jeudi, janvier 23, 2020

je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part


Arnaud Viard adapte l’oeuvre d’Anna Gavalda sur le deuil et la famille autour d’un personnage charismatique, Jean Pierre (Jean Paul Rouve). Lui a plutôt réussi sa vie, il vend du champagne et est très proche de ses frères et sœurs Juliette, Margaux et Mathieu ainsi que de sa mère. Il est devenu un peu le chef de famille depuis la mort de leurs père, mais il ne fait que dissimuler ses émotions.

C’est avant tout un film sur les deuils. Le deuil d’un père on l’a dit, le deuil d’une relation passée, le deuil d’un enfant, mais aussi le deuil d’une carrière manquée. En effet Jean Pierre est un passionné de théâtre et aurait pu faire une carrière d’acteur.
Tous ces éléments vont finir par peser sur Jean Pierre qui contrairement à ses frères et sœurs va s’imposer de devoir faire bonne figure.
Juliette écrit des romans jamais publiés en plus de sa carrière d’enseignante, Margaux est une artiste photographe n’arrivant pas à vivre de son travail alors que Mathieu lui est un timide maladif.
Et à trop vouloir protéger sa famille c’est Jean Pierre qui se met en danger.
Au final le personnage le plus important du film est celui qu’on ne voit jamais c’est à dire le père qui a laissé un énorme vide qu’aucun de ses enfants n’aura réussi à compenser.

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