Franco
Lolli pour son deuxième film a eu les honneurs du film d’ouverture
de la dernière semaine de la critique du dernier festival de Cannes.
On
est en Colombie Silvia (Carolina Sanín) est une brillante avocate
dans une collectivité. Elle va devoir s’occuper de sa mère
malade, travailler avec un patron corrompu tout en s’occupant seule
de son fils.
Ce
film est avant tout un beau portrait de femme. Ce qui remarquable
c’est que tous les aspects de la personnalité de Silvia vont être
disséqués.
C’est
une fille qui s’occupe de sa mère malade. C’est une mère qui
pour le moment élève seule son fils. C’est une femme qui tombe
amoureuse. Et c’est enfin une avocate intègre.
On a
presque 4 histoires différentes qui s’emmêlent pour ne plus en
former qu’une. Et c’est toute cette complexité qui est
formidablement décrite.
Dans
retour chez ma mère d’Eric Lavaine, Josiane Balasko interprétait
une mère sont les enfants ne comprenaient pas qu’elle était
également une femme. Ici le portait est plus complexe.
Autre
point marquant c’est la dignité dont va faire preuve Silvia face
aux épreuves qu’elle va devoir surmonter. Par moment le film est
très dur, mais c’est ce qui le rend authentique.
Enfin,
on est également immergé dans une Colombie contemporaine, avec sa
corruption, mais aussi dans laquelle la structure familiale et la
solidarité jouent un rôle important.