dimanche, septembre 13, 2020

Antoinette dans les Cévennes

Un film labellisé Cannes 2020 signé Caroline Vignal et je vous avoue que j’aurai bien voulu voir un des trois interprètes du personnage de Patrick sur le tapis rouge cannois.


Patrick vous l’aurez compris c’est l’âne qui accompagne Antoinette (Laure Calamy) sur la route de Stevenson dans les Cevennes. Antoinette compte y retrouver son amant Vladimir (Benjamin Laverhne) parti randonné avec sa femme et sa fille. Ce film va donc donner lieux à un certain nombre de situations cocasses qui vont nourrir le scénario.


Le parallèle entre Stevenson et Antoinette est criant tous les deux parcourent les Cevennes suite à une peine de cœur.


Mais les époques sont radicalement opposées. Antoinette est une parisienne qui se retrouve un peu perdue à la campagne. Elle va provoquer la moquerie ou l’empathie des personnes qu’elle va rencontrer et à qui elle va se livrer.


Et plus son voyage va durer plus elle va prendre confiance en elle et se détacher de ses problèmes. La marche et sa relation avec Patrick à qui elle va tout dire vont l’apaiser. Ce film est un peu une ode à la ruralité, à la nature dont l’homme se détache de plus en plus. Tous les personnages que l’on va croiser dans le film cherchent dans cette ruralité ou dans la pratique de la randonnée une sorte de paix intérieure et c’est en çà que tous les personnages secondaires sont importants et attachants.


Et puis au-delà des gags il y a une dimension plus mystique. Qu’est ce que Patrick va comprendre de la peine d’Antoinette ? Comment va t’il apaiser la jeune femme et lui apporter du réconfort. C’est sûrement cette relation qui est la plus forte et la plus intéressante du film.


Enfin les braiments de Patrick tombent plus qu’à propos et apportent beaucoup au caractère comique du film. Patrick qui a coup sur aurait mérité la donkey Palm si elle existait.



 

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