Si je vous dit Le
château dans le ciel, princesse Mononoke ou encore mon voisin
Totoro, cela évoque forcément le maître de l'animation japonaise
Hayaho Miyasaki.
C'est lui l'homme
qui ne s’arrêtera jamais dans ce documentaire pour la TV japonaise
NHK signé Kaku Arakawa
On suit Miyasaki
après l'annonce de sa retraite en 2013. Il décide de s’intéresser
à l'animation numérique, lui qui n'a construit ses animations que
grâce au layout. Pour Miaysaki, une seconde d'un de ces films
nécessite 25 dessins, 25 images qu'il faut animer plan par plan. Le
numérique est pour lui quelque chose de nouveau qu'il aura du mal à
apprivoiser.
C'est aussi un choc
de génération. Lui à aujourd'hui 78 ans, alors que les personnes
avec lesquels ils travaillent pour ce court métrage ont tout juste
une trentaine d'année.
Le documentaire est
donc la rencontre de ces 2 types d'animations et de ces 2
générations.
Et puis il y a ce
personnage de Miyasaki, d'une humilité désarmante. On voit cet
artisan avec son tablier blanc, dessiner avec un tel talent.
Contrairement à ses
jeunes collègues, lui est très sensible au mouvement et à la
crédibilité de ces derniers. Il puise son inspiration dans le réel
même si ses univers ont toujours été fantastiques.
Et puis il y a cette
phrase d'un des jeunes dessinateur qui avoue que çà prendrait peut
être moins de temps de dessiner les images une par une que de
programmer une animation numériquement.
Un documentaire loin
d'être parfait esthétiquement mais qui nous fait découvrir les
studios Ghibli, ce gamin de 77 ans , cet artisan de l'animation,
toujours aussi passionné par son métier. Cet homme qui malgré ses
énormes succès veut apprendre des jeunes générations, même si on
se rend compte qu'ils pratiquent presque deux métiers différents.