mardi, mai 22, 2018

L'homme qui a tue don Quichotte ( cannes 2018)

Habiles passages entre 3 époques garde un rythme effréné ce qui accentue le côté délirant du film

samedi, mai 19, 2018

Yomedin (cannes 2018)

Road movie émouvant d'un homme à la recherche d'une famille voit se construire une relation père fils improbable mais tellement forte

Un couteau dans le coeur (cannes 2018)

Vague de meurtres touchant une société de production de pornos gay est vintage amer et difficilement porté par son personnage principal

Une affaire de famille (cannes 2018)

Incroyable solidarité de personnages dont la vie n'est déjà pas simple est une sorte d'idéal de relation familiale

Le poirier sauvage (cannes 2018)


Le poirier sauvage de Nuri Bilge Ceylan le réalisateur entre autre de Winter sleep.

On suit ici les aventures de Sinan (Dogu Demirkol) qui vient d'achever ses études de littérature et qui rentre dans son village en attendant de passer un concours d'enseignant. Il retourne chez ses parents, son père instituteur est en grande difficultés car il dépense une grande partie de sa paye dans des paris hippiques. Le retour de Sinan chez lui sera l'occasion pour lui d'une longue série de rencontres qui dressent un portrait de la société turque loin des grandes villes.

Ce film est long 3h08 et n'a pas de réelle progression narrative. On est plus dans une longue série de portraits et puis cette question de l'avenir de Sinan qui ne semble pas tracer.

Il est écrivain, doit faire son service militaire et passer un concours d'enseignements. D'autres de ses amis ne trouvant pas de travail se sont engager dans les forces anti émeutes qui semblent le seul débouché pour la jeunesse turque.

C'est un film avec beaucoup de fatalisme, le père de Sinan sombre dans les jeu et ne s'intéresse qu'à son chien et à son village natal et à des degrés divers çà sera le cas de presque tous les personnes que Sinan va rencontrer. Un film cru sur le destin assez sombre d'un jeune homme

vendredi, mai 18, 2018

Troppa grazia (cannes 2018)

Histoire singulière d'une jeune geometre qui a vu la madone se transforme peu à peu en une sombre affaire immobilière

Ayka ( cannes 2018)

5 jours dans l'enfer d'une sans papier à Moscou est glaçant et n'offre à aucun moment ne serait ce qu'une lueur d'espoir

jeudi, mai 17, 2018

Capharnaüm (cannes 2018)

A travers le procès que fait un garçon libanais de 12 ans à ses parents suit des personnage qui n'ont pas d'existence légales car trop pauvre ou étrangers

La tendre indifference du monde (cannes 2018)

Fade description d'une société totalement corrompue passe aussi à côté de sa romance

Whitney (cannes 2018)

Destin hors du commun d'une grande chanteuse met en lumière une tragédie qui explique en partie la chute de la star

Les morts et les autres (cannes 2018)

Deuil d'un père dans un village amérindien rend visible ces communautés isoles de tout

mercredi, mai 16, 2018

Burning (cannes 2018)

Burning du coréen Lee Chang Dong, un film
qui a longtemps été un des favoris pour le palmarès du dernier festival de
Cannes mais qui est reparti bredouille.
Jong soo (Yoo An In) est un jeune homme qui tombe un peu par hasard sur une
des ses anciennes camarade d'école Hae mi (Jeon Jong seo) Ils vont tomber
amoureux jusqu'à ce que Hae mi ne parte quelques mois en Afrique. A son
retour elle est accompagnée de Ben (Steven Yeun) Jong soo est un peu jaloux
de Ben bien que sa relation avec Hae mi n'est jamais été claire. Et cette
relation à trois qui est le moteur de ce film jusqu'à la disparition d'Hae mi.
C'est donc un vrai thriller avec en surcouche une histoire d'amour plus que
complexe avec Hae mi qui semble tiraillée entre son amour de jeunesse et un
jeune homme riche et flambeur.
Jong soo va voir en Ben la personne qui a fait disparaitre Hae mi mais il n'a
pas de preuves. Est il tout simplement jaloux? De plus Jong soo doit continuer
à faire fonctionner l'exploitation familiale pendant que son père est en prison.
Bref beaucoup de non dits, de mystère dans un polar qui n'est pas forcément
haletant mais avec une dimension psychologique très forte qui rend au final ce
polar étouffant.
Il y a enfin une dimension de lutte des classes avec un justice à deux vitesse,
implacable pour les plus pauvres et où les riches peuvent passer à travers les
mailles du filets.

Mirai (cannes 2018)

Très beau film d'animation sur l'enfance et la fratrie se perd malheureusement avec quelques longueurs sur sa fin

Under the silver lake (cannes 2018)


Under the silver lake est le dernier film de David Robert Mitchell qui avait signé le très angoissant It Follows.

Sam (Andrew Garfield) vit en dillétente dans un appartement de Los Angeles. Il va croiser une de ses voisines Sarah (Riley Keought). Après avoir passer un moment dans l'appartement de Sarah ils conviennent de se revoir le lendemain. Mais au cours de la nuit Sarah a déménagé. Celà intrigue Sam qui qui va mener une véritable enquete pour tenter de retrouver Sarah. Il va vite tomber dans un jeu de piste dans le milieu underground de la nuit de LA. C'est alors que le film va prendre une véritable dimension mystique.

La photo du film est très soignée avec des images très acidulées. Ceci renforce un peu le côté nonchalant du personnage qui semble très peu concerné par les considérations matérielles de la vie.

Et puis il y a cette dimension assez mystique qui va faire tourner le film dans la science fiction un peu comme dans it follows.

Il y a beaucoup de questions sans réponses autour de plusieurs disparations et plus on va aller loin dans le jeu de piste plus on va se poser de questions, jusqu'à ce qu'en fin on retrouve Sarah. On va alors se poser d'autres questions quasi philosophiques.

Les nombreux rebondissements donnent du rythme au film et le personnage de Sam bien que nonchalant apparait comme sympathique. Ces éléments font de ce film un bon triller

El motoarrebtador ( cannes 2018)

Étrange relation pleine de remords et d'opportunisme entre une victime et son agresseur nous plonge dans une argentine en crise

mardi, mai 15, 2018

Amin (cannes 2018)


Amin de Philippe Faucon. Film qui sortira le 3 octobre prochain et dont un des co scénariste est bisontin, Moustaphja Karmoudi.

Amin (Moustapha Mbengue) est un travailleur sénégalais en région parisienne. Sa femme et ses enfants sont restés au Sénégal. Un jour sur un chantier, il va faire la connaissance de Gabrielle (Emmanuelle Devos) Elle vient de divorcer et a des difficultés avec son ex mari. Amin et Gabrielle entamer une relation, une relation pleine de tendresse dont ils savent très bien tous les 2 qu'elle ne mènera nulle part.

Mais ce film cette histoire d'amour n'est qu'un prétexte pour mettre en lumière la vie des travailleurs expatriés.

On voit qu'Amin retourne quand il le peut au Sénégal. Quand il ne rentre pas il envoie de l'argent et des vêtements à sa famille. Il fait tout çà dans l'optique de se construire une maison au Sénégal pour pouvoir y vivre avec sa famille.

Et puis il y a ces portraits de travailleurs expatriés, dont certains n'ont pas été déclarés et qui ne peuvent prétendre à une retraite.

Ce film est une rencontre entre 2 anti héros, 2 personnages plongés dans la solitude, l'un pour le travail l'autre suite à un divorce.
Les 2 travaillent pour leurs enfants. Et c'est cette solitude quand ils ne sont pas là qui les réunit.

Un film avec beaucoup d'empathie pour ces 2 personnages cabossés par la vie qui à travers une relation plein de tendresse apporte une visions quasi documentaire sur la vie des travailleurs expatriés.

blackkklansman ( cannes 2018)


le grand prix du dernier festival de Cannes. On est dans les années 1970 et la police de Collorado Spring veut s'ouvrir aux afro américains et elle décide de recruter Ron (John David Washington) un jeune homme qui vient de terminer ses études. Il va vite être affecté au service de renseignement pour surveiller les meeting des étudiants afro américains. Et c'est un peut par hasard qu'il va répondre à une annonce du KKK ce qui va lui donner l'opportunité d'infiltrer cette organisation. Bien sur il ne pourra le faire que par téléphone et c'est son collègue Flip (Adam Driver) qui va le remplacer lors des rendez vous avec le KKK.

Au delà de la dimension politique qui est malheureusement toujours d'actualité aux Etats Unis se film est essentiellement basé sur des comiques de situation.

Le KKK est présenté comme une bande de pieds nickelés pas très futés, la police de Colloradio spring en prend aussi pour son grade avec des agents au racisme tellement caricatural et bête qu'il en est risible, Ron est aussi très drôle quand il échange des propos racistes avec les membres du KKK par téléphone. S'il ne traitait pas d'un sujet très grave ce film pourrait être une très bonne comédie avec des personnages presque tous aussi gauche les uns que les autres. Mais les derniers instants du film nous ramènent à des réalités tragiques et actuelles, l'Amérique de Trump et cette jeune fille qui est morte renversée par une voiture il y a quelques mois lors d'une réunion du KKK.

Tout en étant un bon divertissement, Blackksman est un film très engagé très politique sur un des fléaux de l'Amerique actuelle le racisme.

Camen y lola ( cannes 2018)

Histoire assez terne d'un amour interdit nous plonge dans une communauté gitane où l'obscurantisme et les traditions écrasent les différences

En liberté (cannes 2018)

Femme d'un ripou qui tente d'aider la victime de son mari est formidable avec ses dialogues ciselés et ses nombreux comiques de situation

lundi, mai 14, 2018

Netemo sametemo (cannes 2018)

Histoire d'amour autour d'un sosie est relativement classique et fait preuve d'une cruauté froide

Les chatouilles (cannes 2018)


Avec une mise en scène électrique et moderne a le grand courage de traiter de la pédophilie dans un cercle quasi familial et de ses conséquences

Pope francois a man of his word (cannes 2018)

Plaidoyer contre les dérives financières, l'accélération de nos rythmes de vies et pour la protection de l'environnement montre aussi des lieux que nos sociétés ne veulent pas voir

Chris the swiss (cannes 2018)

Documentaire original qui utilise en partie l'animation pour mettre en scène la vie trouble d'un journaliste peine à faire complètement la lumière

Nos batailles (cannes 2018)

Destin touchant d'un père qui doit compenser le départ brutal et inexpliqué de sa femme interroge la parentalité de 2 générations

Leave no trace ( cannes 2018)

Au delà d'une extraordinaire relation père fille revendique le droit à la différence même si celui résulte de blessures profondes que l'on devine

3 faces (cannes 2018)

Le côté minimaliste de renforce la dimension sensible de cette plongée dans un Iran rural avec des traditions bien tenaces

samedi, mai 12, 2018

Woman at war (cannes 2018)

D'une inventivité folle et complètement barré traite avec humour et légèreté mais efficacement de problématiques environnementales

Girl (cannes 2018)

Grande maturité d'une ado dans qui veut à la fois changer de sexe, devenir danseuse et qui s'occupe de son petit frère

Gueule d'ange (cannes 2018)

Terrible chronique de la vie d'une petite fille de 8 ans dont la mère est trop souvent absente se raccroche à une figure d'un père de substitution

Gongjak (cannes 2018)

Film d'espionnage complexe sur fond de coopération économique inédite entre les 2 corées s'imice aussi sur le terrain de la manipulation politique

Joueurs ( cannes 2018)

Le mélange de deux drogues l'amour et le jeu font plonger l'héroïne de dans une métamorphose radicale et rend le polar haletant.

vendredi, mai 11, 2018

Mon tissu préféré

Drame d'un mariage arrangé synonyme de billet pour sortir de Syrie est aussi une étrange plongée dans une maison close

L'ange (cannes 2018)

Arrogance glacante, nonchalante et juvénile d'un malfrat argentin est un thriller epique tout à fait réussi

Arctic ( cannes2018)

Aussi haletant que Gravity mais dans un désert blanc fait passer son personnage du naufrage au sauveteur

jeudi, mai 10, 2018

Plaire aimer et courrir vite ( cannes 2018)

Derniers mois plein de pudeur et de dignité d'un homme malade est aussi une rencontre de deux hommes très semblables malgré leur différence d'âge

mardi, mai 08, 2018

Everybody knows

Basé sur un enlèvement mystérieux fait émerger des rancœurs familiales et un amour pas tout à fait fini dans une Espagne rurale minée par la crise

mercredi, mai 02, 2018

Comme des rois

L'incroyable réalisme de rend intolérable la pauvreté et le désarrois dans lequel sont plongés ses personnages.

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