Présentons Lars von
trier réalisateur de Dancer in the Dark ou encore breaking the waves
il avait crée la polémique à Cannes en 2011 avec Melancholia ce
qui lui a valu un bannissement de l'industrie du cinéma. Il est de
retour cette année avec the house that jack built.
C'est une sorte de
série en 5 épisodes où le personnage principal interprété par
Matt Dillon est un tueur en série souffrant d'un trouble
obsessionnel compulsif, il est accroc à la propreté tout doit être
impeccable.
Le film raconte le
meurtre d'une auto stoppeuse un peu bavarde, d'une veuve, de sa
famille, de sa petite amie ou encore d'une série de personne.
Le film est interdit
aux moins de 16 ans mais la violence toujours esthétisée et la
cruauté du personnage aurait peut être méritée une interdiction
un peu plus stricte.
Car à la violence
physique s'ajoute le caractère psychopathique de son personnage
principal magistralement interprété par Matt Dillon.
Malgré ses 2h 30 le
film fonctionne plutôt bien et les épisodes structurent plutôt
bien le film. On aurait pu éviter néanmoins ces séquences un peu
métaphysiques qui plombent un peu le rythme du film. On aurait pu
gagner 1/2 heure assez facilement sans rien perdre au film.
Et puis enfin il y a
cette dimension mystique puisque Jack raconte ses meurtres à un
homme qui le guide dans les entrailles de l'enfer.
Vous l'aurez compris
on est dans du pur Lars Von trier un film magnifique d'un point de
vue esthétique mais complètement barré, le réalisateur ne se
fixant aucune limite ce qui peut rendre ce film par moment
difficilement regardable.