mercredi, juin 15, 2022

men

 Un film de genre signé Alex Garland et présenté cette année à la quinzaine des réalisateurs.


Harper (Jessie Buckley) vient de perdre son mari qui s’est défenestré alors que la jeune femme lui a annoncé son intention de le quitter. Pour essayer de surmonter ce traumatisme Harper part à la campagne à 5h de Londres dans une maison de campagne. Mais peu à peu elle va sentir des présences ce qui ne sera que le début d’une sorte de crescendo fantastique.


Ce qui est intéressant c’est qu’Alex Garland pose méticuleusement toutes les fondations de son film. Un suicide, une veuve perturbée, un propriétaire terrien un peu excentrique mais en apparence inoffensif, un vagabond naturiste perdu dans le jardin de la maison d’Harper et puis un village anglais reculé limite caricatural.


Et puis la dimension fantastique va se développer petit à petit développant notamment 2 nouveaux personnages, celui d’un prêtre et celui d’un homme à l’apparence enfantine. Une fois donc le décor et les personnages posés, on entrera dans un film fantastique plus classique avec quelques scènes de terreurs plus ou moins intenses et des rebondissements assez originaux.


Ce flegme britannique ce calme apparent de la campagne anglaise va alors trancher avec le fantastique et l’hémoglobine qui y est lié.


Le film est relativement court efficace et classique pour ne pas se perdre en longueur. Mais on a pas ce petit supplément cette petite chose en plus qu’on avait par exemple dans grave qui ferait basculer men dans la catégorie des films culte.


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