jeudi, mars 12, 2020

trois été

Sur fond de corruption #3etes montre un Brésil inventif, joyeux et populaire #cinemavictorhugo #Besancon

lundi, mars 09, 2020

la communion

Avec une photo remarquable et un personnage aussi charismatique qu'attachant #lacommunion est surtout un film émouvant sur le deuil

mercredi, mars 04, 2020

De Gaulle


Gabriel de Bomin signe étonnement le premier film consacré à un des personnages les plus importants du XX eme siècle le général De Gaulle

Tout commence en 1940, l’armée allemande est en route sur Paris. Paul Raynaud le président du conseil (Olivier Gourmet) nomme De Gaulle au gouvernement car il est l’un des seuls à ne pas être défaitistes et à vouloir continuer le combat. Il l’envoie à Londres rencontrer Churchill pour tenter de trouver un allié. Mais les partisans d’une capitulation, emmenés par le maréchal Pétain gagnent en influence.

On a réellement 2 films en un, le premier politique dans lequel on va voir le fonctionnement du gouvernement tiraillé entre ceux qui veulent continuer la lutte et ceux partisans d’une capitulation. Dans cette lutte, l’Angleterre de Churchill souhaite aider son allié mais doit aussi se préparer à la guerre et préserver ses intérêts.

Le deuxième aspect du film sera l’exode des populations. Yvonne De Gaulle la femme du général (Isabelle Carré) va être sur les routes avec ses deux grands enfants et sa petite fille de deux ans. Elle sera relativement privilégiée car elle pourra se déplacer en voiture et aller d’abord chez sa sœurs puis à Brest. Mais le danger sera toujours présent et témoigne du danger que courraient les civils qui tentaient de fuir la France.

L’articulation entre le film politique et le film catastrophe est plutôt bien réussi.

A noter également les références au handicap de la dernière fille du général ce qui rend l’exode de la famille encore plus épique.

mardi, mars 03, 2020

mine de rien


Mathias Mlekuz nous propose un film plein d’humanité autour de la requalification d’un site minier.

Nous sommes de le nord de la France, Arnault et Di Lello (Arnaud Ducret et Philippe Rebot) enchainent les stages pour essayer de retrouver un emploi. Ils participent aussi au blocage de la mine qui doit être vendue à un promoteur. Un soir aidé de Stella (Melanie Benier) ils vont avoir l’idée de transformer la mine en un parc d’attraction.

La première partie du film est assez pesante. Arnault est chômeur il a perdu la garde de ses enfants qui ne veulent plus le voir, il s’occupe seul de sa mère qui souffre d’Alzeimer, il mène un combat perdu d’avance pour préserver une mine qui n’a aucun avenir et il couvre son meilleur ami qui trompe sa femme. Comme ses amis il ne semble pas avoir d’avenir chez lui.

Et puis il y a cette idée de transformer la mine en parc d’attraction. Et là le film va fourmiller d’idées assez saugrenues, des auto tamponnante avec des caddies, des lances patates ou encore un train fantôme qui utilise les wagonnets de la mine.
Et plus le projet va avancer plus les personnages vont reprendre espoir, vont reprendre goût à la vie donnant à ce film beaucoup d’humanité.

A noter enfin la qualité du scénario qui va poser au début du film un certain nombre d’éléments de petits détails qui auront au final une importance majeure.

Ce film n’est pas forcément un comédie mais une belle aventure humaine qui va recréer du lien et de l’avenir dans une communauté.

lundi, mars 02, 2020

dark Waters


Todd Haynes nous fait vivre le combat d’un avocat qui va révéler un problème de santé publique.

Robert Billot (Mark Buffalo) est un avocat d’affaire assez discret. Un jour il va recevoir la visite de voisins de sa grand-mère qui voient leur bétail mourir. Il va alors découvrir la responsabilité d’une entreprise chimique. Mais arriver à les faire condamner sera un chemin pavé d’embuches.

Ce qui est remarquable c’est de voir comment un avocat assez banal va devenir un véritable héros. On retrouve un peu le même levier que dans Erin Brockovich. Ce qui est marquant c’est de voir comment un cabinet qui est là pour faire de l’argent avec des grandes entreprises va intéresser à un dossier de santé publique dans l’intérêt général. Et en cela le dévouement de Robert Billot est remarquable.

Autre point intéressant c’est de voir comment quand on a de l’argent on peut dévoyer le système judiciaire en multipliant les procédures pour décourager les plaignants à persévérer dans leurs démarches.
Les habitants victimes de pollution vont tomber un à un malade rendant les poursuites encore plus difficiles. La famille de Robert Billot sera aussi mise à rude épreuve. Le début de cette procédure v commencer avec la naissance de ses enfants et cette procédure va tellement durer qu’il ne va pas pouvoir les voir grandir.

Au delà du suspens c’est aussi un film d’utilité publique.

dimanche, mars 01, 2020

judy


Après les biopics sur Amy Winehouse ou encore Elton John, Rupert Goold s’intéresse à Judy Garland et plus particulièrement sur ses dernières années que la star a passé en Angleterre.

Judy Garland (Renee Zellweger oscar de la meilleure actrice) est fauchée. Elle ne sait pas où aller avec ses deux enfants. Pour gagner de l’argent et récupérer la garde de ses enfants elle part en Angleterre où elle a de nombreux fans. Mais la question sera de savoir si elle arrivera à dominer son addiction a l’alcool et ses colère pour mener à bien son projet.

Même si le film s’intéresse aux dernières années de la chanteuse, le film reste assez classique. Il montre le côté plus que torturé de l’artiste, comme dans Amy ou Rocketman. Judy est accro à l’alcool et au médicaments qui font qu’elle ne trouve pas le sommeil. Quelques flashback assez anecdotiques tentent en vain d’expliquer la situation de la chanteuse par une enfance déjà dédiée à l’art.

Là où le film devient intéressant c’est quand il s’intéresse non pas à la chanteuse mais à la mère de famille. Elle a du se résoudre à ne plus voir ses enfants pour gagner de l’argent et ainsi récupérer leur garde. Sa relation aux hommes est aussi trouble. Nombre d’entre eux ont profité de sa célébrité et de son argent ce qui a peut être mené à sa perte. Mais la encore le film suggère plus qu’il n’explique et c’est peut être là la limite sa limite.

C’est enfin dans les chansons et à travers les vrais fans que le film retrouve une once de légèreté dont il manque cruellement.

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