dimanche, février 02, 2020

les traducteurs


Regis Roinsard nous emmène dans le monde très particulier de l’édition dans lequel il inscrit un thriller longtemps insipide.

Eric Angstrom est l’éditeur de Dedalus, un succès planétaire de l’édition. Pour le 3ème tome il souhaite une sortie mondiale. Pour cela il réunit des traducteurs dans un château dans le but d’éviter les fuites. Mais il va vite être victime d’un chantage qui va mettre en péril sa société d’édition.

Le film est d’abord le portrait de cet éditeur, cynique, paranoïaque et imbu de lui même. Ce personnage est remarquablement interprété par Lambert Wilson. Il ira même jusqu’à priver de liberté des traducteurs pendant un mois dans le seul but d’éviter des fuites et ainsi protéger son investissement.

On a ensuite une équipe de traducteurs, dont certains sont fans de la série de livres mais d’autres sont uniquement là pour gagner leur vie. Jusqu’où sont ils prêts à aller, à quelles libertés sont ils prêts à renoncer contractuellement pour pouvoir travailler. En çà le film pose des questions assez intéressantes.
Pendant les trois quarts du film Regis Roinsard installe donc une ambiance au risque de nous lasser.
Et puis tout va très vite dans la dernière demi heure du film, mais je n’en dirais pas grand-chose car on ne raconte pas la fin des films dans cette émission. On a enfin donc des rebondissements, des fausses pistes et même un peu d’action qui nous sortent de la torpeur dans laquelle le début du film nous a presque noyé.
Même si on a une belle brochette d’acteurs (Sara Giraudeau, Sidse Babett Knudsen : borgen, Lambert Wilson) le film reste assez terne.


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