lundi, avril 29, 2024

jeudi, avril 25, 2024

back to black

 

Un film de la réalisatrice britannique Sam Taylor-Johnson sur une des membres du club des 27 Amy Winehouse (Marina Abela)



Amy Winehouse est issue d’une famille juive dans lequel les chansons prennent une grande place. Après avoir chanté dans des pubs et envoyer des démos elle finit par signer dans une maison de disque ce qui sera le début du succès. Mais c’est quand elle va rencontrer Blake (Jack O Connel) que sa carrière va prendre une toute autre dimension et qu’elle va également commencer à sombrer dans l’alcool.



Ce film montre à quel point l’amour peut être une drogue. Dès qu’Amy a rencontré Blake elle va immédiatement tomber amoureuse de lui bien qu’il soit déjà en couple. Cette relation va connaitre des hauts et des bas.

Une grande part du répertoire d’Amy Winehouse sera rythmé par cette relation assez distendue.

La disparition de la grand-mère d’Amy va encore plus entrainée la chanteuse dans l’alcool, malgré le soutien indéfectible et bienveillant de son père qui se relèvera impuissant à empêcher sa fille de sombrer.



C’est un biopic assez classique dans lequel on redécouvre avec plaisir le répertoire de la chanteuse, un répertoire très marqué par les vicissitudes de la vie de l’artiste.

mercredi, avril 24, 2024

première affaire

 

Premier long métrage de Victoria Musiedlak



Nora (Noe Abita) est une jeune avocate spécialisée en droit des affaires. Son patron (François Morel) lui demande d’aller à Amiens pour assister Jordan (Alexis Neises). Il est en garde à vue pour le meurtre d’une jeune fille. Nora va alors délaisser ses dossiers quotidiens pour défendre le jeune homme.



C’est un film sur les désillusions d’une jeune femme et sur la manière dont elles vont la construire en tant qu’avocate et en tant que femme.



Nora est à peine sortie de la faculté, elle n’est pas encore partie de chez sa mère et vit encore dans son cocon. Le physique frêle de Noe Abita renforce encore cette sensation de fragilité dans le personnage de Nora. Cette fragilité est encore renforcé par l’extrême aisance de Lætitia (Louise Chevillotte) sa meilleure amie.



Et puis il y a ce contact avec Jordan jeune homme cabossé par la vie et Alexis ce policier assez rude. Nora va être fasciné par ce monde qu’elle découvre. Mais cette fascination va la fragiliser et c’est ce qui va l’amener à subir des désillusions.



Le message du film est relativement intéressant à savoir qu’il faut se confronter à des échecs à des désillusions pour se forger son caractère sa personnalité. Dommage que le scénario soit relativement fragile et parfois incohérent. Mais c’est peut être par le relatif échec de son premier film que le talent de Victoria Musiedlak va se révéler ?



laroy

 

Un film de Shane Akintson



Harry (Dylan Baker) est un tueur à gage. Il doit remplir un contrat à Laroy dans l’État du Texas.

Sur le parking d’un bar son client l’a confondu avec Ray (John Magano) un homme venu mettre fin à ses jours. Mais Ray par curiosité va tenter de savoir qui est la cible du contrat ce qui va donner lieux à des rebondissements en séries.



Ce film est d’abord un film d’ambiance. On est dans l’Amérique profonde avec des personnages tous aussi désabusés les uns que les autres. Une ancienne miss à la recherche de sa gloire passé, un vendeur qui se fait berner par son associé ou encore un détective très peu futé. On développe beaucoup d’empathie pour tous ces personnages qui ont une vie bien terne et sans réelles espérances.



Le scénario lui aussi est plutôt efficace avec ses rebondissements. On part d’un quiproquo et ensuite les évènements vont s’enchainer de manière assez frénétique. C’est une sorte de réactions en chaine devenues incontrôlable. Et çà a l’avantage de garder le spectateur en haleine tout le long du film.



Un portrait assez amère d’une Amérique profonde complètement désabusée à la limite du burlesque



lundi, avril 22, 2024

il reste encore demain

 


Terrible chronique d'une violence ordinaire #ilresteencoredemain laisse néanmoins entrevoir un avenir moins sombre 

jeudi, avril 18, 2024

civil war


 

mercredi, avril 17, 2024

borgo

 


lundi, avril 15, 2024

rosalie

 


jeudi, avril 11, 2024

nous les leroy

 


Premier film de Laurent Bernard grand prix du dernier festival de l’Alpe d’Huez en partie tourné chez nos voisins bourguignons.


Christophe (José Garcia) passe sa vie au travail. Sa femme Sandrine (Charlotte Gainsbourg) est sur le point de le quitter. Christophe fera tout pour qu’elle revienne sur sa décision, pour cela il va l’emmener revoir les lieux qui ont marqué l’histoire de leur couple.


Ce film illustre très bien les affres du temps sur le couple. Un couple rock and roll amoureux et déjanté s’est au fil du temps assagi. En çà nous nous les Leroy est émouvant. Il pose aussi les limites d’une vie rangée entre un pavillon et des zones commerciales des plus déprimantes.


Ce film est donc très amer et cette amertume écrase totalement les aspects comiques qui sont plus que ratés.


Pour le grand prix d’un festival de comédie on ne rit pas, pire, on ressent beaucoup de tristesse pour ce couple sur le point de séparer.


Dans cette lente agonie d’un couple, les relations entre les enfants du couple vont paradoxalement se renforcer pour créer une vraie complicité.


Un film qui serait plus à classer dans les drames que dans le registre comique.

mercredi, avril 10, 2024

madame hofmann

 


Le nouveau documentaire de Sébastien Lifshitz qui nous avait ému en 2019 avec Adolescentes.


On suit Sylvie Hofmann cadre infirmier dans un service de pneumologie et de soins palliatifs à l’hôpital nord de Marseille. Après 40 ans de service à l’hôpital nord vient pour elle le temps de la retraite. On va alors suivre ses derniers jours d’un travail qui a marqué cette infirmière jusque dans son corps.


Ce qui est impressionnant c’est le recul et la lucidité de Sylvie Hofmann sur sa vie et sur son métier. Elle revient sur les drames qui ont marqués sa vie et ceux qui rythment le quotidien de son service. Ce film fait penser à « patients » de Grand corps malade où il tournait en dérision son handicap. Ici la maladie, la mort, la détresse des patients peuvent donner lieu à rire. Mais ce rire est comme une soupape pour permettre à l’équipe soignante de pourvoir faire son travail et pour Sylvie Hofmann de continuer à vivre après les drames qu’elle a traversé.


L’écoute la bienveillance de cette cadre avec son équipe sont merveilleuses et son équipe le lui rend bien.


C’est un film également sur ces héroïnes du service public qui consacrent leurs vies aux autres en prenant sur elles jusqu’à ce que leur corps dise « stop ».


Enfin la lucidité de cette femme est extraordinaire. Elle n’hésitera pas à prendre des décisions radicales avec un sang froid remarquable.


Une leçon de vie formidable peut être un peu trop cru et qui montre les limites du dévouements aux autres

lundi, avril 08, 2024

Sidonie au japon

 


Le 3eme film d’Elise Girard


Sidonie (Isabelle Huppert) part au Japon faire la promotion de la réédition de son premier roman. Sur place elle est accueillie par son éditeur Kenzo (Tsuyoshi Ihara). Au cours de son périple elle va croiser le fantôme d’Antoine (August Diehl) son mari décédé quelques années plus tôt


La thématique du film est plus qu’intéressante quelle place prennent nos morts dans nos vies. Dans le film çà se matérialise de manière assez spectaculaire par un spectre par un fantôme que Sidonie va devoir apprivoiser. Et c’est cette métaphore qui est intéressante c’est peut être au moment où on a appris à vivre avec nos morts que l’on peut avancer dans la vie.


Ce film est aussi une rencontre de deux personnages cabossés par le destin. Les histoires de Sidonie et Kenzo sont tout aussi semblables que dramatiques. Les circonstances semblent s’être acharnées sur ces 2 personnages. Et ce qui est assez terrible c’est que le film semble montrer que seuls les personnes au destin dramatiques peuvent vraiment se comprendre les unes les autres.


Alors oui le rythme est lent, mais Sidonie au Japon propose une réflexion philosophique des plus intéressante.

jeudi, avril 04, 2024

et plus si affinités

 


Une comédie de Wilfried Meance et Olivier Ducray avec Isabelle Carré, Bernard Campan, Julia Faure et Pablo Pauly. Un remake d’un film espagnol sentimental lui même l’adaptation d’une pièce de théâtre « le voisin du dessus »


Sophie invite ses voisins du dessus Julia et Alban à dîner. Son mari Xavier n’est pas très enthousiaste mais il compte évoquer le bruit que ses voisins font en faisant l’amour. Mais ce dîner sera l’occasion d’une série de révélations.


Ce film est très verbeux et riche en rebondissements, en coups de théâtres. On est dans une bonne adaptation d’une pièce de théâtre de boulevard au cinéma.


Le personnage de Xavier, relativement bougon et aigri est une cible facile pour sa femme et ses deux voisins.

C’est au moment où on commence à se lasser de ce ressort comique que le film va prendre une toute autre dimension et commencer à interroger le couple que forme Sophie et Xavier. Et c’est quand le film finit d’être une farce qu’il en devient émouvant.


Et plus si affinités est certes une comédie sans langue de bois mais avec beaucoup de bienveillance.

mercredi, avril 03, 2024

drive away dolls

 


Un film du frère Coen Ethan écrit avec son épouse Tricia Cooke


Jamie et Marian (Margaret Qualley : fille Andy Mc Dowel et Geraldine Wiswanathan) ont prévu de partir à Tallahassee. Pour cela elles vont rouler avec une voiture qui n’est pas la leurs et qu’elles vont devoir acheminer dans cette ville. Sauf que dans cette voiture se trouvent deux drôles de colis. Des criminels vont alors poursuivre les 2 jeunes femmes pour récupérer leurs biens.


C’est un film en apparence classique où une jeune fille très fantasque Jamie va covoiturer avec Marian elle plus introvertie.


Mais le film est bien plus complexe, on a une histoire de truands, une valise dont on ne connaît pas le contenu et une immersion dans différentes communautés lesbiennes. La fin du film révélant elle même une dernière dimension au film.


Deux aspects sont particulièrement soignés dans le film. Les personnages sont tous très charismatiques et sont construits avec beaucoup de soin.


L’autre aspect est plus esthétique. La mise en scène la photo font de ce film un très bel objet cinématographique.


Un polar en forme de farce que ce film du frère Cohen.

lundi, avril 01, 2024

La promesse verte

 


Le nouveau film d’Edouard Bergon le réalisateur du très remarqué au nom de la terre.


Martin Landreau (Felix Moati) un jeune doctorant part en Indonésie comme volontaire pour une ONG. Mais ce n’est qu’une couverture pour pouvoir documenter les exactions dont sont victimes les populations locales qui ne veulent pas vendre leurs terres aux géants de l’huile de palme. Son destin va tourner quand il va être arrêté en possession de drogues. Sa mère (Alexendra Lamy) va alors tout faire pour sauver son fils.


Ce qui dérange c’est le côté naïf et candide de Martin. Il veut sauver le monde, n’hésite pas à braver ouvertement la milice locale. Il a un activisme frontal sans aucune stratégie pour ne serais ce que se coordonner avec les activistes locaux.


Là où le film commence à être intéressant, c’est quand on va découvrir petit à petit tous les enjeux politiques et surtout économiques liés à l’huile de palme. Certes Martin en prison est un moyen de pression des autorités locales sur la France, mais pas que.


Le seul moyen de pression que Marin pourrait avoir ce sont les images d’un massacre effectué par une milice à la solde d’un grand groupe agro alimentaire. Mais ces images ont disparues sans que l’on sache qui les as détruites.


Un film qui dénonce les pratiques abjectes de grands groupes agro alimentaires en Indonésie sans égratigné un pouvoir local corrompu et des puissances occidentales qui veulent sauvegarder des emplois dans leurs pays.

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