mercredi, juillet 28, 2021

c'est la vie

 


Bien que caricatural
#cestlavie explore la pluralité des maternités

lundi, juillet 26, 2021

présidents

 


Fiction peut être trop réaliste #presidents force le trait sur la caricature

mercredi, juillet 21, 2021

désigné coupable

 Derrière le contexte juridique de #designecoupable finit par apparaître un système de tortures habilement dénoncé

mardi, juillet 13, 2021

Tromperie (Cannes 2021)

 

Tromperie


Après Roubaix une lumière le nouveau film d’Arnaud Desplechin.


C’est une adaptation du roman éponyme de Philippe Roth.


Philip (Denys Podalydes) est un écrivain vivant à Londres. Il recoit régulièrement dans son bureau sa maîtresse (Lea Seydoux) avec laquelle il entretien une relation passionnée.

Mais ce que nous voyons à l’écran est il bien la réalité c’est l’enjeu de ce film.


C’est un film très verbeux. Les discussions entre l’écrivain et sa maîtresse sont le fil rouge du film. Elle lui raconte que son mari la délaisse.


A cette trame viennent s’ajouter deux autres intrigues. La première en République Tchèque suit les aventures d’un écrivain menacé par la police.

La seconde raconte les échanges de l’écrivain avec une de ses amies américaine atteinte d’un cancer.

Le scénario est un peu complexe et fouillis, le tout s’éclairant à peine quand la femme de Philip va lire le carnet que son mari tient relatant les rencontres avec sa maîtresse.


Sur la forme on est proche du théâtre. Le choix d’un acteur de théâtre, Denis Podalydes, pour le rôle principal a tout son sens. Vous l’aurez compris ce film repose plus sur les performances de ses acteurs principaux que sur la qualité de son scénario.


Malgré la qualité se ses acteurs Tromperie lasse très vite, la pirouette finale intervenant bien trop tard pour ne pas réduire ce film à une simple performance d’acteurs.


titane (Cannes 2021)

 Avec une entame assez époustouflante #Titane est une véritable pépite du film de genre #cannes2021

Gaey wa'r (Cannes 2021)

 


Un peu confus #gaeywar slalome entre histoire d'amour, deuil d'une mère et film de mafia #ucr2021

lamb (Cannes 2021)

 

Lamb


Un film de L’islandais Valdiman Johannsonn avec une actrice d’origine islandaise Nommi Rapace. Ils étaient venus présenter leur film dans la sélection un certain regard de Cannes où le film a obtenu le prix de l’originalité.


Maria et Ingvar vivent au milieu de nulle part et élèvent des moutons.

Alors qu’ils assistent à une mise bas, Maria et Ingvar vont tout de suite garder la petite agnelle. Ils vont l’emmener chez eux et l’installer dans un berceau.


Ils vont provoquer la stupeur de leur famille. Le beau frère de Maria qui va venir passer quelques jours à la ferme va rentrer dans le jeu mais sera vraiment mal à l’aise devant cette petite agnelle certes un peu différente.


C’est un film assez extraordinaire. L’économie de dialogue et les paysages islandais assez lunaires viennent renforcer le côté inquiétant du film. On est pas très loin d’un film de genre produit par the jokers les producteurs de Parasite Palme d’or en 2019.


Autre côté extraordinaire les images de synthèses qui sont très réalistes et qui s’intègrent parfaitement dans le film.


Lest instincts maternels viennent également rythmer le film qui mérite totalement son prix de l’originalité tant le partis prit du réalisateur est fort.


On est quasiment dans un film de genre qui montre la bonne santé et l’inventivité du cinéma islandais après woman at war ou Belier. Un film à découvrir d’urgence le 29 décembre prochain.

lundi, juillet 12, 2021

amparo (Cannes 2021)


 Sur fond de corruption #amparo met en lumière les problématiques intérieures colombiennes

Bruno reidal (Cannes 2021)

 


La personnalité d'un assassin décryptée dans #brunoreidal tente d'expliquer un crime horrible #SDLC2021

Neptune frost (Cannes 2021)

 

Comedie musicale plus qu'experimentale #neptunefrost dénonce efficacement l'exploitation des ressources naturelles en Afrique

drive my car (Cannes 2021)

 


Drive My car un film de Ryusuke Hamaguchi le réalisateur d’Asako 1 et 2. Prix du scénario décerné par le jury présidé par Spike Lee.


Un fim sur une relation intense entre un metteur en scène et sa femme scénariste. Mais il découvre que sa femme est infidèle. Pour autant il ne la quitte pas tellement la passion est intense.


Brutalement elle va mourir plongeant son mari dans un chagrin immense.


Quelques années plus tard il est invité à une résidence d’artiste qui aura pour but de monter une pièce.


Il va alors décider de choisir comme acteur principal un des amants de sa défunte femme.


Un film sur le deuil ou sur un double deuil car la chauffeur de ce metteur en scène à elle aussi perdu sa mère. Ces deux personnages en apparence très opposés vont se lier d’amitié dans le deuil.


Un film aussi sur le pardon pusique ce metteur en scène ne va pas voir en cet acteur un rival mais plustôt quelqu’un comme lui qui a aimé une femme hors du commun.


Un film sur le deuil qui unit ceux qui le vivent pour faire vivre ceux qui sont partis.


Un film à découvrir dès aujourd’hui au cinéma.

intregalde (Cannes 2021)

 


Sorte de film catastrophe revisité #intregalde nous plonge dans la plus profonde ruralité roumaine #Quinzaine2021

tre piani (Cannes 2021)


Tre piani


Trois étages pour les non italophones le dernier film de Nani Moretti en compétition lors du dernier festival de Cannes.

Tout commence par une femme qui est sur le point d’accoucher et qui est témoin d’un accident de voiture causé par le fils d’un juge. Ceci sera le prétexte pour nous plonger dans la vie des occupants d’un immeuble. Et petit à petit les histoires vont entremêler.


Tre Piani assume sa complexité mais force est de constater qu’on reste un peu sur sa faim, beaucoup de thèmes sont abordés sans forcément beaucoup de liant. Cette complexité se transforme vite en brouillard rendant parfois le film difficile d’accès.

Un des points intéressant est que l’on va voir grandir des enfants à 5 ans et 10 ans. Ce sont eux qui vont apporter du liant et enrichir l’intrigue.


Alba Rochwarter est convaincante en femme devant accoucher seule et élever seule ses enfants à cause d’un mari absent pour son travail.

Nani Moretti en juge froid et désabusé est lui émouvant.

Ce film aborde certes des thèmes d’actualité l’alcoolisme chez les jeunes, la pédocriminalité ou encore l’adultère mais sans réellement convaincre, faute peut être à des personnages désanchantés et à un manque de liant.

 

Bergman s Island (Cannes 2021)

 


Sorte de pèlerinage pour cinéastes et scénaristes #bergmanisland est relativement classique et terne #Cannes2021

dimanche, juillet 11, 2021

rien a foutre (Cannes 2021)

 

Rien à foutre le premier fim d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre.



Cassandre (Adele Exharcopoulos) est une hotesse de l’air d’une compagnie à bas coup. Elle parcours l’Europe à longueur de journée et passe son temps libre dans une colocation avec ses consœurs.


Un de ses objectifs est de réaliser le plus de chiffre d’affaire possible.


Pour ne pas perdre son emploi elle devra suivre une formation pour devenir cheffe de cabine ce qui va l’exposer encore plus au management à la performance de sa compagnie.


C’est donc un film sur le quotidien d’une jeune travailleuse qui est dans un système hyper normé. Elle semble s’y complaire enchaînant les aventures sans lendemain et les amitiés superficielles instagramables.


Mais on va découvrir que ce mode de vie sera un moyen pour elle d’échapper à une famille en crise depuis le décès de sa mère dans un accident


Un film donc sur le deuil mais un film social qui montre l’envers des bas prix de ces sociétés aériennes. Des sociétés dans lesquelles faire preuves d’humanité peut être une faute des sociétés où il semble commun de faire des rapports contre ses collègues pour se faire bien voir, des sociétés où le système de notation par des étoiles remplace des évaluations plus humaines.


samedi, juillet 10, 2021

les amours d'Anais (Cannes 2021)

 


Premier long métrage de Charline Bourgeois Tacquet qui a eu l’honneur d’être projeté lors de la séance célébrant la 60eme édition de la semaine de la critique.


Anais (Anais de Moustier) est une jeune parisienne un peu fauchée, elle a voulu emménager avec son copain mais s’est rendu compte qu’elle ne supportait pas de dormir avec quelqu’un. Elle se retrouve donc avec un appartement trop grand pour elle et avec une thèse qu’elle doit finir. Elle vit donc au jour le jour au grès des rencontres qu’elle peut faire. Lors d’une soirée elle fait la connaissance de Daniel (Denis Podalydes) un éditeur un peu ennuyeux. Elle va coucher avec lui profitant de l’absence de sa femme Emilie (Valérie Bruni Tedeschi). Mais au final c’est par Emilie que la jeune et espiègle Anais va être fascinée.


Le triangle amoureux est un genre qui a été traité à de nombreuses reprises au cinéma (dont notamment à trois on y va avec déjà Anais de Moustier), mais Charline Bourgeois Tacquet est arrivée à être originale dans ce qui est presque devenu un genre cinématographique à part entière.

Ceci est du au personnage d’Anais qui a un bagout extraordinaire. Elle a le don d’obtenir tout ce qu’elle souhaite. Elle ne se pose pas beaucoup de question et s’adapte de manière rapide et pertinente à toutes les difficultés qu’elle rencontre, que ce soit la récidive du cancer de sa mère ou une grossesse non désirée.


La différence entre Emilie et Anais outre le fait qu’elles appartiennent à deux générations différentes est qu’Emilie utilise son charisme son bagout pour mener à bien sa vie professionnelle d’écrivaine alors qu’Anais utilise ce même don uniquement pour sa vie amoureuse et personnelle.

Une manière subtile peut être de décrire ces générations y et z qui cherchent plus de sens à leur vie, duex générations qui semblent moins prêtes que leurs aînés à sacrifier leur vie personnelle pour leur carrière.


la fracture (Cannes 2021)

 


Autre film ayant obtenu un prix non officiel la fracture de Catherine Corsini qui a obtenu la queer palm prix lgbt décerné par un jury présidé par Nicolas Maury réalisateur du très oubliable garçon Chiffon et acteur de la série 10 %


La fracture raconte la rencontre improbable de Raf (Valerie Bruni Tedeschi) dessinatrice de BD et Yann (Pio Marmai) camionneur et gilet jaunes.


Ils vont se rencontrer dans un service des urgences Raf s’est cassée l’épaule dans une chute et Yann a été victime d’une grenade dans une manifestation.


Les échanges entre les deux seront tendus mais les deux personnages au cours de cette nuit vont apprendre à se connaître


Ce film n’est pas un film qu’un film sur les gilets jaunes c’est un film qui prend le poul de notre société. Et le plus petit dénominateur commun de celle ci est ce service des urgences avec son personnel aussi dévoué que débordé.


Et c’est la diversité des personnages que l’on retrouve dans ce service des urgences qui fait la force du film. On y retrouve un patient en psychiatrie qui n’a pas pris son traitement, une infirmière qui enchaine sa 6 eme nuit de la semaine et qui s’inquiète pour son bébé malade, une vieille dame hospitalisée qui va mourir dans la quasi indifférence, une bourgeoise insupportable et un gilet jaune qui même blessé voudra tout faire pour retourner travailler.

C’est cette diversité qui compose notre société que Catherine Corsini montre très bien dans son film.


Un film qui a obtenu la queer palm car il montre aussi un couple au bord de la séparation Raf et Julie (Marina Fois), Julie reprochant à Raf de passer son temps à se plaindre et à être possesive.

benedetta (Cannes 2021)

 


Avec une forte dimension fantastique #Benedetta nous plonge aussi dans les heures sombres de la peste #Cannes2021

bonne mere (Cannes 2021)

 


Au delà du très sensible portrait d'une femme admirable #bonnemere est aussi celui des quartiers nord de Marseille #UnCertainRegard

marcher sur l'eau (Cannes 2021)

 


Chronique du quotidien d'une tribu Peul
#marchersurleau pose la question de l'eau dans un contexte de réchauffement climatique #Cannes2021

une jeune fille qui va bien (Cannes 2021)

 Une jeune fille qui va bien


Le premier long métrage de Sandrine Kiberlain présenté à la semaine de la critique.


Irène (Rebeca Marder) est une jeune parisienne juive en 1942,

Elle vit avec son père son frère et sa grand-mère. Son rêve est de devenir actrice. Malgré la défection de son partenaire elle prépare des auditions.


L’insouciance voire l’espièglerie d’Irène tranche avec une époque où les juifs sont discriminés, les tampons sur les cartes d’identités, la confiscation des vélos et de radios et l’étoile jaune.


Ceci n’empêche Irène de vivre la vie d’une jeune fille de son âge. Elle parle de sexe avec sa grand-mère et fait semblant de mal voir pour aller se faire prescrire des lunettes par Jacques un jeune ophtalmologue dont elle va tomber amoureuse.


Ce film ressemble beaucoup à un conte tellement la vie d’Irène semble déconnectée de l’époque dans laquelle elle vit. Ceci est du notamment à son père qui fera tout pour la préserver. Cette relation père fille ressemble toutes proportions gardées à la relation père fils dans la vie est belle où ce père interprété par Roberto Begnini cachait l’horreur des camps de concentration à son fils.


Tout l’intérêt du film réside dans ce décalage entre l’insouciance d’une jeune fille et les horreurs de l’époque dans laquelle elle vit. Et force est de constater que Sandrine Kiberlain est bien meilleure réalisatrice que chanteuse.



les magnétiques (Cannes 2021)

 les magnétiques un film de Vincent Mael Cardona


On plonge dans les années 1980 et cette rupture qui a été l’élection de Francois Mitterand.


Philippe (Timotte Robart) est le technicien d’une radio pirate qui émet depuis les combles de la maison familiale. L’animateur de cette radio c’est Jérôme son frère.


Un matin Philippe trouve Marianne (Marie Colomb) dans le studio où elle a passée la nuit. Il lui fait enregistré un jingle et c’est le coup de foudre.


Mais Philippe devra partir faire son service militaire à Berlin ce qui compliquera cette histoire d’amour naissante.


C’est un film dans lequel souffle un vent de liberté avec une jeunesse qui a envie de vivre et de s’affranchir d’une société très conservatrice.


Philippe va profiter de son séjour à Berlin pour intégrer une radio de l’armée anglaise qui émet en direction de l’Allemagne de l’est afin de retourner la jeunesse est allemande.


Et puis il y a cette histoire d’amour entre 2 jeunes épris de liberté. Marianne veut aller à Paris car elle pense y trouver plus de libertés. Philippe lui retournera t’il travailler dans le garage familial ou mettra t’il à profit ses talents de techniciens pour faire carrière dans un monde médiatique en pleine évolution.

vendredi, juillet 09, 2021

un monde (Cannes 2021)

 

Un monde un film belge de Laura Vendel présenté dans la section un certain regard du festival de Cannes


Abel et Nora sont deux frères et sœurs qui vont à l’école primaire. Abel est victime de harcèlement scolaire. Nora va en parler à son père (Karim Leklou) mais les choses ne vont pas forcément s’arranger pour la fratrie.


Ce qui est marquant est que la caméra est à hauteur d’enfant. On est immergé dans leur quotidien et on voit toutes les brimades dont est victime Abel. Les blessures, la tête dans les toilettes, les coups ou encore les bousculades.


Nora est plus jeune que son frère elle est encore fragile mais elle va avoir le courage d’en parler à des adultes. Autant leur père que les personnels de l’école vont se montrer impuissants à faire cesser ces brimades et c’est ce qui est finalement le plus révoltant.


La famille de Nora et Abel est fragile la mère est absente et le père ne travaille pas pour tenter de s’occuper au mieux de ses enfants.


Un film assez court 1h 13 mais très intense très fort sur un sujet encore très peu traité au cinéma avec une mise en scène assuumé qui nous place à hauteur d’enfant

olga (Cannes 2021)

 

Olga premier Film d’Elie Grappe présenté à la semaine de la critique.


Olga (Tha Brogli) est membre de l’équipe ukrainienne de gymnastique et prépare les championnats d’Europe. Mais sa mère journaliste enquête sur la corruption du président ukrainien. Pour cela elle va être victime d’intimidations dans un pays en proie aux manifestation.


Olga va alors quitter son pays et rejoindre la Suisse le pays d’Origine de son père qu’elle n’a pas connu. Elle va intégrer l’équipe suisse de gymnastique.


Le défi pour Olga sera de s’intégrer dans une équipe à laquelle elle était totalement étrangère, gérer la concurrence qui est beaucoup plus faible qu’elle tout en essayant de garder un contact avec sa mère qui risque sa vie et pour laquelle elle va être inquiète.


Un film avec une double thématique, un film politique sur la situation en Ukraine, un pays en proie aux violences et à un pouvoir contesté.

C’est aussi un film sur le milieu du sport et sur le destin de ces jeunes athlètes qui vont devoir grandir tout en gérant une concurrence forte, thématique déjà évoquée dans Slalom.

the souvenir part 2 (Cannes 2021)

 


The souvenir part 2 a obtenu la dog palm récompensant les meilleurs chien dans un film présenté à Cannes ici à la quinzaine des réalisateurs et réalisé par Joanna Hogg.


Ces chiens ce sont ceux de Tilda Swinton qui interprète une riche propriétaire agricole anglais dont la fille Julie (interprétée Honor Winton Byrne la fille de Tilda Swinton) vient de perdre son compagnon Anthony.


Elle mène des études de cinéma et doit réaliser un film de fin d’études.


Pour cela elle devra dépasser son deuil et mener son équipe dans la réalisation de son film.


Elle devra aussi dépasser son cadre familial très conservateur et qui tranche avec le milieu du cinéma très moderne.


Et c’est sa mère Rosalind qui va être un de ses soutiens les plus fervents. Elle mène la vie d’une châtelaine s’occupe de son intérieur et de ses nombreux chiens mais à l’instar de son mari elle va soutenir sa fille dans sa carrière artistique.


On retrouve dans les rôles secondaires notamment Ariane Labed dans le rôle de cette jeune réalisatrice qui va se transformer en actrice pour le projet de sa camarade.


Un film sur le deuil et sur une jeune femme qui est tiraillée entre deux mondes un très bourgeois et l’autre très libre très artistique. Et plus le film va avancer plus elle va trouver une sorte d’équilibre.


La première partie du film resortira fin décembre juste avant la sortie de the souvenir part prévue le 5 janvier 2022.

libertad (Cannes 2021)


 Chronique adolescente #libertad met une amitié face à un rapport de classe

jeudi, juillet 08, 2021

cow (Cannes 2021)

 Thierry Frémaux le délégué général du festival de Cannes disait que Cow était un essai d’Andréa Arnold. Un film présenté lors du festival de Cannes 2021.


On y suit le destin d’1 vache, la vache 1129 qui va donner naissance à un veau 04421, Le veau va vite être séparée de sa mère et rejoindre une autre exploitation. La vie de 1129 va se limité à des inséminations et des gestations jusqu’à sa mort.


C’est un film sans dialogue, le seul échappatoire sera le ciel avec ses avions et ses montgolfières.


Le film s’installe donc dans une certaine routine avec la traite en musique et l’alternance entre les hivers à l’étable et les étés à l’alpage.


Un film très brut, très cru mais pas forcément besoins de commentaires pour comprendre la vie de cette vache.


On a pas forcément d’histoire dans un film qui reste assez expérimental. Cà peut se rapprocher d’un documentaire sans en être un, ce n’est pas une fiction, le terme d’essai est peut être le bon.


Un film qui ne ressemble à rien de connu, à découvrir.

le genou d'ahed (Cannes 2021)

 


Le genou d’Aded de Nadav Lapid qui a obtenu le prix du jury ex equo


Y un youtuber et réalisateur (avshalom Pollak) va prendre un petit avion pour aller présenter un de ses films dans une bibliothèque au milieu du désert. Il est reçu par une des responsables des bibliothèques israéliennes qui va lui demander de signer un papier dans lequel il s’engage à évoquer certains sujets dans sa séance de questions réponses avec le public


La première qualité du film ce sont ses décors ce désert au milieu duquel vit une petite communauté.


Il y a aussi cette relation entre ce réalisateur et cette représentante du gouvernement. Il y a cette fierté d’apporter de la culture dans les communautés les plus reculées.


D’un côté on va avoir un réalisateur haut en couleur un peu exentrique et de l’autre une enfant du pays très fiere d’organiser dans le village où elle a grandit une rencontre entre le public et un réalisateur.


Et puis il y a cette colère froide du réalisateur qui voit sa liberté créatrice d’une certaine manière bridée par un Etat.


Plus généralement ce film pose la question de la place de l’État dans la création artistique.


Un film à découvrir dès le 15 septembre.













mercredi, juillet 07, 2021

Ouistreham (Cannes 2021)

 

Ouistream un film réalisé par Emmanuel Carrère présenté à la quinzaine des réalisateurs dont il a fait l’ouverture.


Un film qui est l’adaptation au cinéma du roman de la journaliste Florence Aubenas qui a passé plusieurs mois dans la peau d’une femme de ménage qui cherche des heures de travail et qui va être embauchée sur un ferry.


Florence Aubenas est incarnée par Juliette Binoche. Elle commence au pole emploi où on va lui proposer une formation pour devenir femme de ménage. Elle va avoir quelques heures dans une entreprise où elle va faire la connaissance d’une de ses collègues qui a des heures sur un ferry. En échange d’un covoiturage elle va la recommander.


C’est un film qui montre toute la précarité de ces femmes qui ne vont pas avoir assez d’heures pour vivre dignement, qui n’ont pas de moyens de transport et des horaires décalés.


Mais c’est un milieu dans lequel il y a beaucoup de solidarité et où la débrouille est un devenu un art de vivre.


C’est aussi un film sur une amitié entre deux femmes issues de deux mondes totalement opposés.


Un film avec une majorité d’actrices non professionnelles


C’est un film qui comme le dit Juliette Binoche rend visible les invisibles. Un fim qui rend aussi toutes ses lettres de noblesses au journalisme d’investigation.

tout s'est bien passé (Cannes 2021)

 


Le film qui m’a réconcilié avec Francois Ozon après été 85 et le film qui aurait pu valoir à André Dussolier un prix d’interprétation à Cannes cette année.


André est victime d’un accident vasculaire cérébral. Ses deux filles Emmanuelle et Pascale (Sophie Marceau et Geraldine Paillas) vont l’accompagner pendant toute son hospitalisation. Mais André ne sera plus jamais autonome et il doit vivre dans un centre de long séjour. Là il aura cette phrase terrible pour Emmauelle « je veux en finir aide moi ».

Emmanuelle est choquée mais va devoir céder face à l’insistance de son père. Elle va prendre contact avec une association suisse d’accompagnement à la fin de vie. Mais les deux sœurs vont user de nombreux stratagèmes pour que leur père finalement renonce à son idée.


C’est un film très dur très cru avec une interprétation remarquable d’André Dussolier.


Le premier aspect du film est assez documentaire et montre tout le processus qui précède le suicide assisté, interdit en France mais pratiqué en Suisse. Tout est fait pour être sur de la volonté de la personne qui en a fait la demande. Et puis il y a le coût environ 10 000 euros ce qui vaudra cette autre phrase terrible d’André «  mais comment font les pauvres pour pouvoir mourir »

Et puis il y a cette relation père filles. Une relation écrasante dans laquelle les deux sœurs n’ont pas beaucoup de place. Mais elles vont essayer de manipuler leur père pour retarder le plus possible le départ en Suisse et pour l’en dissuader.

Un film très fort sur la fin de vie la famille les aidants. Un film très riche avec des acteurs impeccables pour traiter d’un sujet très sensible.

robuste (Cannes 2021)

 


Robuste présenté à la semaine de la critique section dirigée pour la dernière année par Charles Tesson et qui programme des premiers et deuxièmes films.


Robuste est le premier film de Constance Meyer et met en scène Gérard Depardieu que l’on ne présente plus et Déborah Lukumuena qui fut découverte dans Divines.


Robuste c’est la rencontre d’une star de cinéma et d’une garde du corps deux personnages solitaires qui vont se jauger.


Georges est un acteur qui n’en fait qu’à sa tête qui prend des libertés avec ses contrats et qui a besoin d’une sorte de nounou pour s’occuper de lui.


Aissa elle est une jeune femme un peu solitaire qui en parallèle de son travail mène une carrière dans la lutte. Mais son physique semble la complexer comme en témoigne les scènes de vestiaires.


Et plus ces deux personnages vont se fréquenter plus ils vont regagner confiance en eux bien que Georges se montre très intrusif dans la vie personnelle d’Aissa.

C’est un film qui transpire d’humanité. Un film qui fait du bien. Un film dans lequel on a deux grandes personnalités du cinéma français mais 2 acteurs qui se mettent totalement au service d’un très beau film

Rehana Mary Noor (Cannes 2021)

 


Lutte inégale d'une médecin contre son supérieur direct
#rehanamaryamnoor montre que malheureusement le harcèlement sexuel est un sujet qui n'a pas de frontières #uncertainregard

mardi, juillet 06, 2021

Annette (Cannes 2021)

 


Véritable petit opéra
#Annette dénonce les dérives des enfants stars #Cannes2021

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