Nils
Tavernier nous conte la vie d'un facteur de la Drome, de la fin du
XVIII ème, début du XIX ème interprété par Jacques Gamblin.
Le
facteur Cheval est un homme très introverti, marchant près de 30 km
par jour pour distribuer des lettres. Il va avoir le malheur de
perdre sa femme. Seul, il doit confier son fils à sa belle sœur. Il
rencontre alors une veuve, Philomène (Laeticia Casta) avec qui il se
marie. Un jour lors d'une de ses tournée il bute contre un rocher.
Il décide alors de construire un palais qui plus ou moins inspiré
de la forme de ce rocher et des illustrations des cartes postes non
distribuables qu'il collectionne.
Affrontant
encore de nombreuses épreuve, la construction de ce palais sera
l’œuvre de sa vie.
C'est
un film qui aurait pu être sponsorisé par le Ministère de la
santé, tellement on voit le facteur Cheval marcher. A force çà en
devient même fatiguant.
Autre
caractéristique de ce film, l'interprétation de Jacques Gamblin.
Souvent mécanique parfois caricatural. Il décrit parfaitement un
personnage très introverti, rêveur et marqué par les épreuves.
C'est
la conjonction de ces 3 éléments qui va le conduire dans cette
réalisation.
Si
le facteur Cheval est une force de la nature, sa famille va
énormément souffrir de ce projet.
Le
caractère optu de Cheval et les souffrances de sa famille donne un
film très noir, par forcément ciné génique. Celà est renforcé
par un scénario peut être mal ficelé. A partir d'une heure de film
et jusqu'à la fin on a de nombreux moment où le film aurait pu se
terminer. On part alors de nombreuses redondances assez désagréables.
L'interprétation
de Jacques Gamblin sauve ce film sur la vie d'un homme qui est autant
un génie que quelqu'un d'ingrat qui a sacrifié sa famille pour
réaliser sa folie.