jeudi, décembre 30, 2021

spiderman no way home

Spiderman no way home


Faut il risquer sa vie pour sauver des méchants menaçant le monde ? Vous avez 2h13 Christophe le temps que dure ce 3eme Spiderman signé Jon Watts.


Peter Parker (Tom Holland) dont l’identité a été dévoilée se voit refuser l’admission dans de nombreuses Universités après avoir été accusé de meurtre.

Pour tenter de calmer la vindicte populaire, il va demander l’aide du Dr Strange (Benedict Cumberbatch). Celui ci pourra peut être faire oublier au monde entier l’identité de spiderman. Mais cette manipulation du temps va faire apparaître de nombreux délinquants que Spiderman va devoir combattre.


Sur la forme les effets spéciaux sont réussis. On est dans un film à grand spectacle. Les scènes de combats qui rythment le film sont plutôt efficaces.


Le fond de l’histoire est lui plus fragile et moins intéressant. Toute l’intrigue se base sur la manière assez maladroite dont Peter Parker va essayer rattraper l’injustice qui le frappe ainsi que ses amis.


La deuxième étage de la fusée scénaristique se base sur la volonté de Spiderman de ne pas régler les choses simplement mais de donner une seconde chance à ces criminels.


Et c’est le fait de vouloir être le plus vertueux possible qui va au final entraîner les plus grandes catastrophes.


Un point à sauver néanmoins c’est ce personnage populiste qui produit sa propre émission de télévision sur le web et qui n’arrête pas de vilipender spiderman. Cette critique des néo médias amateurs est plutôt grinçante et à propos.


Bref n’ayez pas peur de la guimauve pour ce nouvel opus de spiderman signé John Watts



 

mercredi, décembre 29, 2021

the card counter

 

The card counter


Un film de Paul Schrader un des scénaristes de Reservoir dog ou raging bull.


William (Oscar Isaac) est un joueur de carte qui écume les casinos en comptant les cartes. Il gagne petit à chaque fois pour ne pas se faire repérer. Il mène une vie de solitaire après de nombreuses années en prison.

Mais sa rencontre avec Cirk (Tye Sheridam) va le pousser à intégrer des circuits de poker. Il voudra gagner de l’argent pour remettre le jeune homme sur le droit chemin.


Ce film me fait penser à Las Vegas 21 (Robert Luketic) où un étudiant comptait les cartes pour se payer ses études. Ici on parle pas précarité étudiante mais stress post traumatique.

Plus le film va avancer plus on va comprendre la colère froide de William qui a payé pour les exactions commises dans les prisons secrètes de l’armée américaines après les attentats du 11 septembre. En çà on retrouve la thématique évoquée dans Bac nord où là encore de simples exécutants ont assumé les conséquences d’ordres qui venaient de plus haut.


Alors oui le film est ambigu. Quelques flash back viennent éclairer ce qu’ont vécu William et le père de Cirk.

Mais ce n’est pas pour çà que le message ne passe pas et qu’il n’est pas explicite.

Un film dans une ambiance assez feutré mais avec un message très fort.


mardi, décembre 28, 2021

Kingsman première mission

 

Kingsman première mission.


Matthew Vaughn signe le 3ème opus de cette franchise après services secrets et le cercle d’or.


On remonte ici aux origines des Kingmans cette agence de renseignement neutre et internationale dont l’objectif est de promouvoir la paix.


L’intrigue commence un peu avant la seconde guerre mondiale, au moment où le duc d’Oxfort (Ralph Fiennes) perd sa femme. Il élève seul son fils qu’il a tendance à couver.

Mais les prémices de la 1ere guerre mondiale vont l’obliger à l’impliquer pour tenter de sauver la paix.


Force est de constater que l’on ne s’ennuie pas pendant les 2h11 de ce film d’action.


L’intrigue s’appuie sur la 1ere guerre mondiale, l’assassinat de l’archiduc Francois Ferdinand. Puis on part en Russie et aux Etats Unis pour démêler des intrigues qui seront au cœur de leur implication dans le conflit.


A cette base historique Matthew Vaughn ajoute un personnage secret qui du haut de sa montagne va tirer les ficelles d’un grand jeu tout autant militaire que diplomatique.


Polly et Shola (Gemma Atterton et Djimon Hounsou) vont épauler le duc d’Oxfort. Ce sont en apparence ses domestiques mais leur rôle sera plus important qu’en apparence. Ils seront à la tête d’un véritable réseau mondiale d’espionnage, les puissants de ce monde ne se méfiant pas des personnes à leur service.


The Kings man reste un subtil équilibre entre espionnage, action et raffinement à l’anglaise. Peut être toujours la plus intéressante franchise des films d’espionnage devant les james Bond et mission impossible


lundi, décembre 27, 2021

Madeleine collins


 
Baignant dans une utopie des plus agréable #EnAttendantBojangles confronte l'exubérance aux limites de la folie #megaramabeauxarts #Besancon

mercredi, décembre 22, 2021

Bad Luck banging or loony porn


 
Derrière l'affaire de sextape #badluckbangingorloonyporn propose une vision d'une société roumaine fracturée #cinemavictorhugo #besancon

mercredi, décembre 15, 2021

chère Léa


 
Construit autour d'une chronique de quartier #cherelea explore la dimension maladive du sentiment amoureux #cinemavictorhugo #besancon

lundi, décembre 13, 2021

les amants sacrifiés


 
Construit autour d'un brillant stratagème pour faire éclater la vérité #lesamantssacrifies fustige le replis nationaliste #cinemavictorhugo #besancon

jeudi, décembre 09, 2021

une femme du monde

 

Une femme du monde.


Cecile Ducrocq offre à Laure Calamy un superbe rôle de mère courage.

Premier film pour Cécile Ducrocq qui fut scénariste d’épisodes des séries, 10 % et du bureau des légendes. Et elle dirigea l’excellente série l’opéra.


Marie est une travailleuse du sexe. Son fils Adrien (Nissim Renard) vit dans une résidence étudiante. Il s’est fait exclure de son bac professionnel et n’est pas très motivé pour chercher une nouvelle formation. C’est un client de Marie qui lui parlera d’une école de cuisine très réputée mais très coûteuse. Va alors s’engager une course contre la montre pour Marie qui devra réunir l’argent pour le premier acompte.


Cette course contre la montre apporte beaucoup de tension à ce film. On voit bien là tout le savoir faire de Cécile Ducrocq dans le domaine scénaristique. Elle va également placer un certain nombre d’éléments qui vont au final prendre de l’importance.


Ce film a également un aspect documentaire sur les travailleuses du sexe. Cette précarité de travailleur indépendant qui ne permet pas l’accès au crédit, la concurrence déloyale de groupes mafieux, la pénalisation des clients qui fait baisser les prix et la travail en maisons closes en Allemagne notamment.


Et puis c’est un portrait de femme dans toute sa complexité. Elle est à la fois mère et cheffe d’entreprise. En çà l’interprétation de Laure Calamy dans son premier vraie rôle dramatique est convainquant, et c’est peut être aussi çà le talent de Cecile Ducroq casser les codes et oser parler de sujets tabous.

lundi, décembre 06, 2021

la pièce rapportée

 

La pièce rapportée


Nouveau film du réalisateur des délicieux la loi de la jungle et la fille du 14 juillet Antonin Peretjatko


Il adapte ici un texte de Noëlle Renaude pour un magazine féminin belge à la portée sociale cinglante.


Paul (Philippe Katherine) est l’héritier d’une grande famille bourgeoise d’inventeurs. Il vit avec sa mère (Josiane Balasko) clouée sur un fauteuil roulant depuis un accident de chasse.

Il rencontre Ava (Anais Demoustier) une guichetière du métro parisien dont il tombe amoureux ce qui ne va pas plaire à sa mère.


On est pleinement dans la satire sociale. Une jeune roturière rêveuse rencontre un jeune héritier que sa mère prédestinait à un mariage avec une femme de son monde. On retrouve ce que disait Thomas Piquetty dans son film le capital au XIX eme siècle à savoir que le mariage avait plus une portée économique que sentimentale.


Ce film baigne également dans l’absurde. La haine maladive de la reine mère à prouver que sa belle fille trompe son fils frise avec le génie surtout quand on verra apparaître Jérôme (William Legbil) le détective privé censé suivre Ava. Le film ose le ridicule ce qui apporte beaucoup de légèreté à cette comédie qui ne se prend pas au sérieux.


Enfin on a une satire savoureuse et caricaturale de la grande bourgeoisie. Et ce personnage de la reine mère qui est d’une méchanceté crasse. Mais c’est surtout son hypocrisie qui est assez remarquable. C’est avant tout faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Mais le plus glaçant c’est de voir la ressemblance entre Ava et la reine mère la question sera de savoir si Ava deviendra à son tour une reine mère….


dimanche, décembre 05, 2021

les tuches 4


 

Les Tuches 4


Un film d’Olivier Baroux (de Kad et Olivier) qui se base toujours sur un sketch des Robin des bois « radio biere foot » dans lequel Jean Paul Rouve jouait déjà un personnage très proche de Jeff Tuche. Des Sketch mis en scene par Isabelle Nanty (Cathy Tuche)


Les Tuches sont de retour à Bouzolle. Cathy voudrait revoir sa sœur pour son anniversaire. Mais Jeff est en froid avec son beau frère Jean Yves Marteau (Michel Blanc) le directeur de l’entrepôt local de Magazone. Jeff va décider de racheter une entreprise de jouet pour faire de l’ombre à son beau frère, et pour perpétuer la magie de Noël.


Dans ce Tuche j’ai vu du Ken Loach ou du Astérix. Des villageois ayant fait fortune dans les énergies renouvelables vont racheter une usine et produire local pour s’opposer à une forme de capitalisme international incarné par Jean Yves Marteau et son adjoint tout juste sorti d’une grande école de commerce.


Et on se prend au jeu, l’intrigue est passionnante, ces villageois arriveront ils à reconstruire l’usine et à produire un jouet qui plaira au plus grand nombre.

Évidemment c’est un conte, un conte de Noël peut être où le côté poétique finit par l’emporter sur le côté kitch de la famille Tuche.


Et puis c’est un film engagé avec des valeurs humanistes auxquelles on ne peut pas être insensible. La réhabilitation de cette usine est une aventure humaine assez incroyable dans un monde de plus en plus déshumanisé par notamment la vente en ligne.

jeudi, décembre 02, 2021

compartiment numéro 6

 

Compartiment numéro 6


Le grand prix du dernier festival de Cannes signé Juho Kuhosmanen le réalisateur du très beau la ville d’Olli Maki.


Laura (Seidi Haarla) est une jeune finlandaise vivant à Moscou. Elle est amoureuse d’Inna (Dinara Drukarova) une enseignante avec qui elle devait partir en train à Mourmank admirer des petroglyphes.

Mais Inna ayant un empêchement Laura fera seule les quelques jours de voyages en train pendant lequel elle va rencontrer Lioha (Yurih Borisov) un jeune homme absolument détestable.


Moscou Mourmansk c’est 1940 km, soit 2 fois Lille Marseille, et en train dans les année 1970 – 1980 çà prenait des jours avec un confort rudimentaire. Mais c’est surtout une aventure humaine qui peut tourner au cauchemar quand votre voisin est ivre et agressif et que vous êtes en froid avec votre petite amie.

Et puis plus le voyage va avancer plus le courant va passer entre Lioha et Laura.

On reste sur une romance assez classique où 2 personnages opposés vont se rapprocher.


Mais le film est surtout intéressant pour sa photo et pour le portrait qu’il dresse de l’URSS et de ses habitants.

C’est cette ambiance qui transpire tout au long du film qui va lui donner un cachet intéressant.


On est aux antipodes du dernier train pour Busan qui était un film d’horreur coréen, mais force est de constater que le train donne un cachet particulier à ce film grand prix du dernier Festival de Cannes.












mercredi, décembre 01, 2021

madres parallelas


 

Madres Paralelas


Un film de Almodivar comme il est inscrit dans le générique.


Janis (Penelope Cruz) est une photographe dans un grand magazine. Elle demande à un de ses amis Arturo (Israel Alejalde) expert judiciaire de l’aider à ouvrir une fosse commune dans laquelle des membres de sa famille auraient été enstérée à l’époque franquiste.

Ils deviennent amants et Janis tombe enceinte. Arturo étant marié Janis décide de garder l’enfant et de l’élever seule. A la maternité elle rencontre Ana (Milena Smit) qui est dans la même situation qu’elle.

Un hasard va faire que le destin des deux jeunes femmes va être lié.


Le scénario est la vraie force du film. Il est parsemé de nombreux rebondissements qui vont donner de l’ampleur à l’intrigue et au film. Almodovar nous surprend nous étonne ce qui rend le film passionnant. La dimension historique du film et de ces fosses communes est éclipsé pendant une bonne partie du film ce qui ne va pas empêcher Almodovar d’y revenir.

Les maternités de ces femmes étant une sorte de parenthèse dans le temps long historique. Le coup de force d’Almodovar étant de réduire à une parenthèse le sujet principal de son film.

C’est aussi une manière pour le réalisateur de nous montrer l’évolution rapide de la société espagnole qui est passé d’une phase traditionaliste et anti moderniste à une société plus moderne, tolérante dans laquelle les femmes pris le contrôle de leurs vies.


Autre point fort, la photo qui est réellement remarquable. Elle est très lumineuse et apporte du peps et contraste avec le destin assez rocambolesque et parfois tragique de ces deux mères.


On reste néanmoins dans des milieux sociaux assez favorisés et artistiques ce qui à mon sens limite un peu le poids du message porté par le film.


Un Almodovar passionnant, extrêmement subtile et bienveillant.


samedi, novembre 27, 2021

on est fait pour s'entendre


 

On est fait pour s’entendre


Une comédie française Christophe, un film, écrite réalisée et interprétée par Pascal Elbé.


Antoine rend la vie de son entourage impossible. Il est devenu mal entendant. Il énerve sa voisine Claire (Sandrine Kiberlain) car il met son réveil trop fort et il exaspère ses élèves et ses collègues car il n’entend pas ce qu’ils lui dise.


Tout va changer quand il sera appareillé. Il devra alors apprendre une nouvelle vie et à s’ouvrir aux autres.


Ce n’est pas la comédie la plus drôle de l’année mais quelques répliques sont assez cinglantes et viennent donner un coup de fouet au film.

François Berléand dans le rôle d’un prof assez loufoque et Valérie Donzelli dans celui d’une sœur haute en couleur enrichissent également la comédie.


Enfin le film s’ouvre aussi sur des thématiques plus graves, plus profondes comme le deuil ou encore la démence. Tout çà vient donner plus de complexités à des personnages qui était jusque là assez simples.


Néanmoins on reste dans un comédie assez légère avec des personnages secondaires plus qu’intéressants incarnés par Marthe Villalonga, Emmanuelle Devos ou encore Claudia Tagbo. On sera également ému par Manon Lemoine dans le rôle d’une petite fille muette depuis le décès de son père.


On est fait pour s’entendre n’est pas la comédie de l’année mais reste un film attachant émouvant qui fera dans quelques années un film du dimanche soir sur la TNT plus qu’acceptable.


mercredi, novembre 24, 2021

de son vivant

 

De son vivant


Film d’Emmanuelle Bercot présenté hors compétition au Festival de Cannes.


Emmanuelle Bercot la réalisatrice notamment de Ele s’en va, la fille de Brest, la tête haute et de mes chères études qui avait été tourné à Besançon.


Benjamin (Benoit Magimel) est un acteur de 39 ans souffrant d’un cancer incurable du pancréas. Il ne lui reste que quelques mois à vivre. Il va être suivi par le Dr Edé (Gabriel Sara) qui s’occupera de lui. Ce film est une chronique des derniers mois de Benjamin entre la clinique et son cours de théâtre. Il sera accompagné par sa mère Crystal (Catherine Deneuve) .


Le film est très fort, peut être trop fort.

Il s’articule entre 3 temps, l’hôpital, le théâtre et les groupes de paroles des soignants.

Le film pose ce postulat, il s’agit de ne pas se tromper de combat et de gagner la seule bataille possible celle d’une fin de vie la plus apaisée possible.


Le Dr Edé et son équipe ne font que très peu de médecine, c’est pour eux l’aspect psychologique qui sera primordial. Et c’est en çà que le film est intéressant. C’est ce qui fait que l’on ne sort pas dévasté de la séance.

J’aurai une réserve sur la fin de film mais je la tairai.


Le film est long, pesant, fort, cru, sans concession comme l’était mes chères études qui parlait de la prostitution étudiante.


Emmanuelle Bercot a l’audace de s’attaquer à un sujet très difficile mais elle le fait de manière honnête dans un film dont on ne sortira pas indemne.








l'événement

L’événement


Audrey Diwan a remporté la dernière Mostra de Venise avec son deuxième film après mais vous êtes fou qu’elle était venu présenté à Besançon avec son producteur E Weil.


Elle adapte un roman autobiographique d’Annie Ernaux, dont passion simple avait été aussi adapté cet été au cinéma.


Ana (Anamaria Vartolomei) est une étudiante en fac de lettres à Angoulème. Elle est très douée et semble se destiné à une carrière d’enseignante. Mais elle n’a plus ses règles, un médecin lui confirmera qu’elle est bien enceinte. Ne voulant pas garder l’enfant elle fera tout pour avorter, ce qui en 1963 est un parcours du combattant, l’avortement étant illègal.


Je retiendrai 3 éléments marquant dans ce film.


D’abord la véritable course contre la montre pour avorter. Les semaines vont s’égrener à l’écran sans qu’Ana n’ait trouvée une solution. On est dans la même mécanique que dans 24h chrono, l’échéance pour Ana sera le moment où l’avortement ne sera plus possible. Cette course contre la montre rend le film étouffant.


Deuxième aspect c’est la solitude dans laquelle Ana va être plongée. Elle ne pourra parler de sa grossesse à personne car la personne qui l’aidera à avorter pourra être poursuivie pénalement. Cette solitude va peser sur Ana et c’est peut être ce qui est le plus révoltant dans ce film.


Enfin je voudrai parler du personnage d’Ana jeune fille intrépide, qui se moque des conventions, du contrôle social dont elle est victime de la part de ses camarades d’université. C’est un personnage pétillant, libre, frais et au final très attachant.


Tous ces éléments font de l’événement un excellent film.



 

lundi, novembre 22, 2021

haut et fort

 Haut et Fort


Après much Loved Nabil Ayouch signe un nouveau film féministe dans un Maroc où les traditions et la religion ont encore un poids important.


Anas (Anas Basbousi) est un ancien rappeur. Il a été engagé dans une maison de quartier où il encadre des jeunes qui souhaitent faire du rap.

L’organisation d’un concert sera le point d’orgue de ces classes, mais la présence de jeunes femmes dans le groupe va considérablement compliquer la tâche d’Anas.


Le premier aspect intéressant du film c’est sa description des bidons villes marocains dans lesquels vivent la plupart des jeunes de l’atelier rap. Anas lui vit dans sa voiture. La directrice du centre elle essaie de faire ce qu’elle peut mais on la sent dépasser par les événements.


L’autre aspect poignant c’est celui de la place des femmes dans la société marocaine. Certaines viennent voilées à l’atelier, d’autres non. On va aussi avoir des jeunes filles dont les parents ou le frère vont juger cet atelier indes cent et non conforme à la religion. Elles vont alors être privées d’un des rares espaces de liberté dont elles disposaient.


On est loin de la série Validé où le milieu du Rap est vu comme une sorte de mafia avec des enjeux économiques assez élevés où les règlements de compte sont légions.

On prend le pouls d’une jeunesse qui veut ouverte sur le monde, qui veut s’affranchir du poids des traditions.

Ce film est très fataliste et ne présente que peux de moments de légèreté ou d’espoir, un portrait très pessimiste de la jeunesse marocaine signé Nabil Ayouch accompagné de Myram Touzani au scénario.

dimanche, novembre 21, 2021

memoria


 

Memoria


Après sa palme d’or avec Oncle Bonnome Apichatpong Weerasethaku est reparti de Cannes avec le prix du Jury.


Le film tourne autour d’un bruit sourd que Jessica (Tilda Swinton) entend. Elle vient de perdre son mari et demande à un de ses collègues de l’aider à trouver d’où il peut bien provenir. Parallèlement elle doit s’occuper de sa sœur malade ce qui l’amènera à s’intéresser à de la paléontologie.


Les quelques scènes contemplatives sont pour moi la réelle originalité du film. Cette scène où un homme va tenter pour Jessica de vivre de l’expérience de la mort est tout à fait étonnante. Apichatpong Weerasethaku ose prendre du temps, filmer un corps inerte sans qu’aucune autre action ne se déroule.


Ce qui est un peu plus problématique est que le film est assez déstructuré. On part dans un certain nombre de directions sans réellement que çà amène une réelle progression au film.

Le rythme est également assez lent ce qui sur les plus de 2h peut finir par poser au spectateur des problèmes de concentration. On est presque dans un film chinois tellement le tempo est faible.


Chacun pourra y voir ce qu’il veut dans ce mémoria ce qui n’a pas été mon cas car je n’y ai pas vu grand-chose ce qui me désole.

mercredi, novembre 17, 2021

Amants

 


Amants


Le nouveau film de Nicole Garcia


Tout commence par une relation torride. Simon (Pierre Niney) deale dans les milieux bourgeois. Lisa (Stacy Martin) termine une école hôtelière. Ils vivent à Paris dans les appartements laissés libre par leurs amis absents. Mais un jour un drame va obliger Simon a partir en cavale laissant Lisa derrière elle. Le hasard de la vie va faire que les anciens amants vont se retrouver.


L’histoire d’amour initiale est belle, intense. Cette intensité est renforcée par la certaine illégalité et la sorte de cavale dans laquelle ils vivent. Et puis le couple se sépare brutalement, avec la même force qu’avait leur histoire.


Ce qui dérange un peu c’est la manière dont le couple va se retrouver. La ficelle scénaristique est à mon sens trop grosse et vient alourdir un film jusque là assez électrique.


Tout comme dans un beau Dimanche, Nicole Garcia va de nouveau interroger la différence de classes. Les deux amants vont alors tenter de vivre aux crochets de Leo (Benoit Magimel) un riche avocat d’affaire. Il est marié à Lisa sans se douter qu’elle continue de voir Simon.


Lisa et Simon vont alors se confronter à une autre sorte de violence, Léo sera d’une brutalité froide quand il s’agira de ne pas laisser partir Léa avec son ex amant.

Autant on aura de la compassion pour ce jeune couple délinquant, autant Léo lui œuvrant toujours à la limite de la légalité sera plus cynique et attirera moins la sympathie.


A noter le personnage de Nathalie (Roxan Duran) qui va être un élément clé dans l’intrigue mais là encore ce rebondissement manque de fluidité. Roxan Duran a a peine 28 ans a une filmographie impressionnante (le ruban blanc, 17 filles, Augustine, la famille Bélier, Respire…)


jeudi, novembre 11, 2021

les illusions perdues


 

Illusions perdues


Le réalisateur d’à l’origine, de Marguerite ou encore de l’apparition signe ici un pamphlet sur la presse du XIX siècle adaptant l’oeuvre d’Honoré de Balzac. Un film en compétition à la Mostra de Venise.


Lucien de Rubempré (Benjamin Voisin) est un jeune poète d’Angoulême qui pour vivre travaille dans une imprimerie. Il est amoureux de Louise (Cécile de France ) une aristocrate avec qui il va partir à Paris. Il ne va pas pouvoir vivre avec elle et va commencer une carrière de critique dans un journal satirique.


La description de l’économie culturelle est tout à fait passionnante. Le rôle des critiques, des éditeurs, celui de ces personnes que l’on paye pour applaudir ou huer lors des premières des pièces est passionnant. On y voit tout ce jeu de pouvoir où les critiques s’offrent au plus offrant pour dire du bien ou du mal d’un livre ou d’une pièce de théâtre. Et qui dit pouvoir dit aussi politique avec à cette période le jeu entre royalistes et libéraux.


Beaucoup d’ingrédients qu’ils soient économiques, culturels ou politiques alimentent ce film tout simplement passionnant.


Ce film finit par avoir quelques longueurs mais on ne voit pas passer ces près de 2h20 de film.


Autre richesse du film est cet amalgame entre jeunes acteurs inconnus Benjamin Voisin et Salomé Dewaels de jeunes acteurs comme Vincent Lacoste et Xavier Dolan et des acteurs reconnus comme Gérard Depardieu ou Cécile de France.


Et cerise sur le gâteau en plus d’être passionnant ce film est totalement contemporain. On y parle fake news que l’on appelait canard à l’époque (pour cette information qui cours dans tous les sens qui n’est pas vérifiée et dont ne sait pas du tout d’où elle vient). On y parle aussi de cette collusion entre médias pouvoirs et intérêts économiques.


Bref les illusions perdues est aussi un film utile pour comprendre le monde des médias d’aujourd’hui.

mercredi, novembre 10, 2021

cry macho


 
Road movie attachant et tendre #CryMacho est néanmoins marqué par quelques rebondissements qui donnent du rythme au film #megaramabeauxarts #Besancon

lundi, novembre 08, 2021

burning Casablanca

 


Rencontre choc entre deux personnages aux caractères auto-destructeurs #casablancaburning nous plonge dans un Casablanca rock et insoupçonnable #cinemavictorhugo #Besancon

mercredi, novembre 03, 2021

Les olympiades

 


Les Olympiades


Le nouveau film de Jacques Audiard qui s’est entouré de 2 co scénaristes de talent Céline Sciamma et Léa Mysius la réalisatrice d’Ava.


Les Olympiades c’est ce quartier du 13ème arrondissement de Paris aussi appelé Chinatown. 


On y suit la vie de 4 jeunes adultes à la vie amoureuse plus que complexe.


Emilie (Lucie Zhang) a fait science po mais travaille dans un centre d’appel dont elle a été licenciée. Elle a pour co locataire Camille (Makita Samba) professeur de lettres qui s’apprête à faire une pause dans sa carrière. Nora (Noémie Merlant) elle va travailler avec Camille dans une agence immobilière après le fiasco de sa reprise d’études. Enfin, Amber (Jehnny Beth) elle gagne sa vie en faisant des vidéos sur internet.


Tout le film repose sur un jeu complexe d’amitié et d’attirance entre ces jeunes gens.

On l’aura compris leurs vies sentimentales sera aussi sinueuses que leurs vies professionnelles.

Et en cela le film est une ode à la tolérance pour des personnes dont la vie n’est pas rectiligne.


Les propos sont crus sont cash il y a même de la violence mais on sent un véritable respect entre les personnages ce qui les rend attachants.


Un film qui met en lumière les modes de vies des jeunes générations plus forcément interessés par de grandes carrières mais qui tentent de trouver un sens à leur vie.

albatros

 

Albatros


Xavier Beauvois le réalisateur des hommes et des dieux ou encore du petit lieutenant revient avec un double drame


On est en Bretagne dans une zone rurale, Laurent (Jeremie Reinier) est adjudant de gendarmerie et dirige une petite caserne. Il fait face à ce que le quotidien peut apporter de plus sordide, des suicides , des accidents de voitures ou encore des viols.

Un jour il devra épauler des fonctionnaires des la direction départementale de la protection des populations qui effectuent un contrôle chez Julien (Geoffroy Sery) un agriculteur qui n’est pas tout à fait en règle. Julien va alors disparaître. C’est quand il va revenir dans son exploitation avec un fusil pour mettre fin à ses jours que le drame va se produire.


Ce film est avant tout une chronique assez réaliste de la vie rurale contemporaine. Xavier Beauvois va bien prendre une heure pour arriver à cet accident ce drame qui verra Laurent tuer Julien et c’est ce qui est intéressant.

Au cœur de cette chronique se situe la gendarmerie. Il y règne une ambiance assez familiale. On y voit toute la bienveillance de l’adjudant et de son équipe qui sont au service de leur territoire.

Puis le film va basculer dans un second drame celui de Laurent qui culpabilise qui est sidéré par son geste malheureux qui était fait à l’origine pour sauver Laurent.


Le film aurait pu se focaliser sur ce seul drame du monde rural, celui de ces exploitations qui ne fournissent pas assez de revenus et qui peuvent entraîner certains agriculteurs jusqu’au suicide. Mais il va plus loin en montrant le drame d’un homme qui est au service de ses concitoyens, un père et un mari modèle qui usé par son métier va commettre l’irréparable sans pouvoir s’en remettre.


Un film fort, émouvant,intimiste que cet albatros de Xavier Beauvois.

lundi, novembre 01, 2021

aline

 

Aline


Aline c’est Aline Dieu une chanteuse québecoise à succès. Toute ressemblance avec Céline Dion est totalement assumée.


Le biopic est assez linéaire. On commence avec l’enfance de la chanteuse dans une famille nombreuse avec un mère ultra présente (Danielle Fichaud). Puis le déclic cette rencontre assez compliquée avec son agent (Sylvain Marcel) qui deviendra après moultes rebondissements son mari.

Et puis vient une sorte de désenchantement, ce désir d’enfant et ces tournées à rallonge qui sont épuisantes.


La seule chose qui ne fonctionne pas c’est Aline enfant jouée par Valérie Lemercier, c’est grotesque et çà ne fonctionne pas.


Pour le reste le film est attachant, peut être parce qu’il assume le côté kitch de la famille d’Aline. En çà le film a un petit côté Tuches ou Capitaine Marleau.


C’est aussi une belle histoire celle de cette jeune fille autodidacte que rien ne prédestinait au succès qui est devenue une star internationale de la chanson et qui petit à petit a appris les codes du métier.


Celà rend Aline finalement très attachante.


Autre point positif est que l’on n’est pas assommé par les titres de la chanteuse. On peut donc tout à fait voir ce film sans rien connaître à la carrière de Celine Dion. Le film s’ouvre ainsi à un public plus large sans être clivant.


Pour le reste le film est assez linéaire très classique. Mais était il nécessaire d’innover ou de faire preuve d’originalité la star du film restant Céline Dion, pardon Aline Dieu.


samedi, octobre 30, 2021

the medium (ffcp)


 A la manière d'un documentaire #themedium suit de manière sanglante la transformation d'une jeune femme possédée

a distant place (ffcp)

 

S'articulant autour de non dits #adistantplace dévoile peu a peu la complexité d'une cellule "familiale" autour d'une petite fille

vendredi, octobre 29, 2021

hostage : missing celebrity (ffcp)

 

Avec une violence bien esthetisee #hostagemissingcelebrity est un thriller certes classique mais rudement efficace

short vacation (ffcp)


 Véritable épopée des temps modernes #shortvacation ne mène quatre adolescentes que jusqu'au terminus de leur ligne de métro

homeless (ffcp)

 

Froidement opportuniste #Homeless fait se croiser les drames de la solitude et du logement

sinkhole (ffcp)


 Mélange étonnant entre une comédie potache et un film catastrophe #sinkhole nous offre un divertissement genialissime

jeudi, octobre 28, 2021

Moving on (ffcp)

 

Le deuil du grand père dans #movingon est une épreuve supplémentaire pour une famille peu épargnée par la vie

corydoras (ffcp)

 


Utilisant à merveille quasi exclusivement des plans fixes #corydoras est une chronique de la vie d'une personne handicapée trouvant dans la poésie un échappatoire

mardi, octobre 26, 2021

mon légionnaire

 


Chronique quasi documentaire #monlegionnaire n’élude pas certaines questions sensibles

dimanche, octobre 24, 2021

the french dispatch

 


Acidulé et poétique #thefrenchdispatch réinvente le film a sketchs dans une France carte postale pour américains

mercredi, octobre 20, 2021

l'homme de la cave


 Thriller psychologique insidieux #lhommedelacave replonge une famille dans le drame vécu par leurs ancêtres

lundi, octobre 18, 2021

Julie en 12 chapitres

 


Comédie romantique post-moderne #julieen12chapitres flirte avec une douce utopie aussi joyeuse que mélancolique

dimanche, octobre 17, 2021

le dernier duel

 

Particulièrement bien construit #LeDernierDuel montre que le traitement des affaires de viols n'a malheureusement pas beaucoup évolué depuis le moyen âge

jeudi, octobre 14, 2021

Debout les femmes

 

Le nouveau film de François Ruffin et Gilles Perret

Francois Ruffin député de la Somme a été chargé avec Bruno Bonnel député de la Haute Savoie d’un rapport parlementaire sur les métiers du lien.

Pour cela fin 2019 et en 2020 pendant le confinement ils sont partis à la rencontre des auxiliaires de vie, des accompagnantes des élèves en situation de handicap, de femmes de ménages. Toutes ces professions ont en commun d’être essentiellement féminines, d’être payées à l’heure, d’avoir de grandes amplitudes horaires et de procurer des revenues en dessous du SMIC. Le documentaire force le respect en montrant la dévotion de ces femmes envers les publics fragiles qu’elles accompagnent.



Les portraits de cette dame âgée qui est clouée à son lit ou encore de ce monsieur cloué à son fauteuil roulant suite à un AVC sont très forts.

François Ruffin comme dans ses autres documentaires merci patron ou jveux du soleil se met en scène mais toujours pour mettre dans la lumière les personnages de son documentaire.



Enfin je retiendrai 2 points. D’abord les cuisines, celle de Francois Ruffin est banale celle du député Bonnel est très luxueuse alors que celle de cette vieille dame alité est faite de bric et de broc.

Et puis pendant les auditions on voit en arrière plan ces jeunes assistants parlementaires en costumes cravates qui prennent des notes sur leur ordinateur et qui contrastent avec ces femmes qui s’investissent au service des autres pour un salaire de misère. La rencontre entre ces deux mondes est saisissante.

Un très beau film documentaire qui rend visibles des femmes invisibles telle est l’expression d’Emmanuel Carrère le réalisateur de Ouistream qui traite du même sujet et qui sortira en janvier prochain. Et un documentaire sur ce que devrait être le travail de député.



mercredi, octobre 13, 2021

Eiffel

 

Biopic signé Martin Bourboulon le réalisateur de deux de vos films préférés Christophe, papa ou maman 1 et 2,





Eiffel après avoir participé à la construction de la statue de la liberté voudrait bien construire le métro de Paris. Mais le Ministre a d’autres idées, il voudrait un grand monument pour l’exposition universelle. Ce sera une tour, dont la hauteur dépassera celle de Notre Dame de Paris. Et pour construire cette tour de métal Eiffel aura besoin d’une muse ce sera Adrienne (Emma Mackey) la femme d’un journaliste qui n’est autre qu’un de ses amis de prépa Antoine (Pierre Deladonchamps abonné aux rôle de méchants).






Avant d’être le récit d’une odyssée industrielle ce film est surtout une comédie romantique très sirupeuse. On va voir comment Eiffel et Adrienne se sont rencontrés à Bordeaux, comment ils se sont aimés avant qu’Adrienne ne disparaisse. Et des années plus tard l’amour est toujours présent. Eiffel lui est veuf mais Adrienne est mariée.



La comédie romantique est ultra présente et les nombreux « Adrienne » qui parsèment le film me font penser plus à Rambo à savoir un combat perdu d’avance pour un amour impossible.



Accessoirement on apprend également quelques petites choses sur la construction de la tour Eiffel. Les embûches politiques et surtout les innovations technologiques. Bien sur la structure en métal et ajourée pour la résistance aux intempéries. Mais surtout ces systèmes à air comprimés pour ancrer de manière solide les fondations dans les sols les plus difficiles.

Eiffel le film idéal donc pour avoir sa dose de sucre .

lundi, octobre 11, 2021

mourir peut attendre

 


Un film de Cary Joji Fukunaga et le dernier James Bond pour Daniel Craig.



James Bond passe une retraite assez confortable dans les caraïbes, jusqu’au moment où son ami de la CIA Felix vient le chercher pour récupérer un scientifique russe travaillant pour le MI6 qui s’est enfuit d’un laboratoire ultra secret de Londres.



James Bond va alors reprendre du service pour détruire une arme biologique qui va menacer de supprimer des parties bien précises de l’humanité.



La première faiblesse du film est son scénario. Là où les James Bond et les films similaires d’autres franchises comme mission impossible ou Kingsman affichent une vraie progression, mourir peut attendre fixe tout de suite les enjeux sans laisser de place à une vraie progression. Les nombreuses scènes d’actions et les changements de décors peinent à masquer la faiblesse du scénario. 



Autre faiblesse, mourir peut attendre veut s’afficher dans l’air du temps notamment grâce à la pâte de Phoebe Waller Bridge (la réalisatrice de fleabag) au scénario. La nouvelle 007 est une femme métisse, Q affirme une sensibilité très développée, Marlène Swann (Lea Seydoux) est une mère célibataire avec une belle carrière de psychologue. Mais tout çà sonne faux. On sent que tous les ingrédients sont là mais que l’alchimie a du mal à se faire. Les Kingsmans je trouve s’inscrivent plus dans leur époque en dénonçant des dérives de la société contemporaine.



Mourir peut attendre a quelques points positifs, comme le personnage de Paloma (Ana de Armas) agent secrète en apparence un peu godiche mais très douée sa force étant de ne pas inspirer la crainte de ses adversaires. Il est dommage que ce personnage n’ait pas été plus exploité ou qu’il n’ait pas servit de modèle à d’autres.

mercredi, octobre 06, 2021

le sommet des dieux

 

Adaptation d’un manga signé Patrick Imbert



Entre le polar et l’enquête journalistique, ce film va tenter de déterminer quel a été le premier alpiniste à vaincre l’Everest. Pour cela un appareil photo que l’on croyait disparu va réapparaître. Fukamachi va tenter de mettre la main dessus mais pour cela il devra se frotter à un alpiniste chevronné.



Ce film définit l’alpinisme comme une passion irrationnelle qui pousse un certain nombre de ses pratiquants à risquer leur vie. Il y a cette forme de dépassement de soi et de recherche de performance et de record qui ne peut être atteinte qu’en mettant sa vie en danger. Et parfois quand cela ne passe pas cela conduit à la mort.



On a donc tout au long du film ce rapport assez humble et métaphysique des alpinisme à la mort et aux éléments.



Autre réussite du film c’est sa réalisation, son animation et ses dessins. Tout cela est remarquable. On a notamment ces scènes sur des parois rocheuses où les personnages sont dans le vide. On a alors vite le vertige et on arrive à ressentir ce que peuvent éprouver ces alpinistes plongés dans le vide et dont le vie ne tient qu’à un ou deux cordes.



Enfin on a un vrai scénario une vraie enquête avec de nombreux rebondissements qui vont mener ce journaliste sur différentes pistes.  Une très belle réussite que ce sommet des dieux de Patrick Imbert.

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