lundi, décembre 31, 2007

My blueberry night






Norah Jones actrice, donnerait il le même résultat que Sandrine Kiberlain chanteuse? Heureusement non. Et il faut bien avouer qu'elle porte magnifiquement la trame du film sur ses épaules.
Mais son succès repose également sur le talent de son réalisateur qui sait très bien alterner des plans très esthétiques, avec des légers ralentis envoutant, tout cela au service d'une histoire bien huilée et très fluide.
La réalisation magnifie donc une histoire pour le moins très classique mêlant à la fois une quête personnelle suite à une déception amoureuse et un road movie dans l'Amérique "vraie" que l'on aime tellement.
Bref tous les ingrédients sont réunis pour un très bon film.
Pour le plaisir un exemple de plan très réussi








jeudi, décembre 27, 2007

De l'autre côte


Après Head-on, encore une vision croisée sur les relations étroites qu'entretiennent allemands et turques. C'est d'ailleurs sur deux histoires croisées et succesives que repose le scénario. C'est aussi une manière de nous montrer que le monde, particulièrement entre allemands et turques est petit.
Un scénario remarquable de part sa structure mais qui est aussi porter par des actrices malheureusement encore méconnues dans notre pays.
Deux histoires symétriques avec énormément d'amour mais hantées par la mort nous démontrent que les sentiments sont universels et que les peuples sont semblables dans bien des domaines. Une belle leçon de tolérance allant à l'encontre de toutes les tensions racistes pouvant exister entre ces deux peuples.

dimanche, décembre 09, 2007

Darling


Pour mesurer le jeu d'un acteur, il faut le voir dans un rôle à contre-emploi. Marina Fois se sort très bien d'un rôle vraiment pas facile. Bref elle arrive très bien à porter ce film pour le rendre à la fois émouvant et cruellement réaliste. La seule conclusion que l'on puisse tirer est que notre vie, aussi difficile qu'elle soit est surement plus simple que celle d'un encore trop important nombre de personnes. C'est peu être là que se cache le message de ce film, qui d'un premier abord ne paraît pas si engagé que çà.

samedi, décembre 01, 2007

Andalucia

C'est la première fois que je suis aussi géné pour écrire quelque chose sur un film, le fait d'avoir écrit ces quelques mots m'a déjà fait gagné plus d'une ligne. Bref, je pourrais dire que j'ai apprécié le passage d'effeuillage et de dégustation de mandarine. Trop réducteur en effet, je dirai que ce genre de film permet de voir des personnes que l'on ne voit pas souvent, même si çà aurait pu se faire en visionnant une bonne comédie style " les nuls". Voilà j'ai enfin trouvé le point positif et très agréble de ce film dont je n'ai toujours pas parlé car il est inqualifiable, au sens premier du terme.

mardi, novembre 20, 2007

La chambre des morts


La chambre des morts peut facilement faire passer les rivières pourpres ou seven dans la catégorie des films gentillets et fleur bleue. Mélanie Laurent capitalise donc son expérience des drames psychologiques après je vais bien ne t'en fait pas. Au contraire de ce dernier, la violence est ici plus visible ce qui la rend paradoxalement plus supportable. Les paradoxes ne s'arrêtent pas là, en effet il peut paraître difficile au cours du film de supporter certaines scènes, mais quand on ressort de la séance on a quand même l'impression d'avoir vu un bon film, dont le point fort est son incroyable intensité.

mercredi, novembre 14, 2007

Africa Paradis


Ce n'est pas tous les jours qu'il est possible de voir des films africains. C'est encore plus vrai pour celui-ci car il n'a pas été vraiment distribué en France. Et pour cause, parler d'immigration et surtout d'immigration inversée celà relève du tabou. C'est pourtant ce que propose ce film d'anticipation, en se projetant dans le monde de 2030 où le continent africain a pris le pouvoir.
Vous aurez compris que c'est un film engagé et hyper politisé. Le manque de moyen et le message très présent font que les images ne sont pas d'une qualité extraordinaire, mais est-ce vraiment important? Au moins ici, contrairement à certaines grosses productions le fond l'aura emporté sur la forme.

lundi, novembre 05, 2007

Cassandra's Dream


Les rêves nécessitent parfois d'immenses sacrifices, parfois même trop. Telle pourrait être la morale de ce film (qui n'en manque d'ailleurs pas), noir et dur à l'opposé des dernières productions de Woddy Allen.
Un film captivant donc qui montre les dangers de vouloir des choses que l'on est pas forcément capable d'assumer.On peut y voir un parrallèle avec notre société consumériste où des gens vont s'endetter quasi à vie pour une TV plate 100 cm avec toutes les conséquences que celà induit. Ici les personnages y laisseront leur vie. Et si le bonheur était dans des choses simples à l'opposé du modèle que l'on nous vend?

samedi, octobre 27, 2007

Michael Clayton


Georges Clooney a pour habitude de dire qu'il tourne un "navet" par an pour financer ensuite des films engagés en temps que producteur. Même si le caractère engagé n'est pas trop flagrant, le résultat est encore probant.
Dans la ligne de mire cette fois les sociétés de pesticides et les énormes sociétés d'avocats sans scrupules.
Dans cet environnement le personnage joué par Georges Clonney se démarque et renforce un peu trop la mise en valeur de l'acteur.
Mais le scénario très trouble, très entremêlé renforce le caractère opaque qui règne dans ce milieu et c'est là la force incontestable de ce film. On ne comprend tout qu'à la toute fin du film, ce qui reste le must pour garder l'attention du spectateur.

jeudi, septembre 27, 2007

La vengeance dans la peau


Pour faire court, je n'ai pas vraiment aimé ce film. Le principal reproche que je pourrai lui faire est l'enchainement qusi ininterrompu de scène d'actions parfois irréalistes. Et c'est dommage car en creusant un peu ce film aurait pu être très interessant et proposer une version plus moderne des films d'espionnage. Une idée à creuser peut être pour une nouvelle série puisque la trilogie est surement terminée.

La vérité ou presque


Encore un film où l'action ne se passe quasiment à Paris et c'est plutôt pas mal.
La vérité, n'est t'on pas plus heureux quand on ne l'a dit pas? Ou alors n'est il pas plus facile pour tout le monde de se tenir à des codes établis dans lesquels tout le monde se sent à l'aise? Ce film défend cette thèse que çà soit dans les relations amoureuses (ce qui rend ce film croustillant) mais encore dans la vie quotidienne. Dans ce cas le film prend une tournure plus grave car en effet, le parti pris est de défendre la thèse que dans certains cas vivre caché c'est vivre heureux. Bref un film qui pose des questions essentielles et qui met en évidence le décalage entre la vie codifiée voulue ou imposée par la société et la vie dans laquelle tout un chacun recherche son propre épanouissement.

dimanche, septembre 16, 2007

Les simpson


Je ne dirai pas que je suis aller voir ce film à reculon mais j'avais quelques doutes. Mais ils ont été vites levées. En effet comme la série ce film est très engagé politiquement. Les différents niveaux de lecture le rend accessible à tous. Après la question est de connaître le réel impact de ce film sur la société américaine et plus généralement sur le monde et c'est bien là que je doute.

La fille coupée en deux


Ce n'est pas parce que c'est un film très classique qu'il n'est pas intéressant. Entre autre la prestation de Ludivigne Saigner autour de laquelle tourne tout le film est remarquable. Elle joue juste le rôle d'une fille tiraillée entre deux amants. A noter également le cadre qui est la ville de Lyon. C'est rafraîchissant de voir des collectivités locales s'impliquer dans le cinéma et valoriser leur territoire.

mercredi, août 08, 2007

Ne le dite à personne

Il faut que çà se sache, ce polar est tout simplement sublime. L'histoire dure 2h mais on ne voit pas passer le temps tellement on est pris dans l'engrenage infernal dans lequel G;Canet nous emmène.
Un film très bien réalisé, à moins que ce ne soit l'adaptation du livre qui soit tellement parfaite...
Dans tous les cas un film à ne pas manquer.

vendredi, juillet 27, 2007

Les ambitieux

Une chose est sûre le titre aurait pu être mieux choisi, mais cela permet de garder une certaine surprise malgré le fait que des assocs de ciné se livrent à des analyses du film avant la séance, navrant!
Un véritable traité de psychologie
Un film magnifique servi par K.Viard au top de sa carrière et de son talent. Une oeuvre qui dépasse le cadre du cinéma pour aller sur le terrain de la psychologie. Il démontre avec brio comment un passé familial difficile peut engendrer une personne repliée sur elle même, agressive avec les autres, frustrée et incapable de s'épanouir.
Heureusement un happy end à l'américaine (que l'on voit à peine venir!) fera que, non sans peine, ce personnage affrontera son passé en face, condition indispensable pour se construire un avenir heureux.

dimanche, juillet 08, 2007

Zodiac

Après Seven voici une nouvelle façon de traiter le must du film policier : les serial killer!
Le film nous plonge dans les Etats-unis des années 70 et 80 ce ajoute encore de l'intérêt à ce film qui présente quand même quelques longeurs.
Enfin le point le plus remarquable est un éloge du vrai journalisme d'investiguation, mené par un dessinateur dont ce n'est franchement pas le metier premier. Bref pour le coup çà donne à cette oeuvre un réel côté historique!
A voir en s'étant armé au préalable d'une bonne dose de patience et de motivation!

Shrek le troisième

Pour faire bref, pas de grande nouveauté par rapport au deuxième volet de cette trilogie (il est à espérer que cette suite de film s'arrête là!). La seule chose intéressante est la critique de ces chanteurs de seconde zone, qui avec un peu de succès, se croient les stars du royaume.
Si un quatrième opus doit voir le jour il est à esperer qu'il soit plus original sous peine de ternir les deux premiers épisodes.

mardi, mai 01, 2007

Très bien merci

On a ici la quintessnense du film d'anticipation. Ce que vous verrez dans ce film n'est autre que la société française du 17 mai 2007! Un monde dans lequel Sandrine Kiberlain dormirait seule dans un lit (c'est un peu comme un homme qui porterait plainte parce qu'Isabelle Carré serait amoureuse de lui, impensable) ou plus grave un monde dans lequel de manière très naturelle on peut se retrouver en hopital psychatrique alors que son seul tort est de ne pas rentrer assez vite chez soi.
Mais et heureusement il y a un mais deux valeurs poussent à la résistance. La première est la confiance en l'être aimé (c'est pas gagné vu que dans ceraines grande villes le taux de divorce atteint 50%) et la seconde est l'amitié indéfectible conquise dans la solidarité face à l'injustice.

lundi, avril 23, 2007

Anna M

L'érotomanie est une maladie du groupe des psychoses construite autour de la conviction délirante que l'on est aimé par une personne (cf wikipedia). Voilà au moins un mot que j'aurai appris en allant voir ce film.
On en sort aussi glacé, ce qui est un avantage en période de fortes chaleur.
Bref un film entier dans lequel on passe du rire géné au rire jaune et servi par l'excellente Isabelle Carré (avis non objectif!).
Bref un film qui fleurte, voir empiete par moments sur les limites de l'acceptable mais qui joue en permanence sur les émotions des spectateurs.

mercredi, avril 04, 2007

Les LIP l'illusion au pouvoir

Un film documentaire poignant mais qui manque d'images d'archives. C'est une manière assez originale pour que les bisontins et plus généralement les français se souviennent de leur histoire proche.
Les plans des interviews et leur mixage retracent bien cette aventure humaine assez exceptionnelle.
Un devoir de mémoire que remplit donc ce film, à savoir maintenant si cette forme d'autogestion (provisoire) est un exemple ou un témoignage? L'avenir nous le dira.

lundi, mars 26, 2007

Angel

Après avoir vu ce film, la question est de savoir si Ozon aime les femmes ou si au contraire il est un peu mysogine.
Bref un film qui tourne autour d'une personnalité forte et délurée. Et c'est là que réside le grand intérêt de ce film.
Au voit tout au long du film comment cette femme va mener sa vie à sa guise en finissant par tout contrôler. La force de cette démarche aura été aussi sa perte. En effet, seuls les sentiments ne s'achètent pas et en perdant le contrôle du désir de son mari, elle va commencer sa lente descente aux enferts.
Un film très instrucif et moral, l'argent et le pouvoir ne faisant pas (forcément) le bonheur.

Lady Chatterley

Un film césarisé mérite au moins un coup d'oeil. Malgré quelques longeurs et des scènes très explicites, ce film ne manque pas d'intérêts.
En effet, l'histoire d'une femme mariée pour des raisons d'argents et profédement malheureuse, va trouver l'amour et le bonheur avec un homme qui baigne dans la simplicité.
Bref un film qui véhicule une image très saine (trop peut être). En effet le beau rôle est donné à un homme travaillant à la sueur de son front et très proche de la nature. Par contre le "mal" est incarné par un industriel, capitaliste, patron sans coeur et de surcroit souffrant d'un handicap physique important.
Bref un film très simple et très intense basé sur une opposition très marquée qui souffre malgré tout de quelques longueurs.

dimanche, mars 18, 2007

Adrienne Pauly (nouveau théatre de Besançon)

Commençons par évacuer les deux points noirs que sont la salle inapadtée à ce type de concert (mais en existe t'il une à Besançon?) et les problèmes de son du début qui nous a fait assister à des titres quasi instrumentaux.
Ceci étant dit, les textes torturés et la voix rocailleuse de cette jeune chanteuse nous emporte dans un univers très particulier.
A noter l'importance des musiciens tous aussi déjantés les uns que les autres. Mention particulière à au guitariste très rock qui vola presque la vedette à la tête d'affiche.
Après des débuts poussifs, on se prit au jeu, la salle se leva avant de partager sur scène un pic nic.
Bref faute de titres disponibles on eu droit à un bis de deux titres phares de son album.
Voilà donc une chanteuse à voix qui gagnerait à s'entourer durablement d'un groupe et d'un répertoire solide, tellement le succès pourrait la rattraper.
Pour continuer: son my space

Babx (nouveau théatre de Besançon)

Quand une première partie se hisse au niveau de la tete d'affiche, alors la soirée atteint son paroxisme.
Ce concert joue particulièrement sur l'ambiguité de savoir si on a affaire à un groupe ou à un chanteur inspiré par Barbara.
Mais c'est la seule hésitation de cette représentation ou la voix et les textes (parfois engagés) finissent par nous convaincre que la chanson française a de beaux jours devant elle.
A noter particulièrement les chansons accompagnées au piano très sensuelles qui tranchent bien avec des titres plus rythmés et dans lesquels tous les membres du groupe apportent leur talent.
Pour poursuivre l'aventure : leur myspace

dimanche, février 18, 2007

La vie des autres

Les écoutes et l'espionnage interieur ne sont pas le fait seulement des pires dictatures. Mais le plus dangereux est celui pratiqué par des fonctionnaires peux futés, très zélés mais particulièrement seuls.
Mais la plus belle résistance, la plus risquée est aussi celle pratiquée à l'intérieur du système. Et pour celà la scène finale est remarquable.
Un plan est particulièrement révélateur. On y voit se mêler 2 images, celle de la vie réelle et celle des fiches de retranscription des écoutes.
Bref un film avec quelques longeurs où l'Allemagne se réconcilie avec son passé pour mieux préparer l'avenir

dimanche, février 04, 2007

Pars vite et reviens tard

Un homme n'est rien sans sa femme et c'est bien là la seule intrigue du film qui comporte quelques longeurs. Sinon il s'agit d'un bon polar avec un faux épilogue qui nous tient en haleine jusqu'à la fin du film.
Bref un scénario bien construit servit pas des personnages qui ont chacun un caractère bien trempé. Et c'est celà qui transforme ce polar en bon policier!

mercredi, janvier 24, 2007

Libero

On dit souvent qu'un homme n'est rien sans sa femme. Ce film le démontre bien. Il en devient même tragique quand cet homme est obligé de repousser celle qu'il aime pour le bien de ses enfants. Parce que cette situation n'aurait pas posé tant de problèmes s'il n'y avait eu deux enfants. Bref un film tragique, bien interprêté malgré quelques longeurs sur la fin.

lundi, janvier 22, 2007

La raison du plus faible

Rarement un film aura été aussi intense. En effet, une multidude de thèmes forts sont abordés, le handicap, les gens envoyés en pré-retraite, les sur diplomés n'arrivant pas à trouver du travail, les horaires atypiques dans le travail, la ghétoisation, la reinsertion des détenus, le regard que les chômeurs portent sur leur vie ...
Viens s'ajouter à celà des plans magnifiques qui viennent accentuer non pas l'effet dramatique mais le témoignage social.
Enfin, pour faire le liant, une intrigue à la fois simple et intense traverse le film de bout en bout et nous aide à supporter cette réalité.
Bref un film complet, très intense témoin de son temps et qui nous fait comprendre qu'il vaut mieux être acteur de sa vie plutôt que spectateur, quelques qu'en soient les conséquences.

vendredi, janvier 19, 2007

Le pressentiment

Ou la fameuse théorie du Carpe Diem.
Ce film joue sur une opposition entre 2 couches totalement différentes(mais finallement très proches) de la population et entre lesquels JP Daroussin (en costume claquettes!) va naviguer. Et plus le film avance plus les différences vont se gommer. On retrouve ici la vrai nature de l'Homme dans ses côtés les moins reluisant. Et si le vrai luxe était de réaliser de vraies actions désinteressées?

lundi, janvier 08, 2007

Mauvaise foi

A priori on pouvait s'attendre à un just a kiss à la francaise et le résultat est passionnant. On a quand même du mal à croire à l'happy end, pas au niveau du couple mais surtout en ce qui concerne leurs familles. Ce film défend des valeurs républicaines bien que porté par une formidable actrice belge qui étale tout son talent. On a du mal à savoir où finit le cliché de cette intégration républicaine et où commence la fiction.
Bref un bon film qui pose une question de société essentielle mais qui tombe parfois dans un sentimentalisme parfois exagéré.

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