Arnaud
Viard adapte l’oeuvre d’Anna Gavalda sur le deuil et la famille
autour d’un personnage charismatique, Jean Pierre (Jean Paul
Rouve). Lui a plutôt réussi sa vie, il vend du champagne et est
très proche de ses frères et sœurs Juliette, Margaux et Mathieu
ainsi que de sa mère. Il est devenu un peu le chef de famille depuis
la mort de leurs père, mais il ne fait que dissimuler ses émotions.
C’est
avant tout un film sur les deuils. Le deuil d’un père on l’a
dit, le deuil d’une relation passée, le deuil d’un enfant, mais
aussi le deuil d’une carrière manquée. En effet Jean Pierre est
un passionné de théâtre et aurait pu faire une carrière d’acteur.
Tous
ces éléments vont finir par peser sur Jean Pierre qui contrairement
à ses frères et sœurs va s’imposer de devoir faire bonne figure.
Juliette
écrit des romans jamais publiés en plus de sa carrière
d’enseignante, Margaux est une artiste photographe n’arrivant pas
à vivre de son travail alors que Mathieu lui est un timide maladif.
Et à
trop vouloir protéger sa famille c’est Jean Pierre qui se met en
danger.
Au
final le personnage le plus important du film est celui qu’on ne
voit jamais c’est à dire le père qui a laissé un énorme vide
qu’aucun de ses enfants n’aura réussi à compenser.