mercredi, novembre 24, 2021

de son vivant

 

De son vivant


Film d’Emmanuelle Bercot présenté hors compétition au Festival de Cannes.


Emmanuelle Bercot la réalisatrice notamment de Ele s’en va, la fille de Brest, la tête haute et de mes chères études qui avait été tourné à Besançon.


Benjamin (Benoit Magimel) est un acteur de 39 ans souffrant d’un cancer incurable du pancréas. Il ne lui reste que quelques mois à vivre. Il va être suivi par le Dr Edé (Gabriel Sara) qui s’occupera de lui. Ce film est une chronique des derniers mois de Benjamin entre la clinique et son cours de théâtre. Il sera accompagné par sa mère Crystal (Catherine Deneuve) .


Le film est très fort, peut être trop fort.

Il s’articule entre 3 temps, l’hôpital, le théâtre et les groupes de paroles des soignants.

Le film pose ce postulat, il s’agit de ne pas se tromper de combat et de gagner la seule bataille possible celle d’une fin de vie la plus apaisée possible.


Le Dr Edé et son équipe ne font que très peu de médecine, c’est pour eux l’aspect psychologique qui sera primordial. Et c’est en çà que le film est intéressant. C’est ce qui fait que l’on ne sort pas dévasté de la séance.

J’aurai une réserve sur la fin de film mais je la tairai.


Le film est long, pesant, fort, cru, sans concession comme l’était mes chères études qui parlait de la prostitution étudiante.


Emmanuelle Bercot a l’audace de s’attaquer à un sujet très difficile mais elle le fait de manière honnête dans un film dont on ne sortira pas indemne.








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