mercredi, septembre 04, 2019

Fourmi



Deuxième film de Julien Rappeneau qui a néanmoins signé les scénarios d'une quinzaine de films.

On est dans le nord de la France, Laurent (Francois Damiens) est au chômage après la fermeture de son usine. Il vit chez sa grand tante et n'a la garde de son fils Theo (Maleaume Paquin ) que de manière épisodique. Mais Laurent boit ce qui fait qu'il se bagarre souvent quant il n'oublie pas les rendez vous avec son fils.
Un jour un recruteur du club d'Arsenal en Angleterre vient voir jouer Théo.Il pense proposer au jeune garçon d'intégrer le centre de formation du club. Mais pour cela Laurent devra arrêter de boire pour épauler son fils.

L'histoire est belle. On part d'un drame social à la Ken Loach avec les conséquences de la désindustrialisation, pour arriver à l'histoire d'un jeune adolescent qui va tout faire pour aider son père à s'en sortir.
Le scénario est certes cousu de fils blancs, on sait presque comment l'histoire va finir mais on se laisse très facilement prendre au jeu.

Mais l'intérêt du film est ailleurs, il est dans sa galerie de personnages tous très bien interprétés.
On a donc le père alcoolique qui essaie de s'en sortir. La mère de Théo (Ludivine Sagner) qui a refait sa vie. Sarah (l'excellente Laetitia Dosh) l'assistante sociale qui veut trop bien faire et qui va accompagner Laurent dans son retour à la sobriété, sa recherche d'emploi et d'appartement. L’entraîneur de Théo (André Dussolier) qui essaie de sauver son club. Et enfin les amis de Théo, dont une dont le père est parti et l'autre rivé à ses ordinateurs qui ne sort pas de sa chambre.

Théo est un peu le centre de cette galeries de portrait, il va tout faire pour que chacun des membres de sa famille ou des amis ne sombre pas, une responsabilité peut être trop importante pour un si jeune adolescent.

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