lundi, novembre 22, 2021

haut et fort

 Haut et Fort


Après much Loved Nabil Ayouch signe un nouveau film féministe dans un Maroc où les traditions et la religion ont encore un poids important.


Anas (Anas Basbousi) est un ancien rappeur. Il a été engagé dans une maison de quartier où il encadre des jeunes qui souhaitent faire du rap.

L’organisation d’un concert sera le point d’orgue de ces classes, mais la présence de jeunes femmes dans le groupe va considérablement compliquer la tâche d’Anas.


Le premier aspect intéressant du film c’est sa description des bidons villes marocains dans lesquels vivent la plupart des jeunes de l’atelier rap. Anas lui vit dans sa voiture. La directrice du centre elle essaie de faire ce qu’elle peut mais on la sent dépasser par les événements.


L’autre aspect poignant c’est celui de la place des femmes dans la société marocaine. Certaines viennent voilées à l’atelier, d’autres non. On va aussi avoir des jeunes filles dont les parents ou le frère vont juger cet atelier indes cent et non conforme à la religion. Elles vont alors être privées d’un des rares espaces de liberté dont elles disposaient.


On est loin de la série Validé où le milieu du Rap est vu comme une sorte de mafia avec des enjeux économiques assez élevés où les règlements de compte sont légions.

On prend le pouls d’une jeunesse qui veut ouverte sur le monde, qui veut s’affranchir du poids des traditions.

Ce film est très fataliste et ne présente que peux de moments de légèreté ou d’espoir, un portrait très pessimiste de la jeunesse marocaine signé Nabil Ayouch accompagné de Myram Touzani au scénario.

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