis il y a aura ce long processus pour essayer de déterminer les
responsabilités de cet assassinat. Et c'est là que les interprétations de Sarah
Forestier et de Lea Seydoux sont intéressantes. Elles sont méconnaissables en
toxicomanes. Et c'est peut être autour de ses deux personnages que le film en
fait peut être trop. Il prend avec ses 2 personnages une dimension
romanesque qui détonne avec le drame vécu par la famille de cette dame
agée. Ce côté romanesque est accentué par une photo acidulée qui semble
placer cette histoire hors du temps.
Notons enfin que la famille de la victime était contre la réalisation de ce film,
qui donnerait de l'humanité aux meutrières de cette dame âgée.

mercredi, mai 22, 2019

Summer of changsha ( cannes 2019)

La sombre histoire de meutre dans vient s'ajouter au passé plombant de ses deux personnages principaux

Les particules ( cannes 2019)

Quasi documentaire entre enfance et âge adulte se situe aussi entre urbanité et et ruralité

mardi, mai 21, 2019

Parasite (cannes 2019)


un film de Bong Joon Ho réalisateur qui avait déjà fait parlé de lui il y a deux ans à Cannes avec son film Okja produit par Netflix producteur banni depuis du festival.
C'est aussi un film qui s'inscrit dans la tradition des thrillers coréens dont le représentant cette année en séance de minuit au festival de Cannes était, le gangster, le diable et le flic.

Parasite suit une famille qui survit dans un sous plex d'une banlieue coréenne. Le fils de la famille Ki Woo est sollicité par un de ses amis pour le remplacer comme professeur d'anglais dans une riche famille les Park. Par d'habiles stratagèmes il va réussir à faire embaucher l'ensemble des membres de sa famille. Mais la concurrence pour les emplois sera rude et cà ne sera que le début des problèmes.
Ce film est assez plaisant car c'est un film d'arnaqueurs. Ce film est assez semblable dans sa construction à la saga Ocean 11 12, 13,….L 'objet du triller ne sera pas de voler des biens mais seulement de permettre à chaque membre de la famille d'obtenir un emploi pour lequel chacun est qualifié.

Et c'est cette dimension sociale qui est vraiment très intéressante. On est moins dans le drame comme dans les films des frères Dardenne ou encore de Ken Loach mais dans un film d'arnaqueurs avec une dimension parfois comique.

A travers un film très agréable à regarder, très bien écrit et très rythmé, Bong Joon Ho fait passer un message social, celui d'une société coréenne très inégalitaire. On va avoir d'un côté une famille qui va tout faire pour s'en sortir mais dont les compétences bien qu'avérées ne vont pas suffire. Et d'un autre côté une famille les Park qui vit un peu hors du monde dans sa luxueuse villa. Mme Park fait un peu penser aux personnages de la série Desperate Housewife.
Une palme d'or qui chose rare fait quasiment l'unanimité même de la presse qui a chaleureusement accueilli ce film lors de sa projection lors du dernier Festival international du film de Cannes.

La fameuse invasion des ours en Sicile (cannes 2019)

Petit bijou d'animation est aussi un conte avec une petite dimension politique fort à propos

Nuestras madres (cannes 2019)

A la fois historique et humain #nuestrasmadres nous plonge indirectement dans le génocide guatémaltèque

La belle époque (cannes 2019)

Comédie jouissive aux répliques scisselees plonge un personnage dans le passé pour lui donner foi en l'avenir

lundi, mai 20, 2019

Frankie ( cannes 2019)

Dernières vacances de la vie d'une femme finit par lister les problèmes futils de ses proches

Tommaso (cannes 2019)

La belle photo de nous plonge dans l'intimité d'un homme qui fait face à ses névroses

Nina wu (cannes 2019)

Film assez feutré sur l'essor d'une actrice manque de force pour porter son message

Adam (cannes 2019)

Relation très forte entre deux femmes montre une solidarité aussi pudique que généreuse

Share (cannes 2019)

Des conséquences désastreuses que peuvent avoir des vidéos sur le net est d'autant plus glaçant que l'on ne sait pas ce qui est arrivé a cette jeune fille

Perdrix (cannes 2019)

Comédie complètement lunaire est une émouvante galerie de portraits de personnages cabossés par la vie

Chambre 212 (cannes 2019)

Avec tout un jeu subtil sur les temporalités revisite la relation d'un couple

dimanche, mai 19, 2019

Tu mérites un amour (cannes 2019)

Chronique de la vie amoureuse d'une jeune femme au regard triste est a la fois tendre, sensible et contemporain

Land of ashes ( cannes 2019)

Assez mystique montre le destin d'une petite fille vivant seule avec son grand père

samedi, mai 18, 2019

Give me liberty (cannes 2019)

A travers une journée d'un chauffeur de bus montre toute la diversité d'une Amérique invisible

Vivarium (cannes 2019)

D'un mimétisme glaçant avec le comportement du coucou est un formidable film fantastique avec comme cadre un lotissement vide

The orphanage (cannes 2019)

Les quelques scènes musicales de apportent un peu de légèreté à un film sur la fin de l'ère communiste en Afghanistan

Alice et le maire (cannes 2019)

Film brillant mais encore rare sur le monde politique montre un homme politique qui semble prisonnier d'un système dont les idées sont absentes

vendredi, mai 17, 2019

J'ai perdu mon corps (cannes 2019)

Véritable petit thriller dont une main est l'héroïne est aussi le récit d'un enchaînement de drames

Les héros ne meurent jamais (cannes 2019)

Road movie à la fois journalistique et fantastique n’élude pas les stigmates de la guerre

Little Joe (cannes 2019)

Les personnages aussi aseptisés que leurs labo de contribuent à semer le doute sur les effets de plantes génétiquement modifiées

Papicha (cannes 2019)

Destin d'une jeune femme qui a choisi de rester en Algérie et de résister par la mode dans les années 1990 nous offre quelques scènes glaçantes

Rocket Man ( cannes 2019)

Un film présenté hors compétition lors du dernier festival de Cannes, un film de Dexter Fletcher, un film sur la vie d'Elton John qui a monté les marches du dernier Festival de Cannes.

Le rôle titre est tenu par Taron Egerton la star de la franchise Kingsman. Le fait que Matthew Vaugnt le réalisateur de cette franchises soit un des producteurs du film n'y est pas étranger.

Ce biopic est construit autour d'une ellipse. On y voit Elton John en cure de désintoxication. Et le film à travers sa vie va montrer comment il en est arrivé là.

Entre une mère peu impliquée et un père souvent absent, c'est sa grand-mère qui va l'encourager à pratiquer le piano, instrument pour lequel il avait des pré dispositions. Après une brève formation classique il joue essentiellement dans les bars. Et c'est une rencontre avec Bernie Taupin (Jamie Bell) qui va réellement lancer sa carrière. On apprendra également comment il a choisi le nom John ce qui est plus que cocasse.
Puis viendront les tournées américaines qui seront le début d'une petite déchéance. Drogue alcool et solitude vont peut à peu gagner la chanteur avant qu'il n'entre en cure de désintoxication. Le format de ce biopic n'est pas sans rappeler Bohemian Rhapsody dont Dexter Fletcher était un des producteurs.
La trajectoire de Freddy Mercury et d'Elton John sont plus ou moins semblables, même si le destin de Freddy Mercury est lui beaucoup plus tragique.

Un biopic que l'on pourrait qualifier de copier coller de celui du groupe queen.
Pour les fans la musique est plus que présente dans ce biopic. Près de 22 titres jalonnent ce film dont la chanson Rocket man qui donne son nom au biopic et le très connu don't go breaking my heart.

Au final on passe plutôt un agréable moment, ceci étant du probablement aux excentricités de l'artiste et au fait qu'il est du se construire seul, recherchant presque désespéramment tout au long du film la moindre marque d'affection ou de reconnaissance de ses parents.
Signalons juste que ce biopic est coproduit par Elton John, ce qui nous place dans la catégorie des biopic autorisés et un peu hagiographique mais sans être intéressant.





mercredi, mai 15, 2019

The dead don't died

Avec une mise en scène d'une grande précision n'oublie pas d'être drôle, politique et contemporain

mercredi, mai 08, 2019

Les crevettes paillettes

La dimension "colonie de vacances permanente" dans est une sorte de refuge pour des personnages aux destins souvent tragiques

mercredi, mai 01, 2019

Gloria bell


Sebastien Leilo réalise une adaptation de son propre film Gloria qui était sorti en 2014.

Dans le rôle de Gloria c'est Julianne Moore. Elle est divorcée et ses deux enfants sont grands et mènent leur propre vie.

Elle travaille dans un cabinet d'assurance et de temps à autre elle sort danser. C'est lors d'une de ses soirées qu'elle va rencontrer Arnold (John Turturro). Lui aussi est divorcé mais il doit constamment s'occuper de ses deux filles loin d'être indépendantes. Et c'est ce qui va finir par gripper la relation qu'il va construire avec Gloria.

Le personnage de Gloria est hyper attachant. Elle est hyper positive, est proche de ses enfants sans les étouffer. Elle mène sa fille comme elle l'entend sans ni être un poids pour son entourage ni étouffer tout le monde.

Sa relation avec Arnold semble être parfaite car lui aussi en apparence est assez attentionné avec elle.


Mais c'est au final lui qui va se laisser manger par sa famille. On ne verra ses deux filles que lors d'une seule scène qui sera assez marquante.

Au final Gloria bien qu'elle ne s'apitoyer jamais sur son sort semble souffrir d'une extrême solitude et c'est ce côté là qui est le plus touchant.

Ce film est une très belle chronique de la vie d'une femme qui a d'une certaine manière terminée sa vie de mère et qui cherche une sorte de nouveau but dans la vie.

On peut voir cette phase comme une sorte de deuxième adolescence. Elle va être curieuse de tout envie de découvrir de nouvelles choses. Elle va également être rejetée ce qui va teinter le film d'une certaine forme de mélancolie.

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