lundi, janvier 30, 2023

nostalgia

 


dimanche, janvier 29, 2023

Astérix et l'empire du milieu

 

Un film de Guillaume Canet.


La princesse Fu yi (Julie Chen) a du fuir son pays, car sa mère l’impératrice (Lin Dan Pahm) est victime d’une tentative de coup d’État de la part de Deng Tsin qin (Bun Hay mean). Arrivée en Gaule, Fu Yi va obtenir l’aide du village d’irréductibles gaulois. C’est Astérix et Obélix (Guillaume Canet et Gilles Lelouche) qui vont aider la princesse à défendre son royaume.


Tous les ingrédients d’un Astérix et Obélix sont là, le marchand de poisson, le barde, les pirates, Jules César qui va tenter d’impressionner Cléopâtre en étendant son royaume en Chine.


Mais ce qui manque malgré les 65 millions d’euros de budget c’est un vrai scénariste. Tout est ultra prévisible et les jeux de mots sont assez souvent pathétiques. On a aussi quelques référence à me too mais là encore çà sonne faux. Astérix et Obélix contrairement aux autres opus peine à être une métaphore de notre société contemporaine.


Le plus triste c’est que dans ce défilé de stars ce soit Julie Chen experte comptable dont c’est le premier film qui vole la vedette à ce que le cinéma français est censé faire de mieux.


On sera attendri par l’attirance qu’Obélix va avoir pour Tat Han (Leanna Chea) mais pas au point de sortir ses petits mouchoirs.


Il ne faut pas le dire à personne que cet Astérix et Obélix est peut être le moins réussi.



mercredi, janvier 25, 2023

tar

 

Un film de Todd Field avec Cate Blanchet


Lydia Tar est une cheffe d’orchestre partageant sa vie entre Berlin et New York. Elle a une fidèle assistante (Noémie Merland) et une femme (Nina Hoss) qui est aussi le 1er violon de son orchestre. La question sera de savoir si Tar arrivera à garder la tête froide face à tant de responsabilités.


Bien que ce film ne raconte pas grand-chose on peut souligner les jeux de pouvoirs qui sont assez habiles. Tar essayant de faire la pluie et le beau temps dans son institution .

Et puis il y a quelques réflexions assez intéressantes sur des jeunes gens prisonniers de leur genre et des réseaux sociaux et qui n’osent pas exister et se confronter au monde.


A part çà ce film est 2h30 de vide absolu. On aurait pu s’attendre à une bande son un peu particulière mais ce sont les décors des intérieurs berlinois ou new yorkais et ces salles de spectaclesles qui sont assez grandioses.


Il y avait matière à faire un film sur le pouvoir et comment il peut brûler les ailes ou conduire à la folie. Mais là encore Tar ne fait qu’effleurer le sujet à ce demander ce que fait Tar dans la liste des nominations aux Oscars.

lundi, janvier 23, 2023

brillantes

 

Brillant 1er film de Sylvie Gautier


Karine (Celine Sallette) est une mère célibataire qui travaille dans une société de nettoyage pour gagner sa vie. Sa cheffe va découvrir qu’elle ne sait pas lire et va utiliser cette faiblesse pour mieux contrôler ses employées qui n’acceptent pas leurs nouvelles conditions de travail suite au rachat de leur société.


C’est d’abord un film social digne d’un Ken Loach. On voit tous les stratagèmes utilisés par une société pour exploiter des femmes, le travail de nuit, les missions de plus en plus loin et un dialogue social quasi inexistant.


Et puis il y a la question de l’illettrisme. On est dans du documentaire. Comment une femme va t’elle faire illusion ? En utilisant son fils Ziggy (Thomas Gloria l’enfant de jusqu’à la garde). Mais surtout ce qui est marquant c’est la pudeur de Karine. Elle a élevé seule un enfant qu’elle n’a pas d’abord aimé, ne lit pas et refuse toute l’aide qui lui est proposée notamment par Bruno (Bruno Salomone). C’est cette forme de résignation qui est encore plus révoltante plus encore que l’exploitation de ces femmes ou que dans des pays les plus riches du monde on ait encore des personnes illettrées.


Enfin des actrices fabuleuses Eye Haidara qui confirme de film en film son talent et Camille Lelouche qui est plus une humoriste mais qui crève aussi littéralement l’écran. Un film dont on ne sort pas indemne.

mercredi, janvier 18, 2023

Youssef Salem a du succes

 Le nouveau film de Baya Kasmi la réalisatrice du très beau je suis à vous tout de suite et scénariste du nom des gens Hippocrate ou encore médecin de campagne. Et au scénario on retrouve Michel Leclerc le réalisateur du nom des gens et du goût et des couleurs.


Youssef Salem (Ramzi Bedia) est un auteur assez médiocre qui vivote avec son éditrice Lise (Noemie Lovsky). Une polémique sur son dernier livre le choc toxique va le propulser dans la short list du prix Goncourt. Il va alors devoir avouer à sa famille qu’il a utiliser leurs secrets et leurs non dits pour écrire son livre. Ceci au point de rompre un subtil équilibre familial.


Ce film est d’abord une très belle relation au père. Youssef n’a pas envie de décevoir son père (Abbes Zahmani ). Il lui ment sur sa compagne qu’il a quitté depuis deux ans et sur le type de livre qu’il écrit. Et on va découvrir que dans cette famille bien sous tout rapport tout le monde ment ce qui entraîne des névroses chez membres.


Le mensonge est érigé ici comme une sorte de ciment du lien social. C’est ce qui va faire tenir cette famille. On retrouve cette forme d’hypocrisie dans ce débat de critiques littéraires et dans cette fête réunissant des acteurs du monde de l’édition, où tout n’est que posture chacun jouant un rôle pour pouvoir exister.


Au delà de la comédie plutôt agréable ce film analyse avec beaucoup de finesse et d’empathie les rapports sociaux. Un vrai délice que ce Youssef Salem a du succès.

lundi, janvier 16, 2023

joyland

 


dimanche, janvier 15, 2023

Babylon

 


Le nouveau film du réalisateur de La La Land Damian Chazelle.


Nelly LaRoy et Manny Torres (Magot Robbie et Diego Calva) vont se croiser à une fête exubérante sur les hauteurs de Los Angeles, fête à laquelle Nelly n’était pas invitée. Nelly par chance va se voir proposer un rôle dès le lendemain. Manny lui sera un homme à tout faire sur les plateaux. Cà sera pour eux le début d’une carrière à Hollywood, mais une carrière très fragile.


La première demi heure est assez exubérante. Une fête avec ses excès, la drogue, la musique et j’en passe.

Les tournages dans le désert californien sont eux aussi assez hors norme. Les plateaux se côtoient et l’inventivité des réalisateurs aussi.

Puis vient le plus difficile, arriver à rester au sommet.

Jack Conrad (Brad Pitt) lui va continuer à vivre sur sa notoriété. Nelly Laroy elle va devoir gérer sa nouvelle gloire sans tomber dans les excès.


On a une sorte de jeux de pouvoirs de l’industrie cinématographique et les fêtes sont des lieux de rencontre, des lieux où des films des projets ou des acteurs peuvent prendre de l’importance ou péricliter.


Et puis on a l’arrivée du cinéma parlant qui va rebattre les cartes. Il faudra s’adapter.

Ce sont toutes ces carrières d’acteurs ou de producteurs qui ne tiennent qu’à un film qui sont assez bien décrites. Un film de plus de 3h mais néanmoins assez fluide.

mercredi, janvier 11, 2023

l'immensita

 

Un film d’Emanuele Crialese le réalisateur en 2003 de Respiro. Un film présenté à la mostra de Venise.



Clara (Penelope Cruz) est une mère de 3 enfants. Adri (Luana Giuiliani) est un garçon dans un corps de fille. Sauf que dans les années 1970 1980 personne sauf peut être sa mère ne le reconnaissait.


C’est une chronique familiale d’abord sur le genre. Adri ne va pas accepter son corps, il portera toujours des vêtements ample pour cacher sa poitrine. Il va tomber amoureux d’une fille du voyage qui habitait à côté de chez elle. Et toute sa famille surtout ses grand mères vont la complimenter sur sa beauté de jeune adolecente.


Mais ce film interroge la famille. Une famille très patriarcale où Clara sait que son mari là trompe ce qui va la conduire à une dépression, appelée sobrement fatigue. Elle va devoir aussi subir parfois la violence de ce dernier.


Seules les bêtises des enfants viendront donner un peu de légèreté à un film très pesant.

lundi, janvier 09, 2023

radio métronom

 

Alexandru Belc a obtenu le prix de la mise en scène de la catégorie un certain regard du dernier festival de Cannes.


On est en Roumanie dans les années 1970, Ana (Mara Bugarin) est une jeune fille qui à la fin de l’année doit passer son baccalauréat. Avec ses amis elle écoute les programmes de radio Free Europe, des émission non pas politiques mais néanmoins interdites. Une descente de la police politique lors d’une de ces soirées va changer la vie d’Ana, surtout que Sorin (Serban Lazarovici) y est peut être mêlé.


Ce film est d’abord une chronique d’une jeunesse éprise de liberté dans un régime totalitaire et corrompu.



La musique est le seul échappatoire de cette jeunesse. Ce ne sont pas des jeunes politisés mais ils ont tous envie de vivre leur jeunesse, s’amuser, s’aimer, danser.


Mais le film prend une toute autre dimension quand ces jeunes gens et Ana notamment sont dans les bureaux de la police politique.


On va voir notamment comment elle va placer des indicateurs dans ces groupes de jeunes. Le choix est clair, collaborer avec la police politique et avoir un avenir plus ou moins doré. Ne pas collaborer sera synonyme d’une vie de galères et de répressions.


C’est ce contraste entre cette jeunesse éprise de liberté et cette société noyautée par les services de renseignement et totalement corrompue qui est le moteur de ce film, très austère mais avec néanmoins une petite lueur d’espoir.

jeudi, janvier 05, 2023

les banshees d'inisherin

 


Prix du scénario à la Mostra de Venise pour un film de Martin McDonagh le réalisateur de 3 billboards ou de bons baisers de Bruges.


On est sur une petite ile perdue en Irlande au début du Xxeme siecle, Pádraic (Collin Farrel) et Oolm (Brendan Gleeson) sont les meilleurs amis du monde. Du jour au lendemain Oolm décide qu’il ne veut plus parler à Padraic. Ceci rendra Padraic incrédule et malheureux.


Ce qui est assez perturbant c’est qu’on ne comprend pas la brouille entre les 2 amis. Oolm reproche à Padraic de ne pas avoir de discussions intéressante, mais du jour au lendemain c’est assez bizarre.


Reste cette chronique de la vie sur une petite ile irlandaise au début du XX eme siecle. Les habitants semblent comme résignés. Le policier abuse de ses pouvoirs, son fils agace tout le monde , la commerçante tue le temps en étant intrusive dans la vie des habitants et une vieille dame lance des prophéties à qui veut l’entendre.


Seule la culture semble comme un échappatoire, Oolm joue du violon et la sœur de Padraic (Kerry Condon) elle lit beaucoup.


Reste la dimension fantastique avec cette fée qui annonce les morts. Elle peut prendre la forme de cette vieille dame qui revient assez régulièrement dans le film. Est ce une légende, une réalité, nul ne sait.


lundi, janvier 02, 2023

vivre


L’adaptation du film éponyme de Kurosawa de 1952 ours d’argent à Berlin, lui même tiré du livre deLéon Tolstoi La mort d'Ivan Ilitch . Un film d’Oliver Hermanus.


On est à Londres, Williams (Bill Nighy) est un austère chef de service à la mairie de Londres. On lui diagnostique un cancer qui ne lui laisse que 6 mois à vivre. Du jour au lendemain il va quitter son poste et tenter de vivre sa vie en passant du temps avec Miss Harris (Aimee Lou Wood ). Il va revenir travailler pour mener à bien un projet d’aire de jeux qu’il avait mis de côté.


C’est avant tout un film qui rend attachant un personnage austère et froid. On va se rendre compte que Williams est juste discret et effacé mais ne sera que bienveillance avec ses collègues.


Et puis c’est un film qui montre qu’accomplir de tout petit rien suffit à rendre heureux. On est aux antipodes de notre époque instagrammable où l’on doit faire des choses incroyables pour faire semblant d’être heureux. Ici la réalisation d’une petite aire de jeux au milieu de nulle part a permis à Williams d’avoir le sentiment du devoir accomplis en apportant un plus à une quartier.


Un personnage attachant un message simple et positif font de ce vivre une belle réussite.




Archives du blog