mercredi, août 31, 2022

la page blanche

Une adaptation de la bande dessinée de Pénélope Bagieux signé de la scénariste et réalisatrice Murielle Magellan


Heloise (Sarah Gireaudeau) est sur un banc. Elle ne se souvient plus comment elle s’appelle est qui elle est. Au magasin d’informatique en face de ce banc elle va demander de l’aide à Moby dick (Pierre Deladonchamps). De retour chez elle, elle va alors commencer une véritable enquête pour savoir qui elle est et ce qui a provoquer cette amnésie.


Ce film est une sorte de conte. Sarah Gireaudeau dans ce personnage de jeune fille à la fois perdue et terrorisée est parfaite. Elle va alors tout recommencer de zéro au risque de devenir une femme différente de la femme qu’elle a été. Cela va provoqué des incompréhensions qui seront le fil rouge du film.


Ce film parle aussi de déterminisme familial. Est t’on condamné à reproduire la même vie le mêmes erreurs que ses parents. Ou peut on s’en affranchir. C’est la question plus profonde que pose la page blanche.


Est t’on condamné à rester la même personne que l’on a toujours été ? Peut on s’affranchir d’un déterminisme familial. Ces questions émergent petit à petit de la page blanche. Un film qui également casse le déterminisme pour Pierre Deladonchamps qui était habitué aux rôles de salops dans le cinéma français mais qui ici a plutôt le beau rôle.



 

les cinq diables

La réalisatrice du très remarqué Ava Lea Mysius signe son deuxième film les cinq diables.


Joanne et Jimmy (Adele Exarchopoulos et Mustapha Mbengue) vivent avec leur fille Vicky (Sally Dramé) dans une petite ville au pied des Alpes. Elle est maître nageuse lui pompier. Tout va se compliquer quand Julia (Swala Emati) la sœur de Jimmy va venir passer quelques jours chez son frère. Des souvenirs douloureux du passé vont alors ressurgir.


La manière dont Lea Mysius va gérer les flashback est particulièrement intéressante. Elle va utiliser une dimension fantastique assez subtile et originale à travers les pouvoirs de Vicky. C’est cette petite fille qui va faire le lien avec le passé. Au final, c’est comme si le passé avait été influencé par un avenir qui n’existait encore pas. Et çà c’est plutôt bien vu.


Le scénario est aussi pertinent. Des secrets du passé vont petit à petit se découvrir. Les indices seront distillés au compte goutte ce qui rend ce film assez addictif. On va mettre du temps à comprendre pourquoi Nadine (l’excellente Daphe Patakia révélée dans la série ovni notamment) a le visage brûlé et quelles sont les véritables liens entre tous les personnages du film. Le pet


A noter une apparition de Noe Abita l’actrice révélée dans Ava. Elle joue le rôle d’une serveuse et fait une sorte de lien avec le premier succès de Lea Mysius.








lundi, août 29, 2022

les volets verts

 Jean Becker adapte l’œuvre de George Simenon avec 2 monstres sacrés du cinéma francais Fanny Ardant et Gérard Depardieu.


Jules Mangin est un acteur au crépuscule de sa vie. Il a vu partir son grand amour Jeanne Swann avec qui il continue à jouer au théâtre et se réfugie dans l’alcool. Alice et Félix (Steffi Celma et Benoit Poolevorde) vont continuer à lui être fidèle en amitié dans sa lente déchéance.


La personnalité excentrique de Mangin est le fil rouge du film. Il aura des comportements tout aussi imprévisibles qu’irréfléchis et ce sont ces actes spontanés qui seront les rebondissements du film.


La solitude de Mangin malgré sa célébrité est également criante. Seul Félix est un ami de longue date, un confident. Il va prendre sous sont aile Alice mais là encore elle n’arrivera pas à briser sa solitude.


Plus le film va avancer plus Mangin va apparaître comme humain derrière cette carapace qu’est ce personnage assez autoritaire et incontrôlable. C’est ce charisme qui fascine, mais qui cache en réalité une grande fragilité. Et c’est que ce que ce film montre.


Ce film montre aussi les coulisses du théâtre, ses métiers souffleuse ou encore costumière. On voit aussi la vie de vedette de Mangin avec son chauffeur, sa maison sur la côte d’Azur, ses soirées très arrosées dans les bars.


mercredi, août 24, 2022

Leila et ses frères

Un film d’un jeune réalisateur iranien de 33 ans Saeed Roustaee un film qui était en compétition lors du dernier festival de Cannes.


On suit la vie de Leila et de ses trois frères qui vivent encore chez leur père. Alireza travaillait dans une usine mais les ouvriers ont été violemment licenciés. Leila a convaincu ses frères d’acheter une boutique dans un centre commercial mais leurs économies ne vont pas suffir. Ils vont avoir besoin des pièces d’or de leur père. Mais ce dernier voudra les utiliser pour devenir le parrain de la famille et ainsi obtenir tous les honneurs dus à cette fonction.


C’est avant tout un choc des générations. Le père lui est obnubilé par les traditions. Il est vaniteux au point de manipuler sa famille pour devenir le parrain de celle ci.


Ses enfants eux subissent de plein fouet la crise économique, l’inflation qui peut faire que du jour au lendemain, des économies de toute une vie peuvent ne plus rien valoir.


C’est le choc de ses deux réalités de la société iranienne qui est le coeur du film. Le film est très long plus de 2h30, mais on ne s’ennuie pas malgré un rythme assez lassant.


Et puis il y a cette petite touche d’espoir avec ce personnage de Leila qui va le mieux sentir l’air du temps, elle va comprendre avant tout le monde qu’il va falloir acheter cette boutique pour s’en sortir, qui va être assez intelligente pour arriver à ses fins, mais arrivera t’elle à combattre tous les conservatismes incarnés par son père c’est l’enjeu du film qui au final arrive à nous tenir en haleine.



 

mercredi, août 17, 2022

lundi, août 15, 2022

nope


 

vendredi, août 12, 2022

mercredi, août 10, 2022

dodo

 


mercredi, août 03, 2022

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lundi, août 01, 2022

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