jeudi, février 28, 2019

Les éternels


Après a touch of sin Jia Zhangke est de retour avec un nouveau film

On est en Chine dans le début des années 2000. L'action se situe dans une cité minière sur le déclin gangréné par la pègre. Bin (Lia Fan) règne en mettre sur ce territoire. Qiao (Zhao Tao) profite très largement de sa protection. Jusqu'au jour où les deux amants vont se retrouver en prison. Bin sortira 4 ans avant Qiao. Cette dernière va alors tenter de le retrouver. Il semble avoir refait sa vie, les mines sont en déclin et ont conduit Bin à une sorte de déchéance.

On est comme dans a touch of Sin dans un film très lent avec des sentiments qui ont du mal à s'exprimer.

La relation entre Qiao et Bin est assez indéfinissable avec beaucoup de pudeur. Qiao va tout faire pour retrouver Bin alors que ce dernier s'enfonce dans une déchéance assez triste.

Mais le plus intéressant n'est pas là. On a une sorte de radioscopie de l’évolution de la société chinoise. Les mines de charbon qui périclitent alors que le grand barrage va lui modifier les paysages et la manière de produire de l'énergie. Et cette modernisation de la Chine qui va mettre sur le carreau Bin et Qiao.
On a aussi ce voyage en train où Qiao rencontre un homme parti faire fortune dans un territoire en plein développement et où le tourisme peut jouer une place important. Elle va voir en lui une sorte de nouveau Bin, tourné lui vers l'avenir.

Les paysages et la photo sont assez remarquable ce qui donne un côté contemplatif au film.

C'est donc à la fois l'histoire d'une Chine en pleine mutation économique et une histoire d'amour très pudique.

mercredi, février 27, 2019

Marie Stuart


Un biopic sur la reine d'Ecosse, 1er film de Josie Rourke qui met en scène deux grands espoirs du cinéma Saoirse Ronan vu il y a un an dans lady bird de Greta Gerwin et Margot Robbie vue dans le rôle de Tonya Harding.

Marie Stuart est de retour en Ecosse. Elle récupère son trône et demande à sa cousine Élisabeth de la désigner comme héritière de la couronne d’Angleterre. Mais Marie Stuart est catholique et Élisabeth elle est anglicane. Celà sera source de tensions, tensions exacerbées par le fait que Marie Stuart aura elle un enfant qu'Elisabeth n'aura jamais.

On est clairement dans des jeux de pouvoirs où les mariages, les guerres et les enfants sont autant d'armes pour accroître son pouvoir. Et rien que pour cela le film est passionnant.

Sur la forme ce film anglais peut paraître novateur en France. Il fait fit des apparences. Un ambassadeur anglais au XVIème siecle peut être joué par un acteur noir sans que cela ne pose aucun problème.

Autre côté remarquable ce sont les décors très sombres très rugueux de ce ces terres et châteaux d'Ecosse.

Ce qui est frappant c'est que malgré leur pouvoir ces deux reines vont avoir les mains liées par leur cour. Les conservatismes vont être plus fort que tout malgré le grand caractère dont vos faire preuve ces souveraines. Elisabeth va se retrouver isolée et finalement contrainte de mener des actions qu'elle n'aurait pas décidée seule.

Marie Stuart va elle devoir composer avec son frère, les nobles et un mari dont la famille sera très intéressée par le pouvoir.

Un film à la fois politique et historique un peu dans la même veine que la favorite, un film sur le pouvoir et la manière ou non de pouvoir l'exercer.

mardi, février 26, 2019

Celle que vous croyez


Safy Nebbou nous emmène sur un réseau social délaissé par les jeunes Facebook.

Claire (Juliette Binoche) est enseignante à la fac et vient de divorcer. Elle a mis fin à la relation qu'elle entretenait avec Ludo (Guillaume Gouix). Elle va alors créer un compte Facebook pour séduire Alex (Francois Civil) un ami de Ludo. Elle va utiliser une photo d'une femme plus jeune qu'elle pour arriver à ses fins. Sauf qu'elle va devoir se contenter d'une relation épistolaire.


Ce film est avant tout un portrait de femme. Claire a une carrière riche mais souffre de solitude. Ses enfants sont grands et son mari l'a quitté. Elle semble s’ennuyer dans sa vie au point de déprimer.

Sur la forme cette relation impossible entre Claire et Alex est entrecoupée de séances chez une psy (Nicole Garcia) ce qui casse un peu la linéarité de l'histoire. Le fait que ce film soit l'adaptation d'un roman de Camille Laurens donne une structure assez solide au scénario

La relation épistolaire et le fait que les 2 amants ne puissent se rencontrer donne du piment au film. Claire va même jouer du fait de pourvoir croiser Alex sans que celui ci ne le reconnaisse. Tant que l'on sera dans cette relation à distance le film garde de l'intérêt.

On est aussi à Paris dans un milieu plus qu'aisé ce qui empêche de s'identifier aux personnages ou d'avoir de l'empathie pour eux. On est dans cette tendance assez regrettable du cinéma français d'être parisiano-centré.

C'est quand on comprendra qui est la femme dont Claire usurpe l'apparence que le film deviendra vraiment mélancolique. On comprendra également l'utilité de la psy.

De bonnes idées dans ce film mais avec des personnages et un environnement qui dont qu'on a du mal à avoir de l'empathie pour les personnages.

mercredi, février 20, 2019

La chute de l'empire américain


Le nouveau film du Canadien Denys Arcand. Il a notamment signé des films cultes comme les invasions barbares ou encore le déclin de l'empire américain en 1986.

4 personnages dans ce film, un livreur philosophe, une escort, un repris de justice et un avocat pour une description à la fois juste et grinçante de notre société contemporaine.

Pierre Paul (Alexandre Landry) est livreur malgré un doctorat de philosophie. Un jour il tombe par hasard sur un braquage. Il récupère plusieurs millions de dollars appartenant au crime organisé. Ne sachant pas quoi faire de cet argent, il va se payer une escort (Maripier Morin) et demander à un repris de justice (Remy Girard) de l'aider à gérer son argent.

A travers un scénario assez original ce film est une radioscopie assez juste de notre société. On a deux jeunes gens qui malgré leurs études doivent soit se prostituer soit faire un métier éreintant et mal payé.

Le repris de justice lui doit s'occuper de sa fille.

Finalement seul l'avocat (Pierre Curzi) vie dans l’opulence en aidant ses clients à cacher leur argent à l'étranger.

Et plus le film va avancer plus on aura de l'empathie pour les 3 premiers personnages et moins pour le dernier. Le plus incongru sera de voir ces personnages relativement modestes profiter des mécanismes de fraude fiscale pour s'enrichir. Mais ils ne seront jamais comme les autres clients de l'avocat ce qui fait que cette empathie va durer. Ce vol est d'autant plus moral que l'argent provient de gangs et qu'il sera bien utiliser.

C'est un polar très bien écrit, haletant. Et aussi un film engagé qui montre le monde tel qu'il est aujourd'hui. Un peu comme Todelano Naccache (le sens de la fait) Denys Arcand est un fin observateur du monde contemporain, dont ils sait montrer les travers. Un petit bijour de film qui sera très probablement un des meilleurs films de l'année.

Grace a dieu


Le dernier film de Francois Ozon après Frantz.

On est ici dans une fiction qui tire énormément vers le documentaire. L'histoire c'est celle du père Préynat qui a reconnu avoir abusé de jeunes scouts.

Ce film est une galerie de personnages des victimes de ce prêtre qui vont s'unir pour fonder l'association la parole libérée.

On a d'abord Alexandre (Melvil Poupaud) cadre dans une banque, pratiquant.Il va faire de nombreuses démarches pour que le père Preynat soit sanctionner par l'église car il est toujours en contact avec des enfants.

François (Denis Menochet) lui sera partisan de médiatiser l'affaire.

Emmanuel (Swan Arlaud) lui a eu plus de séquelles de cette époque. Il n'a pas réussi à surmonter cette épreuves et à mener une vie normale.

Gilles (Eric Caravaca) lui est devenu chirurgien mais veut aussi éloigner le père Preynat des enfants.

D'autres personnages seront importants. Il s'agit des parents des victimes. Ils se sentent coupables d'avoir envoyer leurs enfants chez les scouts. A travers leurs action dans l'association ils vont essayer d'effacer une vraie fausse culpabilité.

Ce film ressemble un peu à 120 battements par minute qui montrait aussi le combat de victime face à un silence. Plus le film va avancer plus les portraits vont s'agréger et plus le film va prendre du sens.

Le style du film au départ est assez épistolaire ce qui est un peu déroutant. Mais plus le film va avancer plus il va s'enrichir. C'est au moment où l'association fonctionne à plein que le film prend enfin toute sa mesure.

Un vrai faux documentaire, très pudique qui continue à médiatiser une affaire judiciaire. La parole étant on l'aura compris une thérapie indispensable pour les victimes du père Preynat.

lundi, février 18, 2019

Deux fils


Le premier film de l'acteur Felix Moati, qui avait notamment crevé l'écran dans Gaspard va au mariage il y a tout juste un an.


On est à Paris. Joseph (Benoit Poelvoorde) vient de perdre son frère. Il révèle à ses deux enfants Joachim (Vincent Lacoste) et Ivan (Mathieu Capella) que cela fait 2 ans qu'il n'exerce plus comme psychiatre et qu'il écrit.

On va alors suivre la vie de ces trois personnages tous rongés par la mélancolie.

On a d'abord le père qui vit seul avec ses 2 enfants et qui vient de perdre son frère. Benoit Poelvoorde est parfait dans ce rôle de père dépressif qui voit en l'écriture une sorte de mirage pour donner un sens à sa vie.

Joachim lui peine à terminer sa thèse. Il profite des largesses accordées par les amis de son père dans ses études. Il court les filles de manière presque désenchantée. Sa rencontre avec Esther (Anais Demoustier) la prof de latin de son frère va peut être changer sa vie.

Et puis peut être le personnage le plus désopilant Ivan. Il est encore au collège. Il est fou amoureux d'une des camarades de classe. Il a pour ambition de passer l’agrégation de lettres classiques et a une sorte de fascination pour l’Église.
Un film qui a le défaut d'être très parisien très intellectuel très bourgeois. On a du mal à ressentir de l'empathie pour les personnages presque irréels .

Benoit Poelvoorde est parfait dans ce personnage de père désabusé qui peine à donner du sens à sa vie. Vincent Lacoste est dans le même registre que dans Amanda, celui d'un jeune adulte qui veut être encore adolescent mais qui doit grandir un peu plus vite que prévu.

Un des seuls côté positif du film est que malgré une sorte d'animosité entre les 3 personnages on sent beaucoup d'amour et de solidarité. Elle a du mal à s'exprimer. Elle ne ressort que dans des moments difficiles. On a affaire à des personnages ayant du mal à se livrer ce qui les rend encore une fois assez distant et peu empathiques.

vendredi, février 15, 2019

Le chant du loup


Un film d'action d'Antonin Baudry d'une efficacité redoutable.

Tout commence lors d'une mission sur les côtes syrienne. Le capitaine Grandchamp (Reda Kateb) doit récupérer un commando de nageurs de combats à bord de son sous marin. L'oreille d'or Chanteraide (Francois Civil) croit reconnaître un sous marin ennemi. Il n'en est pas sur car sa signature acoustique est inédite. L'équipage est donc en danger. Chanteraide sera en proie au doute mais une menace de guerre avec la Russie va très vite remobiliser les équipages des sous marins français.
Le premier point fort de ce film est son scénario signé lui aussi Antonin Aubry. Les événements s’enchaînent plutôt bien et restent crédibles dans l'époque actuelle. La question de savoir ce qu'a détecté Chanteraide va rester vivace assez longtemps. Chanteraide sera obsédé par ce qu'il croit être un echec de sa part. Celà va générer du doute qui sera utilisé à merveille pour faire progresser le film.

L'autre réussite de ce film ce sont ces scènes d'actions. On commence dès le début avec une scène pleine d'intensité qui nous scotche littéralement à notre fauteuil. Cette production J Seydoux n'a pas grand-chose à envier aux blockbuster américain.

Et puis il y a un casting assez audacieux. Le premier rôle est occupé par Francois Civil. Il est entouré par des pointures du cinéma français : Reda Kateb, Omar Sy et Matthieu Kassovitz qui auraient tous pu prétendre à ce premier rôle. Mais chacun va apporter quelque chose à l'histoire.
Et puis il y a ce personnage de Diane (Paula Beer). Elle est l'amie de Chanteraide dans le film. Elle a un tout petit rôle mais qui va s'avérer presque décisif. Et ce sont ces seconds rôles et l'attention apportées à ces petits détails qui font que le film fonctionne très bien, avec une tension presque constante. Une très belle surprise que ce chant du loup d'Antonin Baudry.

mercredi, février 13, 2019

Vice


Un film d'Adam Mc Kay, 8 nominations aux Oscars et Golden Globe du meilleur acteur pour Christian Bale pour son rôle de Dick Cheney.

Peu de gens se souviennent de cet homme politique américain qui fut vice président des Etats Unis de 2001 à 2009. Il fut pourtant un des hommes les plus puissants du monde. Il a aussi marqué à jamais l'histoire.

Dick Cheney était un étudiant assez moyen qui n'a pas terminé ses études à Yale suite à des problèmes de comportement. Étudiant de l'université du Wyoming il obtient un stage à Washington qu'il ne quittera plus. C'est sa femme Lynne (Amy Adams) qui le remet dans le droit chemin. Elle menace de le quitter s'il n'arrête pas la boisson et les bagarres. Elle le pousse également à reprendre ses études et à aller à Washington. Elle aurait voulu avoir une carrière politique. Mais pour les femmes dans les années 1970, cela était encore difficile.

Dick Cheney va alors apprendre comment fonctionnent les rouages du pouvoir avant de tirer lui même les ficelles.

C'est un film politique absolument passionnant. On y voit la naissance du marketing politique. Ne pas dire réchauffement climatique mais changement climatique pour ne pas affoler la population. Mais le coup de maître de Cheney aura été d'inventer la présence d'armes de destructions massives en Irak pour envahir le pays. Il donnera aussi de l'importance à un petit terroriste irakien qui fondera l’État islamique responsable de trop nombreux attentats à travers le monde.

Cheney est aussi une sorte de symbole de l'utilisation du pouvoir non pour l'intérêt général mais pour l'enrichissement de quelques intérêts particuliers.

Cette biographie de Dick Cheney est passionnante car on rentre dans les arcanes du pouvoir. Elle l'est aussi car elle permet de mieux comprendre le monde actuel encore marqué par le terrorisme mais aussi dans lequel la politique ressemble de plus en plus à du marketing.

mercredi, février 06, 2019

Une intime conviction


Antoine Raimbault met en scène un duo assez détonnant Marina Fois et Olivier Gourmet. Il interprète Maitre Dupont Moretti et elle une femme qui veut aider Jacques Viguier à prouver son innocence. Bien qu'il s'agisse d'une fiction le film se base sur une affaire réelle celle de la disparition de Suzanne Viguier.

On va suivre le procès en appel. Nora va convaincre Maitre Dupont Moretti de reprendre l'affaire. Elle se présente comme une amie de la fille de Jacques Viguier et va aider l'avocat à préparer la décence de Jacques Viguier qui a été acquitté en 1ere instance.

L’intérêt de Nora pour cette affaire va virer à l'obsession. Elle va sacrifier son travail, son fils et son amant pour cet homme qu'elle connaît à peine. Et pour cela l'interprétation de Marina Fois est remarquable. Elle est de la même intensité que dans Irréprochable film dans lequel elle interprétait également une femme passionnée.

Olivier Gourmet est lui aussi saisissant en avocat de la défense. Il va devoir se battre à la place d'un homme malade qui a de la peine à s'exprimer. Le duo entre une femme déterminée et un ténor du barreau qui va devoir rester dans les subtilités du droit fonctionne bien et est le réel moteur du film.

Ce film n'est pas un biographique puisque le personnage de Nora n'a pas existé mais il permet de donner un angle assez original au traitement d'une affaire judiciaire.
Les nombreuses rumeurs qui ont entourées la disparition de Suzanne Clément auraient pu suffire à donner du volume à ce film. Le fait d'ajouter ce personnage de Nora inventé de toute pièce apporte un côté original au traitement de cette affaire judiciaire. Bref un film original porté par des acteurs hors du commun.

La favorite

Après la mise à mort du cerf sacré et the lobster ce film où des célibataires devaient se marier au risque de se voir transformer en animaux, Giorgos Lanthimos nous emmène à la cours de la reine Anne d'Angleterre .

Cette dernière (Olivia Colman) est affaiblie par de violentes crises de gouttes. C'est lady Marlborough (Rachel Weisz) qui mène en sous main les affaires du royaume. Sa cousine Agigail (Emma Stone) arrive elle à la cour dans l'espoir de trouver un emploi. Elle va vite gravir les échelons et concurrencer sa cousine dans le rôle de favorite.

Ce qui est frappant c'est la réalisation et la photo de ce film qui sont plus qu’innovante. Giorgos Lantinos a l'audace d'utiliser des effet globuleux (fish eyes en anglais) et une photo qui donne un sacré coup de jeune aux films en costumes.

Et puis il y a ces jeux de pouvoirs qui peuvent paraître assez classiques dans une cour royale. Mais ce qui est assez rafraîchissant et inédit est que ces jeux de pouvoirs ne concernent que des femmes : la reine et ses deux courtisanes. Les hommes eux sont trop occupés à des jeux stupides où à la guerre.
La reine bien qu'affaiblie et un peu sénile va continuer à tirer les ficelles et à arbitrer cette guerre larvée entre les deux cousines. Il y a notamment ces scènes de ball trap où les deux cousines se jaugent et organisent discrètement les affaires du royaume marquées par la guerre avec la France.
Un film subtile qui montre que le pouvoir réel peut être là où ne l'attend pas forcément. Vice, un autre candidat aux oscars qui sort prochainement est aussi sur cette même thématique.

Et puis on peut noter cette référence à the lobster (homard en francais) quand la reine et ses courtisanes organisent une course de homards. Un bon film qui aurait peut être mériter une demi heure de moins et des nominations pour Rachel Weisz et Emma Stone non pas dans la catégorie second rôle mais dans celle de meilleure actrice

lundi, février 04, 2019

A cause des filles


On croyait le film à stechs définitivement disparus depuis 2012 et les infidèles de Gilles Lellouche, mais c'était sans compté sur Pascal Thomas.

Tout part ici d'un mariage où le marié par dès la sortie de l'église avec sa maîtresse. Cà servira de point de départ à différents personnages pour raconter leurs déboires amoureux.

Le casting est alléchant, José Garcia, Rosy de palma, Francois Morel, Pierre Richard, Audrey Fleurot, Marie Josée Croze et même Bernard Menez. Et c'est bien là le seul côté positif de ce film que l'on pourrait qualifier de très germanopratin.

Tous les personnages sont dans une sorte de détresse affective dans laquelle ils ont l'air de se complaire. Ce film est une sorte de montée crescendo dans l'absurde.


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