mercredi, novembre 24, 2021

l'événement

L’événement


Audrey Diwan a remporté la dernière Mostra de Venise avec son deuxième film après mais vous êtes fou qu’elle était venu présenté à Besançon avec son producteur E Weil.


Elle adapte un roman autobiographique d’Annie Ernaux, dont passion simple avait été aussi adapté cet été au cinéma.


Ana (Anamaria Vartolomei) est une étudiante en fac de lettres à Angoulème. Elle est très douée et semble se destiné à une carrière d’enseignante. Mais elle n’a plus ses règles, un médecin lui confirmera qu’elle est bien enceinte. Ne voulant pas garder l’enfant elle fera tout pour avorter, ce qui en 1963 est un parcours du combattant, l’avortement étant illègal.


Je retiendrai 3 éléments marquant dans ce film.


D’abord la véritable course contre la montre pour avorter. Les semaines vont s’égrener à l’écran sans qu’Ana n’ait trouvée une solution. On est dans la même mécanique que dans 24h chrono, l’échéance pour Ana sera le moment où l’avortement ne sera plus possible. Cette course contre la montre rend le film étouffant.


Deuxième aspect c’est la solitude dans laquelle Ana va être plongée. Elle ne pourra parler de sa grossesse à personne car la personne qui l’aidera à avorter pourra être poursuivie pénalement. Cette solitude va peser sur Ana et c’est peut être ce qui est le plus révoltant dans ce film.


Enfin je voudrai parler du personnage d’Ana jeune fille intrépide, qui se moque des conventions, du contrôle social dont elle est victime de la part de ses camarades d’université. C’est un personnage pétillant, libre, frais et au final très attachant.


Tous ces éléments font de l’événement un excellent film.



 

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