Le nouveau film du réalisateur polonais d’Ida, Pawel Pawlikowski,
prix de la mise en scène du dernier festival de Cannes.
Zula (Joanna Kulig) est une jeune chanteuse qui va intégrer un
conservatoire en Pologne. Elle est remarquée par Wiktor (Tomasz Kot)
qui est un de ses enseignants et qui va rapidement tomber amoureux de
son élève.
Wiktor
lui va décider de passer à l’ouest mais Zula ne va le rejoindre
que dans un second temps. Cette relation va être perturbée par le
rideau de fer et par le hésitations de Zula pour passer à l’ouest
où elle ne sera pas totalement heureuse.
C’est
une histoire d’amour basée sur de l’attraction répulsion qui va
donner beaucoup d’intensité à cette relation.
Et puis il y a ce côté un peu documentaire avec le quotidien
forcément difficile des artistes dans les pays du bloc de l’est
qui pour survivre devront servir la propagande d’État.
Le seul petit bémol à ce film est l’utilisation du noir et blanc
qui vient un peut atténuer l’intensité de cette histoire d’amour
à la fois complexe et intense qui va devoir se jouer du communisme.