mercredi, janvier 02, 2019

Never ending man


Si je vous dit Le château dans le ciel, princesse Mononoke ou encore mon voisin Totoro, cela évoque forcément le maître de l'animation japonaise Hayaho Miyasaki.

C'est lui l'homme qui ne s’arrêtera jamais dans ce documentaire pour la TV japonaise NHK signé Kaku Arakawa

On suit Miyasaki après l'annonce de sa retraite en 2013. Il décide de s’intéresser à l'animation numérique, lui qui n'a construit ses animations que grâce au layout. Pour Miaysaki, une seconde d'un de ces films nécessite 25 dessins, 25 images qu'il faut animer plan par plan. Le numérique est pour lui quelque chose de nouveau qu'il aura du mal à apprivoiser.

C'est aussi un choc de génération. Lui à aujourd'hui 78 ans, alors que les personnes avec lesquels ils travaillent pour ce court métrage ont tout juste une trentaine d'année.

Le documentaire est donc la rencontre de ces 2 types d'animations et de ces 2 générations.

Et puis il y a ce personnage de Miyasaki, d'une humilité désarmante. On voit cet artisan avec son tablier blanc, dessiner avec un tel talent.

Contrairement à ses jeunes collègues, lui est très sensible au mouvement et à la crédibilité de ces derniers. Il puise son inspiration dans le réel même si ses univers ont toujours été fantastiques.

Et puis il y a cette phrase d'un des jeunes dessinateur qui avoue que çà prendrait peut être moins de temps de dessiner les images une par une que de programmer une animation numériquement.

Un documentaire loin d'être parfait esthétiquement mais qui nous fait découvrir les studios Ghibli, ce gamin de 77 ans , cet artisan de l'animation, toujours aussi passionné par son métier. Cet homme qui malgré ses énormes succès veut apprendre des jeunes générations, même si on se rend compte qu'ils pratiquent presque deux métiers différents.

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