jeudi, juin 28, 2018
Les affamés
Une fille, deux mères, deux visions opposées de la maternité #MaFille est néanmoins trop prévisible
mercredi, juin 27, 2018
mercredi, juin 13, 2018
mercredi, juin 06, 2018
Volontaire
Un film d'Hélène
Fillière, la sœur de la réalisatrice Sophie Fillière et tante de
l'actrice Agathe Bonnitzer mais surtout premier rôle de la série
Mafiosa il y a quelques années.
Laure Bear (Diane
Rouxel) est une étudiante brillante ayant obtenu entre autre un
double master en anglais et en russe. Ne voulant pas continuer ses
études elle décide de rejoindre la marine au grand dam de ses
parents.
Elle est affectée
comme assistante du commandant Rivière (Lambert Wilson) directeur
des études d'une école de commandos marines.
Une relation assez
énigmatique entre les deux personnages va se tisser. Cette
complexité va se renforcer au moment où Laure va décider de faire
des stages pour intégrer le corps de soutien aux commandos marines.
La tension dans le
film est presque constant et repose sur cette relation assez bizarre
entre le commandant Rivière et son aspirante. S'agit il d'une
attirance mutuelle ou d'autre chose, on ne le saura vraiment qu'à la
fin du film.
Mais ce film est
surtout un très beau portrait de femme. Une femme qui va décider
librement de sa vie un peu en réaction contre sa mère mais avec le
soutien bienveillant de son père.
C'est un peu un film
qui fait penser à Fidelio ou l'odysee d'Alice qui suivait le
quotidien d'une jeune femme cheffe mécano sur un porte conteneur.
Dans les 2 cas on
suit le choix d'une jeune femme qui s'épanouit dans un métier qui a
sûrement à tort une réputation de n'être réservé qu'aux hommes.
Ce film est critiqué
pour être une publicité pour l'engagement dans la marine nationale.
Certes il promeut la diversité et l'ouverture aux femmes dans la
marine, mais à mon sens c'est avant tout un très beau portrait de
femme avec un Lambert Wilson parfait en militaire très renfermé sur
lui même.
Une question privée
On est en Italie
durant la seconde guerre mondiale dans ce film de Paulo et Vittorio
Taviani.
Milton, Giorgio et
Fulvia (Luca Marinelli, Lorenzo Richelmy et Valentina Belle) sont
trois jeunes gens vivant dans le Piemont. Le coeur de Fulvia balance
entre Milton et Girogio jusqu'au jour où les 2 jeunes gens vont
rejoindre les partisans qui luttent contre les forces fascistes.
Girgio va alors se faire capturer ce qui va obliger Milton à se
lancer dans une course contre la montre pour capturer un fasciste
qu'il pourra échanger contre son ami.
La beauté du film
réside dans le fait que la camaraderie d'arme et l'amitié entre les
2 personnages va être plus forte que la rivalité amoureuse qu'il
peut y avoir entre les 2 hommes.
Le film est de plus
très contrasté. En effet il décrit principalement des scènes de
résistance et des flask back vont nous ramener à une période
d'avant guerre où un romantisme très fleur bleu va contraster
fortement avec les horreurs de la guerre.
On est ici dans un
film historique assez classique avec un romantisme assez exacerbé.
Le personnage de
Milton, italien, anglophile, amoureux transi de Fulvia tranche un peu
dans ce milieu de résistants qui vivent dans des conditions
difficiles dans la montagne et qui participent à des combats.
Un joli petit film
italien donc en attendant Troppa Grazia qui avait fait la cloture de
la quinzaine des réalisateurs mais il faudra attendre jusqu'au 26
décembre
dimanche, juin 03, 2018
Mon ket
ce qui veut dire mon
fils en patois bruxellois
Un film de Francois
Damiens qui s'est d'abord fait connaître pour son talent dans les
caméras cachées.
Il va réutiliser ce
principe ici en campant le personnage de Dany Versavel un détenu
qui va s'évader pour rejoindre son fils à l'extérieur.
Il y a d'abord
l'évasion en elle même qui va conduire Dany à l’hôpital pour
une intervention un peu particulière et puis toute cette relation
avec son fils qu'il va essayer de construire de manière souvent
maladroite et en essayant de monter un affaire à la légalité plus
que douteuse,
On a dans l'idée
que les caméras cachées sont drôles, ici le ton est assez
mélancolique voir grave à la limite du documentaire.
Le personnage de
Dany est très bien construit. Il y a un réalisme qui pourrait faire
passer ce film pour un Ken Loach ou pour ni juge ni soumise.
Le plus intéressant
sera de voir comment des personnes anonymes vont réagir face à ce
personnage de Dany, un prisonnier en cavale.
La plus part auront
peur comme les patients de l’hôpital ou encore le gardien de
parking. D'autres vont essayer de rester très professionnels comme
l'infirmière, le banquier ou le chirurgien esthétique. D'autres
vont faire preuve de caractère comme cette dame qui va tenter de
dissuader Dany d'apprendre à son fils de 11 ans de commencer à
fumer ou encore cette artiste qui va refuser les avances de Dany.
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