lundi, avril 30, 2018
dimanche, avril 29, 2018
Amoureux de ma femme
L'usage frénétique des flashforward accentue la dimension burlesque d'#amoureuxdemafemme qui se sauve par un clin d’œil final inattendu
jeudi, avril 26, 2018
Comme des garcons
La grandeur de la cause évoquée dans #commedesgarcons est en grande partie altérée par un scénario erratique et brouillon
mercredi, avril 18, 2018
Place publique
Critique peut être trop facile d'une élite médiatique totalement hors sol #PlacePublique est aussi une série de portraits assez convenus
lundi, avril 16, 2018
The third murder
Polar d'abord complètement opaque #TheThirdMurder se perd malheureusement dans un héroïsme inutile qui nuit à la grandeur de l'acte de souci personnage principal.
vendredi, avril 13, 2018
jeudi, avril 12, 2018
L'ile aux chiens
Conte dénonçant l'obscurantisme et les dictatures #LIleAuxChiens montre la chute d'un système initié par des jeunesses à priori bien différentes
jeudi, avril 05, 2018
Monsieur je sais tout
La grande force de #monsieurjesaistout est de parler avec le sourire et efficacement de la maladie d'Asperger malgré un rythme parfois haché
mercredi, avril 04, 2018
Don't worry he won't get far on foot
Ne t'en fait pas il
ne peut pas aller très loin à pied le dernier Gus van Sant (A la
rencontre de Forester,Will Hunting Elephant, Harvey Milk)
Il signe ici un
biopic sur John Callahan dessinateur de presse de talent quadriplégique suite à un accident de voiture du à l'alcool.
On va suivre ici le
combat de cet homme va mener contre l'alcool. Un homme brisé
interprété par Joaquim Phoenix, un homme qui n'a jamais connu sa
mère qui l'a abandonné à la naissance et qui a tout fait pour
qu'il ne puisse pas le retrouver.
Et puis il y a ce
terrible accident de voiture, la perte de sa mobilité et la rééducation.
Mais ce combat va
passer presque au second plan, la recherche de la sobriété étant
pour lui une question de survie. Il va alors passer par des groupes
de paroles et avec l'aide d'anciens alcooliques il va arriver à
devenir sobre.
Et puis va venir le
temps des dessins de presse toujours très crus. On retrouve cet
humour très noir que l'on avait pu voir dans Patients de grand corps
malade où des tétraplégiques en rééducation utilisaient l'humour
pour vaincre leur peur d'une guérison plus hypothétique.
La première partie
du film est très dure très glaçante sur cet homme totalement
prisonnier de l'alcool puis vient cette lueur d'espoir qui donne un
peu de légèreté à ce film relativement sombre.
A noter enfin un
excellent Joaquin phenix (Her, A beautiful Day) qui campe avec
beaucoup de gravité cet homme totalement détruit par l'alcool et
qui va chercher presque de manière irrationnelle à s'en sortir. Et
puis un des premier rôle pour la chanteuse Beth Ditto en alcoolique
repentie dans un groupe de parole que va fréquenter John Callahan
qui est mort en 2010,
Gaston Lagaffe
Un film de et avec Pierre Francois
martin Laval qui avait commencé sa carrière dans la troupe des
robins des bois avec notamment Jean Paul Rouve et Marina Fois
Il signe ici une adaptation assez
décriée de la BD de Franquin, la fille de Franquin ayant même
déclaré qu’elle ne pouvait pas interdire le film même si les
acteurs sont mal dirigés, le scénario débile et le rythme des gags
catastrophique
Gaston (Théo Fernandez) arrive en stage
dans une start up Le petit coin qui a pour objectif de vendre des
erreurs de productions des produits invendables, rendre ainsi utile
l’inutile.
Et Gaston ne va pas tarder à
bouleverser profondément la vie du petit coin du nom de cette start
up rendant fou son chef Prunelle (Pierre Francois Martin Laval) avec
notamment sa mouette et son chat et contre carrant les volontés de
rachat de cette start up par un banquier.
Effectivement la fille de Franquin n’a
pas forcément tort c’est un film dans lequel les gags grossiers s’enchaînent au gré de l’imagination de Gaston et d’un
quiproquo sur l’identité du fils du patron du petit coin.
Mais on peut aussi aller plus loin et
voir le film un peu autrement et se rendre compte que l’esprit de
Franquin est bien présent dans ce film.
Le fait que le rachat de la start up ne
peut jamais avoir lieu peut être vu comme une défense des petites
entreprises familiales dans lequel le bien être des employés passe
avant l’enrichissement des actionnaires.
Les inventions de Gaston, la voiture
fonctionnant avec une éolienne des panneaux solaire ou de l’huile
d’olive, le toit sur lequel il fait paître une vache et où il
cultive son potager peuvent être vu comme une volonté de société
plus harmonieuse et écologique.
Enfin cela reste un film assez humaniste
dans lequel Gaston bien que fainéant va toujours se soucier de ses
collègues et de leur confort.
Bref à travers ces aspects là l’esprit
de Franquin je pense est respecté même si on a plus affaire à un
film avec des gags pour ados qui fera un très bon film du dimanche
soir sur la TNT
lundi, avril 02, 2018
La finale
Un film de Robin
Sykes
Roland Verdi
(Thierry Lhermitte) vit depuis peu chez sa fille à Lyon depuis sa
perte d'autonomie liée à la maladie d’Alzheimer. Sa fille Delphine
(Emilie Caen) est à bout, elle n'arrive pas à s'occuper
correctement de son père qui a tendance à très vite disparaître
et à ne plus se reconnaître dans un miroir.
Avec son mari
Hicham, Delphine s'est résolu à trouver un lieu d’accueil adapté
pour son père. Mais cette visite va s’éterniser et ils ne vont
pas pouvoir emmener leur fils JB (Rayane Bensetti) à la gare où il
doit rejoindre son équipe de basket. JB va alors tenter de rejoindre
son équipe à Paris en compagnie de son grand-père dont il était
censé s'occuper.
Bien sur les pertes
de mémoires de Roland vont donner lieu à des scènes cocasses et
drôles mais ce film ne s'arrête pas là.
Il y a une vrai
interrogation sur les liens familiaux à travers 3 générations et
sur une société qui devient de plus en plus individualiste.
JB n'est pas très
heureux d'avoir du laisser sa chambre à son grand-père qu'il a
finalement très peu connu puisque lui habitait Lyon alors que son
grand-père était restaurateur à Paris.
Delphine est très
attachée à son père surtout depuis le décès récent de sa mère
alors qu'Hicham lui ne verrait pas d'un mauvais œil que son beau
père vive dans une institution spécialisée. Delphine et Hicham
très pris par leur métier et par Roland semblent ne pas
s’intéresser à leur fils.
Roland lui s'est
consacré toute sa vie à son restaurant et ne semblait pas très
proche de sa fille et de son petit fils.
On a donc une
famille aux liens assez distendus qui va devoir faire face à cette
épreuve qu'est la dépendance. Et c'est peu être le côté le plus
intéressant du film qui sera de savoir comment cette famille va
relever ce défi.
Ce film est présenté
comme une comédie et à été notamment sélectionné au festival de
l'Alpe d'huez mais il est surtout terriblement cru et parfois assez
dur en montrant un homme atteint de la maladie d'Alzheimer comme
pouvait l'être aussi Still Alice avec Julian Moore.
Mais il interroge
aussi sur notre société, le rôle des aidant, l'évolution des
familles et la place des jeunes avec ce rôle de JB un peu oublié de
tous et qui trouvera en son grand-père un personnage un peu moins
égoiste qu'il ne le pensait.
dimanche, avril 01, 2018
Carnivores
Un thriller de 2
frères Jérémie et Yannick Renier basé sur la relation complexe de
2 soeurs.
Sam (Zita Hanrot)
est une actrice à succès qui tourne avec les plus grands
réalisateurs dont Brozec (Joham Heldenberg vu dans Gaspard va au
mariage et Alabama Monroe notamment) et Mona (Leila Bekhti) vit un
peu dans l'ombre de sa sœur en ayant du mal à décroché des
auditions. Mais suite à un tournage avec Brozec qui s'est mal passé,
Sam va disparaître et Mona va alors en profiter pour remplacer sa sœur et lui voler sa vie.
Le thriller en lui
même est assez fade. On a bien un réalisateur un peu excentrique
mais pas forcément inquiétant.
Mona elle aura du
mal à se transformer en une dangereuse personne prête à tout pour
connaître le succès de sa sœur. On a presque l'impression qu'elle
va profiter par accident de certaines circonstances pour y arriver.
Bref on aura du mal
à être inquiet dans ce film.
Le personnage le
plus inquiétant sera celui de Sam, pas qu'il soit mauvais en lui même mais c'est surtout du au fait qu'elle va plonger dans une sorte
de burn out et être victime d'une manipulation mentale d'un
réalisateur.
C'est un film qui
tente d'utiliser les codes du thriller mais qui n'arrivera jamais à
être inquiétant tans les personnages seront presque tous plutôt sympathiques et bienveillants. On a plus au final un long enchaînement
de circonstances assez invraisemblables qui va conduire une femme à
prendre la place de sa soeur et de s'approprier sa vie
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