samedi, juillet 10, 2021

une jeune fille qui va bien (Cannes 2021)

 Une jeune fille qui va bien


Le premier long métrage de Sandrine Kiberlain présenté à la semaine de la critique.


Irène (Rebeca Marder) est une jeune parisienne juive en 1942,

Elle vit avec son père son frère et sa grand-mère. Son rêve est de devenir actrice. Malgré la défection de son partenaire elle prépare des auditions.


L’insouciance voire l’espièglerie d’Irène tranche avec une époque où les juifs sont discriminés, les tampons sur les cartes d’identités, la confiscation des vélos et de radios et l’étoile jaune.


Ceci n’empêche Irène de vivre la vie d’une jeune fille de son âge. Elle parle de sexe avec sa grand-mère et fait semblant de mal voir pour aller se faire prescrire des lunettes par Jacques un jeune ophtalmologue dont elle va tomber amoureuse.


Ce film ressemble beaucoup à un conte tellement la vie d’Irène semble déconnectée de l’époque dans laquelle elle vit. Ceci est du notamment à son père qui fera tout pour la préserver. Cette relation père fille ressemble toutes proportions gardées à la relation père fils dans la vie est belle où ce père interprété par Roberto Begnini cachait l’horreur des camps de concentration à son fils.


Tout l’intérêt du film réside dans ce décalage entre l’insouciance d’une jeune fille et les horreurs de l’époque dans laquelle elle vit. Et force est de constater que Sandrine Kiberlain est bien meilleure réalisatrice que chanteuse.



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