vendredi, octobre 28, 2011

The Artist


Tout à été dit ou presque sur la performance des acteurs et le pari de production pour un film muet, en 4/3 et en noir et blanc.
Mais la solidarité et la fidélité sont deux valeurs qui transpirent tout au long du film, dans un milieu réputé pour être sans scrupule.
On la retrouve chez le chien, le majordome et bien sur chez B Bejo qui ne va pas lâcher son mentor bien que celui ci connaisse une descente aux enfers particulièrement cruelle.
Ce film nous montre également que la clé du bonheur est de savoir s'adapter à son époque pour ne pas subir sa vie.

jeudi, octobre 20, 2011

We need to talk about Kevin


Un film plutôt engoissant particulèrement au début où le spectateur est perdu entre les flashback et une absence de dialogue. L'angoisse sur le visage de Tilda Wilson n'est pas là pour nous rassurer.
Plus l'histoire avance et plus l'on comprend l'importance du drame qui s'est déroulé. Le réalisateur va chercher une explication à ce dernier dans les relations que Kevin a entretenu avec sa mère.
On retrouve également quelques similitudes avec le film de K Van Sant Elephant mais en moins bien réussi il faut le reconnaître.

mardi, octobre 18, 2011

Le skylab

Quelques années après 2 days in Paris, Julie Delpy revisite les reations familiales.
Plusieures générations se retrouvent, s'affrontent, se confrontent à l'occasion d'une réunion de famille durant l'été 1979.
Et c'est dans cette confrontation que le film va tirer tout son aspect comique.
A noter le rôle important et complètement décalé joué par tonton Henry.
Mais 1h53 est beaucoup trop long pour ce genre de film qui devrait se limiter à une bonne heure et pas plus.
Le message du c'était mieux avant est aussi gênant, même s'il n'est pas ostensible.

samedi, octobre 08, 2011

Les hommes libres

Peut être un des meilleurs films depuis la rentrée.
L'évolution du personnage incarné par Tahar Rahim est particulièrement remarquable. Il passe ainsi du rôle de petit traficant peu concerné par la guerre à celui de résistant engagé. Son refus d'espionner la mosquée de Paris pour le compte de l'occupant est le déclancheur de ce changement radical.
La mise en scène est particulièrement soignée. Deux rebondissements particulièrement important permettant aux résistants d'échapper aux autorités rythment bien ce film en lui apportant une intensité remarquable.
Le rôle de la grande mosquée de Paris est ici particulièrement mis en avant même si le débat historique a été relancé à l'occasion de ce film.

dimanche, octobre 02, 2011

De bon matin

Un très bon film sur la souffrance et autres humiliations que l'on peut subir au travail.
Film très bien servi par un excellent JP Daroussin que l'on ne connaissait peut être pas dans des rôles noirs et également par X Beauvois formidable dans le rôle du patron tête à claque.
Autre réussite du film, sa construction à partir de nombreux flashback dans la vie personnelle et professionnelle du personnage principal. Ceci donne du rythme à un film pourtant très pesant.

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