lundi, novembre 29, 2010

L'homme qui voulait vivre sa vie

Le projet de faire deux films d’une heure environ enchaînés est une idée novatrice qui apporte du rythme au film. Le scénario entre polar relativement classique et fantasme pur de tout plaquer pour recommencer sa vie de rien est à la hauteur de ce projet très réussi. Le contraste saisissant entre une petite bourgeoisie parisienne très imbue d’elle-même et le nouvel environnement du personnage principal est l’autre réussite du film. Film complexe, abordant beaucoup de thèmes différents, mais qui a su garder un rythme soutenu et une intrigue toujours vivace.

samedi, novembre 27, 2010

Le nom des gens


On retrouve ici presque l’univers du conte, tellement l’écriture est exceptionnelle. Elle est bien sur ponctuée par des répliques phares : « tu es juif je suis arabe c’est comme si 2 parties de la France faisaient l’amour » « faisons plein de petits bâtards comme çà il n’y aura plus de fachos » ou encore une scène hilarante sur le champs lexical relatif aux juifs. De plus cette écriture est servie par de très bons acteurs qui la valorise encore plus. Ce conte, offrant une vraie réflexion sur notre société, est donc une réussite à la condition de voir ce film sous cet angle et non comme une pseudo comédie se basant sur des faits d’actualité.

samedi, novembre 20, 2010

Potiche


Une des principales réussites de cette comédie réside dans le fait d’avoir réussi à transposer l’histoire dans un passé relativement proche pour nous être familier. De plus le caractère hyper positif du film le rend très agréable à regarder. Le personnage joué par C Deneuve est d’une incroyable sérénité. Elle n’hésite pas à reprendre l’entreprise familiale, aide ses enfants à se construire en dominant leurs difficultés, rend toute sa dignité à la secrétaire de son mari, assume son rôle d’épouse et de mère de famille ainsi que ses aventures passées, avant de se mettre au service de ses concitoyens. Un film plein d’humanité donc qui tranche beaucoup avec la société actuelle.

jeudi, novembre 18, 2010

La vie au ranch

Chronique assez réussie d’un groupe d’étudiants parisiens vivant à l’intérieur d’un groupe à géométrie variable. Chronique donc d’une certaine jeunesse en quête d’identité et qui essaie de profiter de la vie. Et c’est bien là le principal intérêt du film qui nous montre que la réelle richesse réside dans les liens que l’on peu tisser ou défaire avec les autres. Ode donc à la simplicité de la vie qui atteint son apogée dans une collocation berlinoise qui symbolise un avenir doré. La passerelle entre un village du massif central et cette vie berlinoise symbolise à merveille une évolution très rapide des modes de vies.


samedi, novembre 13, 2010

Disgrace


L’Afrique du sud post apartheid est un pays où la violence est encore très présente et c’est ce qui ressort de ce film très cru. Le paradoxe entre un père qui abuse de ses étudiantes et qui va protéger sa fille suite à un viol est aussi très saisissant. Le film pose aussi la question de savoir ce qu’il faut accepter au nom de la réconciliation nationale. Une mention spéciale aux images qui font ressortir toute la beauté des paysages sud africain. Enfin la question de l’avortement suite à un viol est aussi sous sous-jacente à ce film, mais est contre balancée par une critique parfois acerbe de la religion catholique.

jeudi, novembre 11, 2010

Le fil

Le mot engagement prend ici tout son sens. Pas forcément dans le combat pour les droits des homosexuels précisément mais plus généralement pour les libertés en Tunisie. Preuve aussi que le cinéma africain peut être engagé et traiter de sujets importants de société sans forcément tomber dans la gravité. C’est la force du film que de proposer une histoire légère et positive au service de la démocratie et de la liberté. Film servi magnifiquement par Claudia Cardinale qui s’engage dans ce combat pour son pays et sans qui ce dernier n’aurait pu être tourné.


mercredi, novembre 10, 2010

Un transport en commun


Comédie musicale sénégalaise nous faisant découvrir les joies des taxis entre Dakar et Saint Louis. Film accessible même aux personnes n’ayant que peu de sensibilité à ce genre cinématographique, ce film tranche par son originalité et sa fraîcheur.

mardi, novembre 09, 2010

Benda bilili


Le film de l’année très probablement. Histoire très émouvante de musiciens de Brazzaville atteints de polio et qui vont perdre leur toit. Découverts par des documentaristes français, ceux-ci vont les aider à réaliser leur rêve, enregistrer un disque et s’acheter un matelas ! Bref il y avait eu Buena Vista social club, mais Benda Bilili n’est sans commune mesure. Où quand le rêve devient réalité….

lundi, novembre 08, 2010

Un homme qui crie


Film très dur témoignant des conséquences de la guerre civile au Tchad sur la population. Un film très engagé donc qui montre l’exploitation d’un ancien champion de natation obligé de travaillé comme maître nageur dans un hôtel pour blancs à Dakar et comment la guerre civile va lui coûter son fils qu’il sera contraint de « donner » à l’armée. On notera également une dimension religieuse intéressante où la guerre et ses horreurs arrivent à faire douter des hommes très croyants.

lundi, novembre 01, 2010

The American


On se croirait un peu dans le 13h de la première chaîne, à la redécouverte d’un métier artisanal dans un petit village d’Italie : fabriquant de fusil à lunette. Au-delà de cette véritable ode pour le travaille d’orfèvre le film se déroule sur un rythme relativement calme, ponctué de quelques scènes d’actions disséminées le long du film pour réveiller le spectateur. Seule la solitude du personnage principal est touchante, solitude qu’il va briser avec un prête et une prostituée, original non ?


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