Sur fond de corruption #3etes montre un Brésil inventif, joyeux et populaire #cinemavictorhugo #Besancon
lundi, mars 09, 2020
la communion
Avec une photo remarquable et un personnage aussi charismatique qu'attachant #lacommunion est surtout un film émouvant sur le deuil
mercredi, mars 04, 2020
De Gaulle
Gabriel
de Bomin signe étonnement le premier film consacré à un des
personnages les plus importants du XX eme siècle le général De
Gaulle
Tout
commence en 1940, l’armée allemande est en route sur Paris. Paul
Raynaud le président du conseil (Olivier Gourmet) nomme De Gaulle au
gouvernement car il est l’un des seuls à ne pas être défaitistes
et à vouloir continuer le combat. Il l’envoie à Londres
rencontrer Churchill pour tenter de trouver un allié. Mais les
partisans d’une capitulation, emmenés par le maréchal Pétain
gagnent en influence.
On a
réellement 2 films en un, le premier politique dans lequel on va
voir le fonctionnement du gouvernement tiraillé entre ceux qui
veulent continuer la lutte et ceux partisans d’une capitulation.
Dans cette lutte, l’Angleterre de Churchill souhaite aider son
allié mais doit aussi se préparer à la guerre et préserver ses
intérêts.
Le
deuxième aspect du film sera l’exode des populations. Yvonne De
Gaulle la femme du général (Isabelle Carré) va être sur les
routes avec ses deux grands enfants et sa petite fille de deux ans.
Elle sera relativement privilégiée car elle pourra se déplacer en
voiture et aller d’abord chez sa sœurs puis à Brest. Mais le
danger sera toujours présent et témoigne du danger que courraient
les civils qui tentaient de fuir la France.
L’articulation
entre le film politique et le film catastrophe est plutôt bien
réussi.
A
noter également les références au handicap de la dernière fille
du général ce qui rend l’exode de la famille encore plus épique.
mardi, mars 03, 2020
mine de rien
Mathias
Mlekuz nous propose un film plein d’humanité autour de la
requalification d’un site minier.
Nous
sommes de le nord de la France, Arnault et Di Lello (Arnaud Ducret et
Philippe Rebot) enchainent les stages pour essayer de retrouver un
emploi. Ils participent aussi au blocage de la mine qui doit être
vendue à un promoteur. Un soir aidé de Stella (Melanie Benier) ils
vont avoir l’idée de transformer la mine en un parc d’attraction.
La
première partie du film est assez pesante. Arnault est chômeur il
a perdu la garde de ses enfants qui ne veulent plus le voir, il
s’occupe seul de sa mère qui souffre d’Alzeimer, il mène un
combat perdu d’avance pour préserver une mine qui n’a aucun
avenir et il couvre son meilleur ami qui trompe sa femme. Comme ses
amis il ne semble pas avoir d’avenir chez lui.
Et
puis il y a cette idée de transformer la mine en parc d’attraction.
Et là le film va fourmiller d’idées assez saugrenues, des auto
tamponnante avec des caddies, des lances patates ou encore un train
fantôme qui utilise les wagonnets de la mine.
Et
plus le projet va avancer plus les personnages vont reprendre espoir,
vont reprendre goût à la vie donnant à ce film beaucoup
d’humanité.
A
noter enfin la qualité du scénario qui va poser au début du film
un certain nombre d’éléments de petits détails qui auront au
final une importance majeure.
Ce
film n’est pas forcément un comédie mais une belle aventure
humaine qui va recréer du lien et de l’avenir dans une communauté.
lundi, mars 02, 2020
dark Waters
Todd
Haynes nous fait vivre le combat d’un avocat qui va révéler un
problème de santé publique.
Robert
Billot (Mark Buffalo) est un avocat d’affaire assez discret. Un
jour il va recevoir la visite de voisins de sa grand-mère qui voient
leur bétail mourir. Il va alors découvrir la responsabilité d’une
entreprise chimique. Mais arriver à les faire condamner sera un
chemin pavé d’embuches.
Ce
qui est remarquable c’est de voir comment un avocat assez banal va
devenir un véritable héros. On retrouve un peu le même levier que
dans Erin Brockovich. Ce qui est marquant c’est de voir comment un
cabinet qui est là pour faire de l’argent avec des grandes
entreprises va intéresser à un dossier de santé publique dans
l’intérêt général. Et en cela le dévouement de Robert Billot
est remarquable.
Autre
point intéressant c’est de voir comment quand on a de l’argent
on peut dévoyer le système judiciaire en multipliant les procédures
pour décourager les plaignants à persévérer dans leurs démarches.
Les
habitants victimes de pollution vont tomber un à un malade rendant
les poursuites encore plus difficiles. La famille de Robert Billot
sera aussi mise à rude épreuve. Le début de cette procédure v
commencer avec la naissance de ses enfants et cette procédure va
tellement durer qu’il ne va pas pouvoir les voir grandir.
Au
delà du suspens c’est aussi un film d’utilité publique.
dimanche, mars 01, 2020
judy
Après
les biopics sur Amy Winehouse ou encore Elton John, Rupert Goold
s’intéresse à Judy Garland et plus particulièrement sur ses
dernières années que la star a passé en Angleterre.
Judy
Garland (Renee Zellweger oscar de la meilleure actrice) est fauchée.
Elle ne sait pas où aller avec ses deux enfants. Pour gagner de
l’argent et récupérer la garde de ses enfants elle part en
Angleterre où elle a de nombreux fans. Mais la question sera de
savoir si elle arrivera à dominer son addiction a l’alcool et ses
colère pour mener à bien son projet.
Même
si le film s’intéresse aux dernières années de la chanteuse, le
film reste assez classique. Il montre le côté plus que torturé de
l’artiste, comme dans Amy ou Rocketman. Judy est accro à l’alcool
et au médicaments qui font qu’elle ne trouve pas le sommeil.
Quelques flashback assez anecdotiques tentent en vain d’expliquer
la situation de la chanteuse par une enfance déjà dédiée à
l’art.
Là
où le film devient intéressant c’est quand il s’intéresse non
pas à la chanteuse mais à la mère de famille. Elle a du se
résoudre à ne plus voir ses enfants pour gagner de l’argent et
ainsi récupérer leur garde. Sa relation aux hommes est aussi
trouble. Nombre d’entre eux ont profité de sa célébrité et de
son argent ce qui a peut être mené à sa perte. Mais la encore le
film suggère plus qu’il n’explique et c’est peut être là la
limite sa limite.
C’est
enfin dans les chansons et à travers les vrais fans que le film
retrouve une once de légèreté dont il manque cruellement.
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