Fred Cavayé signe
une adaptation d’un film du réalisateur espagnol Alejandro de la
iglesia Mendoza avec un casting plus que prometteur, Bérénice Béjo,
stephan de groodt, Roschdy Zem, Gréogory Gradebois et Doria
Tillier.
On est à un repas
entre amis dans lequel les participants vont décider de poser leurs
portables au centre de la table et à chaque SMS, mel ou appel, ils
devront en partager le contenu. Cette situation qui peut paraître
amusante va vite engendrer des tensions.
On a d’abord tous
les codes du théâtre. On est dans un quasi huis clos cet appartement
d’un couple de médecins. Ce lieu unique et fermé va renforcé le
côté oppressant du film.
Et puis plus le film va avancer plus on va s’imiter dans les
faiblesses des personnages.
On aura une mère de famille qui ne va pas savoir comment gérer sa
fille ado, son mari lui doute et consulte en secret une psy.
On a un jeune couple fou amoureux qui vient de se marier et qui
semble en apparence tellement insouciant, mais cela ne sera pas si
évident.
On a aussi un couple qui doit gérer une mère vieillissante et des
enfants envahissant.
Enfin il y a le célibataire de la bande qui lui cache des secrets.
Plus le film va avancer plus la complexité des personnages va
prendre de l’épaisseur. On aura aussi de plus en plus d’empathie
pour ces personnages en apparence très volubiles mais au final très
fragile.
Et il y a la fin du film très décevante qui vient remettre en cause
tout ce qui aura été développé dans le film. Fred Cavayé se tire
donc une balle dans le pied avec cette chute qui plombe un film qui
aurait pu être un bon reflet de notre époque