jeudi, décembre 30, 2021

spiderman no way home

Spiderman no way home


Faut il risquer sa vie pour sauver des méchants menaçant le monde ? Vous avez 2h13 Christophe le temps que dure ce 3eme Spiderman signé Jon Watts.


Peter Parker (Tom Holland) dont l’identité a été dévoilée se voit refuser l’admission dans de nombreuses Universités après avoir été accusé de meurtre.

Pour tenter de calmer la vindicte populaire, il va demander l’aide du Dr Strange (Benedict Cumberbatch). Celui ci pourra peut être faire oublier au monde entier l’identité de spiderman. Mais cette manipulation du temps va faire apparaître de nombreux délinquants que Spiderman va devoir combattre.


Sur la forme les effets spéciaux sont réussis. On est dans un film à grand spectacle. Les scènes de combats qui rythment le film sont plutôt efficaces.


Le fond de l’histoire est lui plus fragile et moins intéressant. Toute l’intrigue se base sur la manière assez maladroite dont Peter Parker va essayer rattraper l’injustice qui le frappe ainsi que ses amis.


La deuxième étage de la fusée scénaristique se base sur la volonté de Spiderman de ne pas régler les choses simplement mais de donner une seconde chance à ces criminels.


Et c’est le fait de vouloir être le plus vertueux possible qui va au final entraîner les plus grandes catastrophes.


Un point à sauver néanmoins c’est ce personnage populiste qui produit sa propre émission de télévision sur le web et qui n’arrête pas de vilipender spiderman. Cette critique des néo médias amateurs est plutôt grinçante et à propos.


Bref n’ayez pas peur de la guimauve pour ce nouvel opus de spiderman signé John Watts



 

mercredi, décembre 29, 2021

the card counter

 

The card counter


Un film de Paul Schrader un des scénaristes de Reservoir dog ou raging bull.


William (Oscar Isaac) est un joueur de carte qui écume les casinos en comptant les cartes. Il gagne petit à chaque fois pour ne pas se faire repérer. Il mène une vie de solitaire après de nombreuses années en prison.

Mais sa rencontre avec Cirk (Tye Sheridam) va le pousser à intégrer des circuits de poker. Il voudra gagner de l’argent pour remettre le jeune homme sur le droit chemin.


Ce film me fait penser à Las Vegas 21 (Robert Luketic) où un étudiant comptait les cartes pour se payer ses études. Ici on parle pas précarité étudiante mais stress post traumatique.

Plus le film va avancer plus on va comprendre la colère froide de William qui a payé pour les exactions commises dans les prisons secrètes de l’armée américaines après les attentats du 11 septembre. En çà on retrouve la thématique évoquée dans Bac nord où là encore de simples exécutants ont assumé les conséquences d’ordres qui venaient de plus haut.


Alors oui le film est ambigu. Quelques flash back viennent éclairer ce qu’ont vécu William et le père de Cirk.

Mais ce n’est pas pour çà que le message ne passe pas et qu’il n’est pas explicite.

Un film dans une ambiance assez feutré mais avec un message très fort.


mardi, décembre 28, 2021

Kingsman première mission

 

Kingsman première mission.


Matthew Vaughn signe le 3ème opus de cette franchise après services secrets et le cercle d’or.


On remonte ici aux origines des Kingmans cette agence de renseignement neutre et internationale dont l’objectif est de promouvoir la paix.


L’intrigue commence un peu avant la seconde guerre mondiale, au moment où le duc d’Oxfort (Ralph Fiennes) perd sa femme. Il élève seul son fils qu’il a tendance à couver.

Mais les prémices de la 1ere guerre mondiale vont l’obliger à l’impliquer pour tenter de sauver la paix.


Force est de constater que l’on ne s’ennuie pas pendant les 2h11 de ce film d’action.


L’intrigue s’appuie sur la 1ere guerre mondiale, l’assassinat de l’archiduc Francois Ferdinand. Puis on part en Russie et aux Etats Unis pour démêler des intrigues qui seront au cœur de leur implication dans le conflit.


A cette base historique Matthew Vaughn ajoute un personnage secret qui du haut de sa montagne va tirer les ficelles d’un grand jeu tout autant militaire que diplomatique.


Polly et Shola (Gemma Atterton et Djimon Hounsou) vont épauler le duc d’Oxfort. Ce sont en apparence ses domestiques mais leur rôle sera plus important qu’en apparence. Ils seront à la tête d’un véritable réseau mondiale d’espionnage, les puissants de ce monde ne se méfiant pas des personnes à leur service.


The Kings man reste un subtil équilibre entre espionnage, action et raffinement à l’anglaise. Peut être toujours la plus intéressante franchise des films d’espionnage devant les james Bond et mission impossible


lundi, décembre 27, 2021

Madeleine collins


 
Baignant dans une utopie des plus agréable #EnAttendantBojangles confronte l'exubérance aux limites de la folie #megaramabeauxarts #Besancon

mercredi, décembre 22, 2021

Bad Luck banging or loony porn


 
Derrière l'affaire de sextape #badluckbangingorloonyporn propose une vision d'une société roumaine fracturée #cinemavictorhugo #besancon

mercredi, décembre 15, 2021

chère Léa


 
Construit autour d'une chronique de quartier #cherelea explore la dimension maladive du sentiment amoureux #cinemavictorhugo #besancon

lundi, décembre 13, 2021

les amants sacrifiés


 
Construit autour d'un brillant stratagème pour faire éclater la vérité #lesamantssacrifies fustige le replis nationaliste #cinemavictorhugo #besancon

jeudi, décembre 09, 2021

une femme du monde

 

Une femme du monde.


Cecile Ducrocq offre à Laure Calamy un superbe rôle de mère courage.

Premier film pour Cécile Ducrocq qui fut scénariste d’épisodes des séries, 10 % et du bureau des légendes. Et elle dirigea l’excellente série l’opéra.


Marie est une travailleuse du sexe. Son fils Adrien (Nissim Renard) vit dans une résidence étudiante. Il s’est fait exclure de son bac professionnel et n’est pas très motivé pour chercher une nouvelle formation. C’est un client de Marie qui lui parlera d’une école de cuisine très réputée mais très coûteuse. Va alors s’engager une course contre la montre pour Marie qui devra réunir l’argent pour le premier acompte.


Cette course contre la montre apporte beaucoup de tension à ce film. On voit bien là tout le savoir faire de Cécile Ducrocq dans le domaine scénaristique. Elle va également placer un certain nombre d’éléments qui vont au final prendre de l’importance.


Ce film a également un aspect documentaire sur les travailleuses du sexe. Cette précarité de travailleur indépendant qui ne permet pas l’accès au crédit, la concurrence déloyale de groupes mafieux, la pénalisation des clients qui fait baisser les prix et la travail en maisons closes en Allemagne notamment.


Et puis c’est un portrait de femme dans toute sa complexité. Elle est à la fois mère et cheffe d’entreprise. En çà l’interprétation de Laure Calamy dans son premier vraie rôle dramatique est convainquant, et c’est peut être aussi çà le talent de Cecile Ducroq casser les codes et oser parler de sujets tabous.

lundi, décembre 06, 2021

la pièce rapportée

 

La pièce rapportée


Nouveau film du réalisateur des délicieux la loi de la jungle et la fille du 14 juillet Antonin Peretjatko


Il adapte ici un texte de Noëlle Renaude pour un magazine féminin belge à la portée sociale cinglante.


Paul (Philippe Katherine) est l’héritier d’une grande famille bourgeoise d’inventeurs. Il vit avec sa mère (Josiane Balasko) clouée sur un fauteuil roulant depuis un accident de chasse.

Il rencontre Ava (Anais Demoustier) une guichetière du métro parisien dont il tombe amoureux ce qui ne va pas plaire à sa mère.


On est pleinement dans la satire sociale. Une jeune roturière rêveuse rencontre un jeune héritier que sa mère prédestinait à un mariage avec une femme de son monde. On retrouve ce que disait Thomas Piquetty dans son film le capital au XIX eme siècle à savoir que le mariage avait plus une portée économique que sentimentale.


Ce film baigne également dans l’absurde. La haine maladive de la reine mère à prouver que sa belle fille trompe son fils frise avec le génie surtout quand on verra apparaître Jérôme (William Legbil) le détective privé censé suivre Ava. Le film ose le ridicule ce qui apporte beaucoup de légèreté à cette comédie qui ne se prend pas au sérieux.


Enfin on a une satire savoureuse et caricaturale de la grande bourgeoisie. Et ce personnage de la reine mère qui est d’une méchanceté crasse. Mais c’est surtout son hypocrisie qui est assez remarquable. C’est avant tout faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Mais le plus glaçant c’est de voir la ressemblance entre Ava et la reine mère la question sera de savoir si Ava deviendra à son tour une reine mère….


dimanche, décembre 05, 2021

les tuches 4


 

Les Tuches 4


Un film d’Olivier Baroux (de Kad et Olivier) qui se base toujours sur un sketch des Robin des bois « radio biere foot » dans lequel Jean Paul Rouve jouait déjà un personnage très proche de Jeff Tuche. Des Sketch mis en scene par Isabelle Nanty (Cathy Tuche)


Les Tuches sont de retour à Bouzolle. Cathy voudrait revoir sa sœur pour son anniversaire. Mais Jeff est en froid avec son beau frère Jean Yves Marteau (Michel Blanc) le directeur de l’entrepôt local de Magazone. Jeff va décider de racheter une entreprise de jouet pour faire de l’ombre à son beau frère, et pour perpétuer la magie de Noël.


Dans ce Tuche j’ai vu du Ken Loach ou du Astérix. Des villageois ayant fait fortune dans les énergies renouvelables vont racheter une usine et produire local pour s’opposer à une forme de capitalisme international incarné par Jean Yves Marteau et son adjoint tout juste sorti d’une grande école de commerce.


Et on se prend au jeu, l’intrigue est passionnante, ces villageois arriveront ils à reconstruire l’usine et à produire un jouet qui plaira au plus grand nombre.

Évidemment c’est un conte, un conte de Noël peut être où le côté poétique finit par l’emporter sur le côté kitch de la famille Tuche.


Et puis c’est un film engagé avec des valeurs humanistes auxquelles on ne peut pas être insensible. La réhabilitation de cette usine est une aventure humaine assez incroyable dans un monde de plus en plus déshumanisé par notamment la vente en ligne.

jeudi, décembre 02, 2021

compartiment numéro 6

 

Compartiment numéro 6


Le grand prix du dernier festival de Cannes signé Juho Kuhosmanen le réalisateur du très beau la ville d’Olli Maki.


Laura (Seidi Haarla) est une jeune finlandaise vivant à Moscou. Elle est amoureuse d’Inna (Dinara Drukarova) une enseignante avec qui elle devait partir en train à Mourmank admirer des petroglyphes.

Mais Inna ayant un empêchement Laura fera seule les quelques jours de voyages en train pendant lequel elle va rencontrer Lioha (Yurih Borisov) un jeune homme absolument détestable.


Moscou Mourmansk c’est 1940 km, soit 2 fois Lille Marseille, et en train dans les année 1970 – 1980 çà prenait des jours avec un confort rudimentaire. Mais c’est surtout une aventure humaine qui peut tourner au cauchemar quand votre voisin est ivre et agressif et que vous êtes en froid avec votre petite amie.

Et puis plus le voyage va avancer plus le courant va passer entre Lioha et Laura.

On reste sur une romance assez classique où 2 personnages opposés vont se rapprocher.


Mais le film est surtout intéressant pour sa photo et pour le portrait qu’il dresse de l’URSS et de ses habitants.

C’est cette ambiance qui transpire tout au long du film qui va lui donner un cachet intéressant.


On est aux antipodes du dernier train pour Busan qui était un film d’horreur coréen, mais force est de constater que le train donne un cachet particulier à ce film grand prix du dernier Festival de Cannes.












mercredi, décembre 01, 2021

madres parallelas


 

Madres Paralelas


Un film de Almodivar comme il est inscrit dans le générique.


Janis (Penelope Cruz) est une photographe dans un grand magazine. Elle demande à un de ses amis Arturo (Israel Alejalde) expert judiciaire de l’aider à ouvrir une fosse commune dans laquelle des membres de sa famille auraient été enstérée à l’époque franquiste.

Ils deviennent amants et Janis tombe enceinte. Arturo étant marié Janis décide de garder l’enfant et de l’élever seule. A la maternité elle rencontre Ana (Milena Smit) qui est dans la même situation qu’elle.

Un hasard va faire que le destin des deux jeunes femmes va être lié.


Le scénario est la vraie force du film. Il est parsemé de nombreux rebondissements qui vont donner de l’ampleur à l’intrigue et au film. Almodovar nous surprend nous étonne ce qui rend le film passionnant. La dimension historique du film et de ces fosses communes est éclipsé pendant une bonne partie du film ce qui ne va pas empêcher Almodovar d’y revenir.

Les maternités de ces femmes étant une sorte de parenthèse dans le temps long historique. Le coup de force d’Almodovar étant de réduire à une parenthèse le sujet principal de son film.

C’est aussi une manière pour le réalisateur de nous montrer l’évolution rapide de la société espagnole qui est passé d’une phase traditionaliste et anti moderniste à une société plus moderne, tolérante dans laquelle les femmes pris le contrôle de leurs vies.


Autre point fort, la photo qui est réellement remarquable. Elle est très lumineuse et apporte du peps et contraste avec le destin assez rocambolesque et parfois tragique de ces deux mères.


On reste néanmoins dans des milieux sociaux assez favorisés et artistiques ce qui à mon sens limite un peu le poids du message porté par le film.


Un Almodovar passionnant, extrêmement subtile et bienveillant.


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