samedi, septembre 12, 2020

les choses qu'on dit les choses qu'on fait


 

Emmanuel Mouret signe une nouvelle comédie romantique où il interroge notamment les notions de désir et d’amour.


Le scénario repose sur 2 triangles amoureux. Maxime (Niels Schneider) travaille avec Gaspard (Guillaume Gouix) et ils sont tous les deux amoureux de Sandra (Jenna Thiam)


Daphné (Camelia Jordana) est marié à François (Vincent Macaigne) mais va tomber sous le charme de Maxime. Et c’est Maxime donc qui sera le fil rouge du film en étant un des protagonistes de ces 2 triangles.


Le film évacue vite la question du mariage qui est vu comme une notion capitaliste et qui servirait les intérêts communs des mariés. On retrouve notamment cette même analyse dans le documentaire de Tomas Piketty le capital au XXI eme siècle.


La notion la plus développée sera celle du désir. Il peut se contenter de prendre la forme d’un regard mais peut aussi déboucher sur une relation plus concrète.


Ce désir peut être également une véritable attirance ou vu comme le moyen de noyer le chagrin d’une relation qui n’a pas pu se réaliser.


En çà le film d’Emmanuel Mouret est assez intéressant puisqu’il décortique des comportements humains à travers de nombreux exemples. Le film peut paraître long mais dans les deux heures de film on passe en revue tellement de situation qu’on ne voit pas le temps passer.


Le film parle beaucoup de désir mais il parle aussi un peu d’amour. Il vient un peu compléter la définition qu’en faisait Hafsia Hezri dans tu mérites un amour, à savoir que l’amour c’est donner à quelqu’un qui n’en veut pas quelque chose que l’on a pas. Ici la définition est moins amère mais comme elle se trouve à la fin du film je n’en parlerais pas. Néanmoins Emmanuel Mouret dénonce une forme d’amour de propriétaire qui veut que l’on s’approprie l’autre et qui à l’opposé de ce que veut montrer le réalisateur dans son film.


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