Bien que cela soit
inutile présentons tout de même Mélanie Laurent, révélée comme
actrice dans je vais bien ne t'en fais pas (2006) et jeune
réalisatrice avec notamment le documentaire césarisé Demain et
Respire qui était allé à la semaine de la critique en 2014,
Avec Galveston
(petite station balnéaire texane du golfe du Mexique) Melanie
Laurnet s'attaque donc au cinéma américain, avec un film qui était
présenté au festival de Deauville.
Roy Cady (Ben Foster
vu notamment dans leave no trace) est un voyou qui effectue les
basses œuvres d'un blanchisseur plus que mafieux. Un soir alors
qu'il était censé effrayé une personne, il découvre dans une
maison Raquel (Elle Fanning révélée à Cannes en 2016 avec the
neon Demon) Il va alors délivré la jeune femme. Ne sachant pas où
aller elle va rester quelques temps avec Roy qui devra fuir avec
Raquel rapidement accompagnée de sa jeune sœur.
Le film est
relativement noir. On a deux personnages cabossés. Roy est malade et
Raquel a du fuir une famille violente et se prostitue pour survivre.
Ce côté très noir est renforcé par une photo plus que remarquable
qui vient accentuer la détresse des 2 personnages.
On a certes un
certain nombre de scènes d'actions qui viennent rythmer le film mais
le sujet n'est pas forcément là. On va voir évoluer le personnage
de Roy, ce mauvais garçon va s'attendrir plus le film va avancer. Il
se sait condamner ce qui va lui offrir plus de liberté par rapport à
son patron. Et puis cette rencontre avec Raquel qui va petit à petit
changer sa vie.
La fin du film est
aussi très intéressante, elle offre un ultime rebondissement qui
apporte encore plus de volume au film et encore plus de complexité à
ce personnage de Roy, truand auquel on finit par s'attacher.