lundi, octobre 31, 2022

seire (ffcp)


Rythmé par des syncopes entre rêves et réalité #seire exploite à merveille une croyance séculaire et une histoire d'amour passée #ffcp #paris
 

doom doom (ffcp)


En utilisant un son hyper contrasté #doomdoom montre l'abnégation d'une jeune femme luttant à la fois pour garder son enfant et sa carrière de DJ #ffcp #paris
 

kingmaker (ffcp)


Tout aussi cynique que réaliste sur le déroulement d'une élection #kingmaker garde toujours néanmoins à l'esprit une dose d'idéalisme #ffcp #paris
 

the widow (ffcp)


Quand les apparences sont trompeuses dans un quadrilatère amoureux #thewidow montre un bel élan de solidarité juste après la guerre #ffcp
 

dimanche, octobre 30, 2022

special delivery (ffcp)


Film noir plus qu'intense #specialdelivery est magnifié par des poursuites à couper le souffle sans oublier une certaine tendresse #ffcp #paris
 

confession (ffcp)


Polar dense et complexe #Confession ne cesse de nous mener en bateau avec brio #ffcp #paris
 

miracle lettres to the président (ffcp)


D'une inventivité et d'une sensibilité incroyables #miracleletterstothepresident a également une dimension sociale importante #ffcp #paris


 

gyeong ah s daughthers (ffcp)


Comment une vidéo à caractère sexuel détruit une vie #lafilledegyeongah s'articule autour d'une relation mère fille complexe #ffcp #paris
 

jeudi, octobre 27, 2022

bowling saturne

 Un thriller glaçant signé de la dijonnaise Patricia Mazuy


Jean Paul et Guillaume (Frederic Van Den Driessche et Arieh Worthalter) sont 2 frères qui viennent de perdre leur père. Jean Paul a hérité d’un bowling mais comme il est policier il a décidé d’en donner la gérance à Guillaume que sont père a déshérité. Jean Paul va enquêter sur une série de meurtres particulièrement atroces sans se douter que son frère y est meler.


La scène de meurtre dans le premier tiers du film est particulièrement atroce et difficile à supporter ce qui explique l’interdiction du film pour les moins de 16 ans.

Il traduit malheureusement une réalité celles de ces femmes qui sont assassinées par leur compagnon.


Le personnage de Guillaume lui est plus qu’inquiétant. Derrière son visage froid se cache une personnalité étant capable de la plus grande des violences.


Tous ces ingrédients du thriller sont renforcés par une photo d’une grande qualité qui renforce le côté angoissant de ce thriller.


Et puis enfin, on a un personnage qui est absent, celui du père, mais qui a peu être façonné le caractère trouble de ses deux enfants. On croit deviner qu’il a été présent pour Jean Paul mais pas pour Guillaume, ce dernier étant fasciné par la passion qu’avait son père pour la chasse.


Là où le film est dérangeant au de là de sa violence tant physique que psychologique c’est quand il va tenter d’expliquer les motivations de ces meurtres, pas sur qu’il les excuse car là on basculerait dans l’intolérable.

mercredi, octobre 26, 2022

plancha

Le nouveau film d’Eric Lavaine


Yves (Guillaume de Tonquenec) va avoir 50 ans. Ses amis l’emmènent à l’aéroport pour une destination inconnue. Mais l’avion est annulé. Ce sera direction la Bretagne chez Yves pour des vacances qui seront plus l’occasion d’un grand déballage.


Ce film met en scène des personnages avec des névroses assez marquées. Baptiste (Franck Duboc) est un paranoïaque vexé par la réussite de sa femme, Yves lui est obsédé par ses origines bretonnes, Laurent (Lionel Abelanski) lui est complexé de n’avoir pas fait d’études, Antoine (Lambert Wilson) lui est acariâtre depuis le décès de son père. Heureusement que leurs femmes elles sont plus équilibrées et ne pensent qu’à profiter de leurs vacances, tout comme Jean Mich (Jérôme Commandeur).


Ce n’est qu’à la toute fin du film quand on parle amitié que le film devient plus intéressant. Préserver ses amis c’est savoir leur mentir sur certains sujets pour ne pas les enfoncer. Un film qui place le mensonge comme une espèce de ciment d’amitiés et de relations de couples heureuses.


Ne vous attendez pas par contre à une comédie potache, mais plutôt à un nième volet du coeur des hommes en moins réussi.



 

dimanche, octobre 23, 2022

reprise en main

Après des documentaires engagés (debout les femmes ou jveux du soleil) Gilles Peret s’essaye à la comédie sans oublier bien sur ses engagements.


On est dans les Alpes dans une entreprise de décolletage (fabrication de pièces pour l’automobile notamment) qui est sur le point d’être revendue à un fond de pension basé à Londres. Cédric (Pierre Deladonchamps) et ses collègues pour sauver leurs emplois vont avoir l’idée de racheter leur entreprise. Pour cela ils devront faire baisser la valeur de cette dernière et monter leur propre fond de pension.


Avant d’être un film social, c’est un véritable thriller, basé sur une idée complètement folle. Les ouvriers vont travailler avec des banquiers (Grégory Montel et Finnegan Oldfield) et avec la DRH de l’entreprise Julie (Laetita Dosch) qui elle voudra rester dans la vallée alors qu’on lui propose une promotion à Londres. C’est tout l’apprentissage de ces néo investisseurs qui sera intéressant. Ils vont passer par des hauts et des bas au fil de rebondissements qui seront souvent imprévus. Le rachat de leur entreprise sera loin d’être évident et c’est cette incertitude qui donne du sel au film.


Ce qui fait aussi la force de ce film c’est toute la sympathie que l’on va avoir pour cette équipe de bras cassés. Même si au final ils vont user de menaces de mensonges et de manipulations comme leurs adversaires, çà sera fait uniquement pour sauver leur entreprise et toujours dans une bonne humeur assez communicative.


Avant d’être un film militant reprise en main est avant tout un thriller social, qui met en lumière les SCOP ces entreprises coopératives gérées par leurs salariés.


 

samedi, octobre 22, 2022

eo


 

lundi, octobre 17, 2022

dimanche, octobre 16, 2022

mercredi, octobre 12, 2022

16 ans

 


Le nouveau film de Philippe Lioret le réalisateur de Welcome ou encore du fils de Jean.


Nora (Sabrina Levoye) et Léo (Teilo Azais) sont dans la même classe. Ils vont vite tomber amoureux l’un de l’autre. Sauf que tout les sépare. Nora est issue d’une famille modeste et gagne un peu d’argent en faisant du baby-sitting. Leo lui est issue d’une famille aisée. Tout va dégénérer quand le frère de Nora va être licencié du super marché dirigé par le père de Léo.


C’est une version moderne de Roméo et Juliette. Une histoire d’amour impossible.


Ce qui est dénoncé c’est le contrôle que la famille de Nora et surtout son frère et son père vont avoir sur sa vie amoureuse. Et puis cette force économique invisible la direction du super marché qui va mettre en congé le père de Léo car le frère de Nora est venu se venger dans le super marché suite à son licenciement.


Une tension va naître entre les 2 familles rendant très compliquées les rencontres entre les 2 amants.


Les contraintes religieuses et économiques sont ici mises sur le même plan, les 2 amants vont devoir trouver un moyen de les dépasser comme ils sont encore mineurs les solutions sont limitées.


Une histoire d’amour assez convenue mais une radioscopie assez intéressante de notre société contemporaine.

le petit Nicolas qu'est ce qu'on attend pour être heureux

Un film d’Amandine Fredon et Benjamin Massoubre qui a eu les honneurs de sélections à Cannes et à Annecy


Les réalisateurs prennent le parti de provoquer une rencontre entre le Petit Nicolas et ses créateurs René Goscinny (Alain Chabat) et Jean Jaques Sempé (Laurent Lafitte). On va alors découvrir le parcours hors du commun de cet auteur et de ce dessinateur. Cette partie documentaire sera interrompue par des petites histoires enfantines plus que divertissantes.


Bien qu’on soit dans un biopic assez linéaire on ne s’ennuie pas un seul instant tant la vie de ces 2 artistes a été passionnante et riche. Des voyages à New York et en Amérique du sud pour l’un et un voyage de Bordeaux à Paris pour l’autre.


Et puis on a ces petites sketchs très joyeux dans lesquels le petit Nicolas et ses amis font la plupart du temps des bêtises.


Que ce soit dans les 2 aspects du films une sorte de bonheur désuet et de joie de vivre transpire. Même si on ne connaissait pas le Petit Nicolas on ressort de ce film heureux et souriant, les réalisateurs ayant réussi à passer aux spectateurs cette joie de vivre, cette liberté qu’avaient Sempé Goscinny et bien sur le petit Nicolas.


 

lundi, octobre 10, 2022

l'innocent

 Un polar signé Louis Garrel, présenté hors compétition Cannes.


Sylvie (Anouck Grimbert) professeur de théatre rencontre en prison Michel (Roschdy Zem) un détenu avec qui elle va se marier. Abel (Louis Garrel) le fils de Sylvie est méfiant et ne veut pas que sa mère souffre. Il aura raison car Michel va replonger dans des affaires louches en entraînant cette fois ci Abel.


Le polar lui est bien construit, assez habile. Retourner Abel qui se méfiait de Michel et en faire un élément clé avec Clémence (Noémie Merlant) est assez bien vu. Meler ce polar à un deuil et à une romance naissante entre Abel et Clémence donne un peu de volume au film. Mais delà à en faire une comédie comme le dit Louis Garrel c’est aller un peu vite en besogne. On est très loin d’en liberté de Pierre Salvadori qui reste la référence dans le polar absurde.


Mais l’essentiel reste cette scène dans ce restaurant pour routier entre Clémence et Abel. Ils doivent jouer la comédie pour faire diversion. Mais on est tout le temps sur le fil, on ne sait pas si c’est du lard ou du cochon. Cette ambiguïté, cette tension font que rien que pour çà le film mérite d’être vu. On retombe ensuite malheureusement dans un polar assez ordinaire mais qui reste néanmoins efficace.

dimanche, octobre 09, 2022

Simone le voyage du siecle

Après Edith Piaf et Grace de Monaco, Olivier Dahan nous propose un portrait d’une femme qui a transformé la société française au XX eme siècle, Simone Veil.



Olivier Dahan s’affranchit totalement de la chronologie et s’intéresse d’abord aux différentes réformes sociétales qu’a initié Simone Veil, la légalisation de l’avortement, la création du statut d’assistante maternelle, la dignité des détenus, la construction européenne ou encore la lutte contre le SIDA. On va voir aussi la vie d’une jeune femme amoureuse de son mari mais qui souhaitera mener sa propre carrière ce qui était loin d’être évident. Ce n’est qu’à la fin du film qu’est évoqué son séjour dans les camps, comme pour montrer qu’elle a dépassé cette épreuve pour faire avancer son pays.


Le caractère déstructuré du film en fait une œuvre agréable à regarder. Casser la chronologie nous permet de mettre en lumière une femme libre et progressiste. Passer d’une Simone Veil interprétée par Rebecca Marder à celle interpréter par Elsa Sylberstein se fait presque naturellement.


Ce qui est marquant c’est l’empreinte que Simone Veil a laissé dans la société française. Ce que l’on ne mesurait peut être pas ce sont tous les combats que Simone Veil a mené dans sa vie, après celui qu’elle a du mener pour survivre en déportation. Et ce film arrive pleinement à montrer tout cela.


 

jeudi, octobre 06, 2022

mercredi, octobre 05, 2022

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