mercredi, octobre 17, 2018

The house that jack built


Présentons Lars von trier réalisateur de Dancer in the Dark ou encore breaking the waves il avait crée la polémique à Cannes en 2011 avec Melancholia ce qui lui a valu un bannissement de l'industrie du cinéma. Il est de retour cette année avec the house that jack built.

C'est une sorte de série en 5 épisodes où le personnage principal interprété par Matt Dillon est un tueur en série souffrant d'un trouble obsessionnel compulsif, il est accroc à la propreté tout doit être impeccable.

Le film raconte le meurtre d'une auto stoppeuse un peu bavarde, d'une veuve, de sa famille, de sa petite amie ou encore d'une série de personne.

Le film est interdit aux moins de 16 ans mais la violence toujours esthétisée et la cruauté du personnage aurait peut être méritée une interdiction un peu plus stricte.

Car à la violence physique s'ajoute le caractère psychopathique de son personnage principal magistralement interprété par Matt Dillon.

Malgré ses 2h 30 le film fonctionne plutôt bien et les épisodes structurent plutôt bien le film. On aurait pu éviter néanmoins ces séquences un peu métaphysiques qui plombent un peu le rythme du film. On aurait pu gagner 1/2 heure assez facilement sans rien perdre au film.

Et puis enfin il y a cette dimension mystique puisque Jack raconte ses meurtres à un homme qui le guide dans les entrailles de l'enfer.

Vous l'aurez compris on est dans du pur Lars Von trier un film magnifique d'un point de vue esthétique mais complètement barré, le réalisateur ne se fixant aucune limite ce qui peut rendre ce film par moment difficilement regardable.

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