lundi, octobre 15, 2018

Galveston


Bien que cela soit inutile présentons tout de même Mélanie Laurent, révélée comme actrice dans je vais bien ne t'en fais pas (2006) et jeune réalisatrice avec notamment le documentaire césarisé Demain et Respire qui était allé à la semaine de la critique en 2014,

Avec Galveston (petite station balnéaire texane du golfe du Mexique) Melanie Laurnet s'attaque donc au cinéma américain, avec un film qui était présenté au festival de Deauville.


Roy Cady (Ben Foster vu notamment dans leave no trace) est un voyou qui effectue les basses œuvres d'un blanchisseur plus que mafieux. Un soir alors qu'il était censé effrayé une personne, il découvre dans une maison Raquel (Elle Fanning révélée à Cannes en 2016 avec the neon Demon) Il va alors délivré la jeune femme. Ne sachant pas où aller elle va rester quelques temps avec Roy qui devra fuir avec Raquel rapidement accompagnée de sa jeune sœur.


Le film est relativement noir. On a deux personnages cabossés. Roy est malade et Raquel a du fuir une famille violente et se prostitue pour survivre. Ce côté très noir est renforcé par une photo plus que remarquable qui vient accentuer la détresse des 2 personnages.

On a certes un certain nombre de scènes d'actions qui viennent rythmer le film mais le sujet n'est pas forcément là. On va voir évoluer le personnage de Roy, ce mauvais garçon va s'attendrir plus le film va avancer. Il se sait condamner ce qui va lui offrir plus de liberté par rapport à son patron. Et puis cette rencontre avec Raquel qui va petit à petit changer sa vie.

La fin du film est aussi très intéressante, elle offre un ultime rebondissement qui apporte encore plus de volume au film et encore plus de complexité à ce personnage de Roy, truand auquel on finit par s'attacher.

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