samedi, juillet 10, 2021

les amours d'Anais (Cannes 2021)

 


Premier long métrage de Charline Bourgeois Tacquet qui a eu l’honneur d’être projeté lors de la séance célébrant la 60eme édition de la semaine de la critique.


Anais (Anais de Moustier) est une jeune parisienne un peu fauchée, elle a voulu emménager avec son copain mais s’est rendu compte qu’elle ne supportait pas de dormir avec quelqu’un. Elle se retrouve donc avec un appartement trop grand pour elle et avec une thèse qu’elle doit finir. Elle vit donc au jour le jour au grès des rencontres qu’elle peut faire. Lors d’une soirée elle fait la connaissance de Daniel (Denis Podalydes) un éditeur un peu ennuyeux. Elle va coucher avec lui profitant de l’absence de sa femme Emilie (Valérie Bruni Tedeschi). Mais au final c’est par Emilie que la jeune et espiègle Anais va être fascinée.


Le triangle amoureux est un genre qui a été traité à de nombreuses reprises au cinéma (dont notamment à trois on y va avec déjà Anais de Moustier), mais Charline Bourgeois Tacquet est arrivée à être originale dans ce qui est presque devenu un genre cinématographique à part entière.

Ceci est du au personnage d’Anais qui a un bagout extraordinaire. Elle a le don d’obtenir tout ce qu’elle souhaite. Elle ne se pose pas beaucoup de question et s’adapte de manière rapide et pertinente à toutes les difficultés qu’elle rencontre, que ce soit la récidive du cancer de sa mère ou une grossesse non désirée.


La différence entre Emilie et Anais outre le fait qu’elles appartiennent à deux générations différentes est qu’Emilie utilise son charisme son bagout pour mener à bien sa vie professionnelle d’écrivaine alors qu’Anais utilise ce même don uniquement pour sa vie amoureuse et personnelle.

Une manière subtile peut être de décrire ces générations y et z qui cherchent plus de sens à leur vie, duex générations qui semblent moins prêtes que leurs aînés à sacrifier leur vie personnelle pour leur carrière.


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