jeudi, janvier 31, 2019

Green book


Un film de ce jeune homme de 88 ans Clint Easwood. Ses deux derniers films Sully et American Sniper montraient le destin d'hommes hors du commun. Ici il adapte à l'écran la vie de Leo Sharp.
Dans le film, Earl Ston (Clint Easwood) est un vétéran désormais reconverti dans l'horticulture. Il fait passer son métier avant tout au détriment de sa famille. Mais l’essor d'internet le met sur la paille. Par hasard il croise la route d'un dealer qui lui propose de convoyer de la drogue. Earl ayant passé sa vie sur les routes et passant inaperçu de par son âge, semble la personne idéale pour çà. Et de fil en aiguille, il va devenir une des principales mules d'un grand cartel mexicain.

Comme American Sniper, La mule met en lumière un ancien militaire. C'est avec le ségrégationnisme un des sujets prégnant du cinéma américain. Ce film a donc une dimension sociale assez intéressante. Il va accepter d'être une mule pour récupérer sa maison ou encore pour reconstruire un centre pour vétérans. Il va donc convoyer de la drogue essentiellement pour redistribuer cet argent aux autres et pour pouvoir vivre. Il va certes s'accorder un certain nombre de plaisirs personnels, mais çà ne sera jamais son but. Et c'est là un des principaux axes de ce film, cette opposition entre un vieux monsieur assez altruiste et une grande entreprise de trafic de drogue. Le plus gênant est que Earl ne va jamais penser aux méfaits que la drogue peut causer. Il va voir son rôle de mule comme un business comme un autre. Et c'est peut être là la limite du film et du côté sympathique de son personnage.

mercredi, janvier 30, 2019

La mule


Un film de ce jeune homme de 88 ans Clint Easwood. Ses deux derniers films Sully et American Sniper montraient le destin d'hommes hors du commun. Ici il adapte à l'écran la vie de Leo Sharp.
Dans le film, Earl Ston (Clint Easwood) est un vétéran désormais reconverti dans l'horticulture. Il fait passer son métier avant tout au détriment de sa famille. Mais l’essor d'internet le met sur la paille. Par hasard il croise la route d'un dealer qui lui propose de convoyer de la drogue. Earl ayant passé sa vie sur les routes et passant inaperçu de par son âge, semble la personne idéale pour çà. Et de fil en aiguille, il va devenir une des principales mules d'un grand cartel mexicain.

Comme American Sniper, La mule met en lumière un ancien militaire. C'est avec le ségrégationnisme un des sujets prégnant du cinéma américain. Ce film a donc une dimension sociale assez intéressante. Il va accepter d'être une mule pour récupérer sa maison ou encore pour reconstruire un centre pour vétérans. Il va donc convoyer de la drogue essentiellement pour redistribuer cet argent aux autres et pour pouvoir vivre. Il va certes s'accorder un certain nombre de plaisirs personnels, mais çà ne sera jamais son but. Et c'est là un des principaux axes de ce film, cette opposition entre un vieux monsieur assez altruiste et une grande entreprise de trafic de drogue. Le plus gênant est que Earl ne va jamais penser aux méfaits que la drogue peut causer. Il va voir son rôle de mule comme un business comme un autre. Et c'est peut être là la limite du film et du côté sympathique de son personnage.

dimanche, janvier 27, 2019

Le chateau de Cagliostro


Un des premiers film du maître de l'animation, j'ai nommé Hayao Mihyasaki, dont on a pu découvrir le travail dans un documentaire sorti il y a un mois, never ending man.

Le château de Cagliostro a 40 ans mais n'a pas pris une ride. Il est la déclinaison en long métrage d'une série animée elle aussi réalisée par Mihyasaki, Lupin le détective cambrioleur.


Lupin est un voleur. Après avoir dérobé des billets dans un casino, il se rend compte qu'ils sont faux. Il décide alors d'aller dans la principauté de Cagliostro connue pour être un lieu de production de fausse monnaie.

Mais Lupin va découvrir que le comte de Cagliostro séquestre Mathilde avec qui il veut se marier. Leur union lui permettra de révéler un trésor.

Ce film est centré sur le personnage d'un voleur au grand cœur, Lupin. Il tombe amoureux de la princesse et va tout faire pour la délivrer. Pour cela il va faire preuve d'une espièglerie assez extraordinaire. C'est son côté fantasque qui fait tout le succès du film en le rendant très léger et drôle. Es cascades en voiture du début du film ou encore celles dans les rouages d'une horloge géante sont assez extraordinaires.

Et puis en fond, une histoire encore actuelle. Celle de cette petite principauté, bien sous tout rapport, mais au lieu du crime mondial. Toute ressemblance avec un territoire passé ou actuel serait bien sur pure coïncidence.

Tous les ingrédients d'un très bon film sont ici réunis. Une intrigue policière, de l'amour, du second degré et une animation assez bluffante qui n'a pas pris une ride, preuve du talent de ce maître de l'animation, Hayao Mihyasaki dont le prochain film est prévu pour 2022.

Un film à redécouvrir notamment dans les vacances au cinéma proposé par les 2 scènes de Besançon.


mercredi, janvier 23, 2019

L'ordre des médecins


1er film presque autobiographique de David Roux,

Simon (Jérémie Renier) est pneumologue dans un hôpital. Sa vie semble tourner autour de son métier. Il passe peu de temps chez lui, ne prend jamais de vacances. Sa mère Mathilde (Marthe Keller) est victime d'un malaise. Il craint que son cancer ne récidive. L'hospitalisation de sa mère va remettre beaucoup de choses en question.

Ce film est avant tout un film sur la fin de vie. Quel sera le choix de Mathilde. Continuer à se battre, ou alors profiter de ses derniers jours entourée des siens.

Comment ses proches vont réagir à son choix. Simon, en tant que médecin, a l'habitude de soigner. Accepter que quelqu'un ne veuille plus de traitement sera une double épreuve pour lui. D'abord en tant que fils puis en tant que médecin.

Le côté émouvant du film réside dans le fait que Simon se retrouve démunis face à la maladie. D'abord comme un fils puis comme médecin.

Il va alors délaisser son métier pour ne redevenir qu'un fils. On retrouve alors des interactions plus classiques d'une famille. Sa sœur Julia (Maud Wyler) et son père semblent très unis, bien que l'on comprenne que Simon n'ai pas toujours été là. Cà sera aussi un des paradoxes du film. On sent une famille très unie, malgré que les liens aient été distendus.

De ce film se dégage paradoxalement beaucoup de sérénité, malgré la situation tragique dans laquelle se trouve Mathilde.

Un film complexe sur la fin de vie et sur la famille. Un film qui tourne aussi autour du personnage de Simon. Il semble torturé, mal dans sa peau sans que l'on ne puisse en détecter les causes. C'est son interne Agathe (Zita Hanrot, découverte dans Fatima) qui va finalement lui permettre de prendre un peu de recul face à cette situation dramatique qui sera peut être paradoxalement le point de départ de sa vie.

mercredi, janvier 16, 2019

L'incroyable histoire du facteur


Nils Tavernier nous conte la vie d'un facteur de la Drome, de la fin du XVIII ème, début du XIX ème interprété par Jacques Gamblin.

Le facteur Cheval est un homme très introverti, marchant près de 30 km par jour pour distribuer des lettres. Il va avoir le malheur de perdre sa femme. Seul, il doit confier son fils à sa belle sœur. Il rencontre alors une veuve, Philomène (Laeticia Casta) avec qui il se marie. Un jour lors d'une de ses tournée il bute contre un rocher. Il décide alors de construire un palais qui plus ou moins inspiré de la forme de ce rocher et des illustrations des cartes postes non distribuables qu'il collectionne.

Affrontant encore de nombreuses épreuve, la construction de ce palais sera l’œuvre de sa vie.

C'est un film qui aurait pu être sponsorisé par le Ministère de la santé, tellement on voit le facteur Cheval marcher. A force çà en devient même fatiguant.

Autre caractéristique de ce film, l'interprétation de Jacques Gamblin. Souvent mécanique parfois caricatural. Il décrit parfaitement un personnage très introverti, rêveur et marqué par les épreuves.

C'est la conjonction de ces 3 éléments qui va le conduire dans cette réalisation.

Si le facteur Cheval est une force de la nature, sa famille va énormément souffrir de ce projet.

Le caractère optu de Cheval et les souffrances de sa famille donne un film très noir, par forcément ciné génique. Celà est renforcé par un scénario peut être mal ficelé. A partir d'une heure de film et jusqu'à la fin on a de nombreux moment où le film aurait pu se terminer. On part alors de nombreuses redondances assez désagréables.

L'interprétation de Jacques Gamblin sauve ce film sur la vie d'un homme qui est autant un génie que quelqu'un d'ingrat qui a sacrifié sa famille pour réaliser sa folie.













Doubles vies


Après Sils Maria et Personnal Shopper, Olivier Assayas continue d'évoluer dans une certaine élite.

On suit 2 couples, une actrice et le patron d'une maison d'édition (Juliette Binoche et Guillaume Canet) et un écrivain et une assistante parlementaire (Vincent Macaigne et Nora Hamzawi)

On va comprendre plus le film va avancer que très peu sont fidèles, mais tous tiennent à préserver leur couple officiel. Tous savent à peu près que leurs conjoins les trompent mais la sécurité de leur couple et de leur situation prime. Ils ne s'offusquent donc pas des infidélités de leur conjoints. Le couple est ainsi vu comme une sorte d'économie, certes particulière mais bien réelle.

Une autre économie tout aussi intéressante est décrite dans le film, l'économie culturelle. A travers des discussion souvent informelles, le film livre une sorte d'état des lieux de l'économie culturelle. On constate que les gens lisent tout autant et écrivent plus. C'est le format qui change. On lit plus de blogs et de livres électroniques sans que le livre physique soit menacé.

C'est le personnage de Laure (Christa Théret, révélée dans l'excellent Gaspard va au mariage) qui incarne cette dimension numérique de la culture.

Un film donc sur 2 économies, mais qui souffre d'un parisianisme au final assez écœurant.

A noter Vincent Macaigne assez excellent, dans le rôle d'un auteur qui ne sait écrire que sur la vie de ses connaissances, au talent assez discutable, mais qui ne doit son salut qu'à sa maîtresse. Ce personnage dégage une telle bonhomie qu'on a du mal à lui reprocher ses défauts. Mais au final il n'est pas pire que les personnages qui l'entourent et c'est bien çà le plus déprimant dans ce nouvel Assayas






mardi, janvier 15, 2019

Les invisibles


Un film d'un réalisateur qui est un peu le Ken Loach français Louis-Julien Petit Déjà un beau succès, 384000 entrées en 1 semaine pour un film présent seulement dans 15 % des cinémas.

Il adapte ici le livre de Claire Lajeunie « sur la route des invisibles » Ces invisibles se sont des femmes sans domicilie fixe. Et ce sont des femmes SDF qui tiennent leur propre rôle dans le film.

Audrey et Manu (Audrey Lamy et Corinne Masiero) sont deux assistantes sociales qui gère un centre d'acceuil de jour pour des femmes sans domicile fixe.
Hélène et Angélique (Noemie Lovsky et Deborah Lukumuena) viennent ponctuellement les aider.

Mais le centre ne réinsère pas assez et est loin des chambres proposés à ces femmes. C'est pour cela qu'il doit fermer. Avant cela Manu décide d'héberger ces femmes afin de les aider à s'en sortir avant la fermeture du centre.

Le film est à mi chemin entre le documentaire et la fiction. Il met en image une réalité méconnue. Et rien que pour cela il est utile.

Mais cela reste une fiction avec des personnages tous très riches.

Manu une assistante sociale très engagée mais aussi calculatrice. Elle va prendre la responsabilité d'héberger ces femmes alors que c'est interdit.

Audrey est elle plus impulsive et émotive, mais tout aussi combative.

Et toutes ces femmes anonymes qui prennent des pseudo Brigitte Macron, Simone Veil et j'en passe. L'une d'elle Chantal est plus particulière. Elle a fait 2 ans de prison pour avoir tuer son mari violent. Et en prison elle a appris à tout réparer. Elle dors dans une tente. Elle refuse également d'omettre son passage en prison au risque de perdre une occasion de se faire embaucher.

Un film humain sensible qui montre les limites des règles des centres de réinsertion. Mais celles ci sont nécessaires au risque pour les assistantes sociales comme Audrey de se faire dévorer par leur métier.

Un suivi qui est peut être trop administratif alors que l'humain et la confiance en soi sont au centre de la réinsertion.

jeudi, janvier 10, 2019

L'heure de la sortie


Un film de Sébastien Marmier qui avait signé en 2016 Irréprochable avec Marina Fois. Le jour de la sortie est aussi fantastique et prenant qu'Irréprochable. On se rapproche du film de genre dont Grave de Julia Ducourneau est le dernier chef d’œuvre du genre.


Pierre (Laurent Lafitte) arrive dans une classe de 3ème composée d'élèves intellectuellement précoces. Il remplace son collègue qui a fait une tentative de suicide devant ses élèves. Sa prise de fonction est d'autant plus difficile que ses élèves sont exigeant envers lui. Il va aussi découvrir qu'un groupe de 6 élèves de cette classe se réunit régulièrement dans une carrière. Sa curiosité va être piquée au vif. Il va alors suivre ce groupe dans des activités plus qu'étranges.

Là où le film est remarquable c'est qu'il monte en intensité. Plus on avance dans le film plus les élèves sont inquiétants. Mais on ne sera jamais ce qu'ils préparent ce qui rend le film assez savoureux.

Et puis on a le personnage de Pierre ce personnage qui lui aussi cache un certain mal être. Lui aussi a des secrets. C'est peut être pour cette raison qu'il va absolument vouloir découvrir le secret de ces adolescents.

C'est enfin un film pleinement ancré dans son époque. Il est d'une certaine manière catastrophiste. Il nous fait prendre conscience des dérèglements environnementaux.

La question étant de savoir si être trop intelligent trop conscient des choses, cela n’entraîne pas une forme de dépression et un incapacité à être heureux. Au delà du film fantastique tout à fait réussi on a cette question philosophique et sociétale plus que pertinente.

Un très bon film de genre,un très bon film fantastique, un bon thriller et un film intelligent et ancré dans réel de son époque.

mercredi, janvier 09, 2019

Creed 2


La suite des aventures d'Adonis Johnson, fils d'Apollo Creed, un des adversaires et amis de Rocky Balboa, personnage légendaire du cinéma interprété par Sylvester Stallone.

Steven Caple Jr réalise le deuxième épisode de cette nouvelle saga. Adonis Johnson (Michael B Jordan) devient champion du monde. L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais le fils d'Ivan Drago, l'homme à l'origine du décès de son père vient le défier.

Quelque chose d'irrationnel s'enclenche. Adonis Creed, replonge dans le passé. Il veut combattre Viktor Drago, plus pour venger son père que pour sa propre carrière. Rocky Balboa ne va pas le suivre dans ce combat. Adonis est alors tiraillé entre son passé et un avenir qui s'annonce pourtant radieux. 

Comme dans le premier Creed, le personnage le plus important est absent. Apollo Creed hante les mémoires, celle de son fils et celle de Rocky Balboa.

On retrouve ces deux personnages qui vivent encore dans le passé au dépend de leur avenir.

Les phases de préparation des combats et les combats eux même sont ainsi relégués au second plan. Ils constituent néanmoins des moments de grand spectacle qui viennent casser la grande introspection qu'est ce film.

Le scénario lui est un peu haché et manque de liant. Les passages entre les grandes phases du film se font de manière un peu brutale.

Un film introspectif et plein de regrets. Celui de ne pas avoir jeter l'éponge pour Rocky. Celui de ne pas avoir connu son père pour Apollo. Celui d'avoir été banni par la fédération russe pour Ivan Drago. Et en parallèle on a des personnages qui eux vivent dans le présent. Marie Ann la mère d'Apollo qui mène une nouvelle vie depuis le décès de son mari et surtout Bianca qui va devenir mère et dont la carrière de chanteuse s'avère prometteuse. Et la cohabitation entre ces personnages aux trajectoires différentes va s'avérer délicate.















mercredi, janvier 02, 2019

Never ending man


Si je vous dit Le château dans le ciel, princesse Mononoke ou encore mon voisin Totoro, cela évoque forcément le maître de l'animation japonaise Hayaho Miyasaki.

C'est lui l'homme qui ne s’arrêtera jamais dans ce documentaire pour la TV japonaise NHK signé Kaku Arakawa

On suit Miyasaki après l'annonce de sa retraite en 2013. Il décide de s’intéresser à l'animation numérique, lui qui n'a construit ses animations que grâce au layout. Pour Miaysaki, une seconde d'un de ces films nécessite 25 dessins, 25 images qu'il faut animer plan par plan. Le numérique est pour lui quelque chose de nouveau qu'il aura du mal à apprivoiser.

C'est aussi un choc de génération. Lui à aujourd'hui 78 ans, alors que les personnes avec lesquels ils travaillent pour ce court métrage ont tout juste une trentaine d'année.

Le documentaire est donc la rencontre de ces 2 types d'animations et de ces 2 générations.

Et puis il y a ce personnage de Miyasaki, d'une humilité désarmante. On voit cet artisan avec son tablier blanc, dessiner avec un tel talent.

Contrairement à ses jeunes collègues, lui est très sensible au mouvement et à la crédibilité de ces derniers. Il puise son inspiration dans le réel même si ses univers ont toujours été fantastiques.

Et puis il y a cette phrase d'un des jeunes dessinateur qui avoue que çà prendrait peut être moins de temps de dessiner les images une par une que de programmer une animation numériquement.

Un documentaire loin d'être parfait esthétiquement mais qui nous fait découvrir les studios Ghibli, ce gamin de 77 ans , cet artisan de l'animation, toujours aussi passionné par son métier. Cet homme qui malgré ses énormes succès veut apprendre des jeunes générations, même si on se rend compte qu'ils pratiquent presque deux métiers différents.

Premières vacances


Un film sur le couple, réalisé par un couple. En effet, Patrick Cassir le réalisateur est le compagnon de Camille Chamoux l'actrice principale du film.

C'est aussi un film générationnel, Ben (Jonathan Cohen) et Marion se rencontrent sur un site de rencontre. Marion vit en colocation. Et ils décident pour échapper à leurs familles et amis respectifs de louer sur air b n b.

Leur destination sera donc la Bulgarie. Ils commenceront dans une famille assez étrange, avant de rejoindre un gîte participatif pour finir dans un complexe hôtelier.

Ben et Marion partent donc en vacance ensemble sauf qu'ils se connaissent encore mal et sont très différents. Elle est dessinatrice et lui est issu d'une école de commerce. Elle n'a plus de famille alors que la famille de Ben est intrusive. Marion est aventurière alors que Ben est attaché à son confort.

Ce sont ces différences qui vont rythmer le film que l'on peut difficilement qualifier de comédie.

C'est plutôt un film générationnel, qui ne manque pas d'égratigner nos modes de vie de plus en plus stéréotypés.

Le paroxysme de cette critique est le séjour de ce couple dans un complexe hôtelier à bas coût, qui exploite les populations locales en flattant l'égo démesuré des personnes y résidant.

Et c'est finalement le personnage de Marion qui sera une lueur d'espoir dans cette description assez amère de nos sociétés contemporaines.

A partir de cette rencontre un peu hasardeuse, la vraie question sera de savoir si ce couple si différent va durer et lequel des 2 personnages va se rapprocher du mode de vie de l'autre.


Un film qui se veut une comédie mais qui est au final assez amère. On y croise des personnages souvent clivant dans leur mode de vie, qu'il soit hyper moderne ou aventurier, baba cool. Seul le personnage de Marion va faire preuve de cette ouverture d'esprit pour faire le pont, le lien entre ces personnages.

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