mercredi, janvier 29, 2020

jojo rabbit


Le conte du réalisateur néo zélandais Taika Waititi est une habile et improbable synthèse de Moonrise Kingdom de Wes Anderson et de la vie est belle de Roberto Begnigni.

On est en Allemagne durant la seconde guerre mondiale, jojo (Roman Griffin Davis) vit seule avec sa mère Rosie (Scarlett Johanson). Comme beaucoup d’enfants de son âge il fréquente les jeunesses hitlériennes et finit par croire qu’il est lui même un nazi. Cette obsession se matérialise par l’ami imaginaire de Jojo qui n’est autre qu’Adolf Hilter (Taika Waititi).
Mais la mère de Jojo est résistante et cache une petite fille juive Elsa (Thomassin Mac Enzie vue dans leave no trace). La présence d’Elsa chez lui va perturber Jojo.

Ce qui est remarquable, comme dans la vie est belle, c’est que la guerre est vue avec des yeux d’enfants, ce qui la rend encore plus insupportable. On voit de manière très crue les conséquences du conflit sur les enfants qu’ils soient juifs ou qu’ils se croient nazis.
Jojo a un père absent, on lui bourre le crane avec une idéologie nazie et il va devoir se confronter à une petite fille juive à peine plus âgée qu’elle.

On est clairement dans un conte, dans une histoire plus ou moins imaginaire mais les horreurs de la guerre sont bien présentes avec notamment ces résistants qui sont pendus en place publique et exposés à la population et donc aux enfants.

Enfin on a cette confrontation entre Elsa et Jojo. On sent tout le désarroi de ce jeune garçon qui va se rendre compte que les juifs sont des êtres humains tout à fait semblable à lui. Il va alors commencer à remettre en cause tout ce que l’idéologie nazie lui a appris tout en essayant de sauver les apparences.

Archives du blog