dimanche, novembre 21, 2021

memoria


 

Memoria


Après sa palme d’or avec Oncle Bonnome Apichatpong Weerasethaku est reparti de Cannes avec le prix du Jury.


Le film tourne autour d’un bruit sourd que Jessica (Tilda Swinton) entend. Elle vient de perdre son mari et demande à un de ses collègues de l’aider à trouver d’où il peut bien provenir. Parallèlement elle doit s’occuper de sa sœur malade ce qui l’amènera à s’intéresser à de la paléontologie.


Les quelques scènes contemplatives sont pour moi la réelle originalité du film. Cette scène où un homme va tenter pour Jessica de vivre de l’expérience de la mort est tout à fait étonnante. Apichatpong Weerasethaku ose prendre du temps, filmer un corps inerte sans qu’aucune autre action ne se déroule.


Ce qui est un peu plus problématique est que le film est assez déstructuré. On part dans un certain nombre de directions sans réellement que çà amène une réelle progression au film.

Le rythme est également assez lent ce qui sur les plus de 2h peut finir par poser au spectateur des problèmes de concentration. On est presque dans un film chinois tellement le tempo est faible.


Chacun pourra y voir ce qu’il veut dans ce mémoria ce qui n’a pas été mon cas car je n’y ai pas vu grand-chose ce qui me désole.

Archives du blog